n° 14/459

 n° 14/459 du 01 septembre 2014

 Modèles presse

Que nous réservent les prochains mois à venir :

Quelques informations, de source fiable, ont été divulguées sur FA ces derniers jours, que je reprends ci-dessous, quant à la poursuite des collections proposées par Altaya.

Je cite 

« CAMIONS : au moins jusqu'à 125

TAXIS DU MONDE : 60

MARQUES FRANCAISES DISPARUES : 80 ou 90 »

Sachant qu’actuellement nous venons de trouver le n° 114 des Camions d’autrefois qui vient juste de sortir, et à raison de deux parutions par mois (en moyenne), cette collection devrait se prolonger au moins jusqu’au mois de février 2015. Voire plus si elle va au-delà du n° 125. Ce qui expliquerait que l’on ne puisse espérer le lancement de celle des semi-remorques qu’à l’horizon de la rentrée suivante.

Pour les Taxis du monde, c’est le n° 52 qui est paru cette semaine. Sauf rallonge, cette collection devrait donc prendre fin d’ici le 31 décembre de cette année. Alors peut-être l’espoir de voir une nouvelle collection à thème être lancée dès le début 2015 ?

Par contre, en ce qui concerne, les Voitures françaises d’autrefois, nous n’en sommes qu’au n° 66. Ce qui porterait le terme de cette collection, soit à la fin des mois de mars ou d’août 2015 en fonction du nombre de numéros finalement retenu.

Et comme beaucoup de collectionneurs, j’émets le souhait de voir s’arrêter au plus vite la diffusion de modèles issus d’autres collections au sein de celle-ci. Je pense en effet, que quitte à utiliser un moule existant il est toujours possible de nous en proposer une version différente de celles déjà commercialisées.

Vive le Pére Noël  (ajout du 31/0/2014)

Si  nous ne pouvons que supputer sur ce que pourrait nous proposer Altaya comme collections au 1/43^ème dans les mois à venir, il en va différemment pour un autre éditeur qui, lui, ne parait pas s’interroger. En effet, en trainant sur un forum ami, il est permis de conclure qu’il nous faudra demander au Père Noël qu’il nous agrandisse nos vitrines car il devrait être en mesure de nous proposer de quoi réjouir les grands enfants que nous sommes restés. Je parle ici des passionnés issus du baby-boom ou qui l’ont juste suivi. Je ne peux en écrire davantage sans trahir ce qui se prépare, mais sachez qu’il y aura de l’inédit. Et du très bel inédit comme nous n’en avons pas connu jusqu’ici. Bravo et merci d’avance aux initiateurs de cette belle collection. 

 

Collection Camions et véhicules de Sapeurs-pompiers   

Vous avez pu découvrir ici même, dès la semaine dernière et avec 24 heures d’avance sur la date officielle de lancement, le premier véhicule de Sapeurs-pompiers de cette collection tant attendue de la part des inconditionnels des Hommes du feu. Et j’espère aussi de bien d’autres collectionneurs. Je lui souhaite de connaitre un vif succès et que celui-ci soit durable. D’autant qu’il semble que ce nouvelle alliance Hachette/Ixo nous prépare encore de très belles choses.

   

 

 

CITROËN type PY Belphégor fourgon pompe

Ixo/Hachette – collection Camions et véhicules de Sapeurs-pompiers, n° 01

Comme signalé précédemment, nous retrouvons comme premier modèle de cette nouvelle collection le PY Belphégor fourgon tonne Berliet, premier numéro du test (cf. le n° 24/424 de l’alors CH43 Mag, daté du 23 septembre 2013) avec deux petites différences. Différences qui, à mon avis, ne devraient pas justifier l’appellation de collector pour le modèle du test. L’avenir le confirmera ou non. Elles résident dans la substitution des grilles blanches entourant les phares par des grilles rouges. Conformes au modèle ayant servi pour le moule, et dans la disparition des pelles à feu fixées sur le flanc gauche du véhicule. Pour le reste nous retrouvons les mêmes composants. De ce fait, combinant de belle manière métal et plastique, ce véhicule nous représente fidèlement l’original avec un grand respect de ses lignes et volumes. Ceci, grâce à une bonne gravure et à la présence d’accessoires rapportés très finement réalisés. La cabine est soignée, avec une très belle face avant, à la jolie grille de calandre, encadrée par deux fenêtres basses. Les roues me paraissent toujours un poil trop grandes. Mais c’est l’arrière du camion qui mérite encore que l’on s’y attarde. Ce, alors même que dans de nombreuses vitrines, il ne sera plus visible. Et là, Ixo a reproduit les différentes vannes alimentées par la citerne. Et les tuyaux et leurs dérouleurs, avec housses sur les tuyaux. Une échelle double complète l’équipement extérieur. A l’intérieur de la double cabine, le mobilier est rouge foncé et complet. Avec le gros coffrage du moteur et le long levier de vitesse recourbé au-dessus de celui-ci. Le châssis est classique, mais encore sans roue de secours.

 

 

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FACEL-VEGA FV de 1955

Ixo/Altaya – collection des Voitures françaises d’autrefois, n° 66

Et de trois… Après une première parution il y a près (ou plus) de dix ans maintenant, avec une livrée gris-bleu métallisé, sous le n° 16 de la collection des Voitures d’antan, puis une deuxième, en noir brillant et avec conducteur au volant [tiens, pourquoi cela ne se fait plus ?], sous le n° 16 de la collection de la Route bleue (cf. le n° 158 de l’alors Collec’Hebdo 43, daté du 18 août 2008) voici donc la troisième livraison de ce coupé FV, dans une jolie livrée rouge, assez séduisante. C’est aussi et surtout en raison  de son niveau de présentation, qui n’a rien à envier à un modèle boutique, qu’elle a évité de ne pas être présentée ici, comme je le fais depuis quelques numéros, pour les doublons.

Si les lignes et volumes en sont acceptables le traitement de l’entourage du pare-brise nuit toujours à l’ensemble. En effet, les montants latéraux et le bandeau horizontal sont toujours trop épais. C’est dommage car ce modèle a comblé un vide dans nombre de collections. Si l’on peut noter au fil des éditions le passage des optiques, du tout à ampoules blanches au tout à ampoules jaunes, il demeure un autre important, toujours non corrigé : le manque de hauteur de la partie située sous la ligne de caisse. Ce manque de hauteur se répercute notamment sur l’avant où la calandre centrale parait écrasée et trop large. De plus, le monogramme Facel-Vega, bien présent à l’avant, devrait se trouver un poil plus bas, au raz de la lame du pare-chocs. Le profil est honnête malgré cela, même s’il manque le petit jonc chromé encadrant le haut des vitrages arrière descendants (par rotation me semble-t-il). A l’arrière, un effort aurait pu être enfin consenti pour restituer la forme particulière des feux rouges que l’on ne retrouve toujours pas sur cette réduction. Rappelons pour certains qu’il s’agissait d’une paroi verticale rouge placée dans le sens de la longueur de la voiture et qui était recouverte par le jonc de chrome qui remontait du pare-chocs pour habiller l’extrémité des ailes. L’habitacle donne l’illusion d’un intérieur en cuir « tabac blond» et reçoit une planche de bord plus détaillée que sur les deux versions précédentes. Le soubassement n’est pas détaillé. 

 

KAMAZ 5511 de 1976

Ixo/Altaya – collection des Camions d’autrefois, n° 114

Un peu d’exotisme ? En voici avec ce camion russe, séduisant vu de loin. Mais cela se gâte un peu dès sa prise en main car il se révèle très léger. Et pour cause. A part la cabine métallique, tout le reste est en plastique. D’où une certaine fragilité à prendre en compte pour faire basculer la benne qui est fonctionnelle. Alors que son frère, visible en arrière plan, d’origine russe, est très lourd et possède en plus une cabine basculante sur l’avant pour voir accéder à son moteur. Mais cela n’enlèvera rien à ce camion dans une vitrine où il ne surchargera pas trop les étagères vitrées. La cabine est fidèlement détaillée, tant extérieurement qu’intérieurement, avec ses trois sièges de formes et dimensions différentes ? Belle calandre blanche bien creusée au niveau de sa grille. Par contre dommage que les antibrouillards ne soient que peints en blanc. Cela jure quelque peu. A noter que tous les accessoires placés entre cabine et benne sont bien présents et détaillés. Y compris la roue de secours. Seul reproche, la sortie d’échappement pleine ! La benne se relève grâce à un vérin unique et gracile. Le châssis est du type 4x6. 

 

LAMBORGHINI Miura P400 de 1966

Ixo/Hachette/AutoPlus – collection des Classiques de l’automobile, n° 119

Elle se voit de loin, cette Miura P400 ! Faut dire que ce vert est des plus flashis. Et dire aussi que la première fois où Ixo nous a proposé ce modèle remonte déjà à plus de… huit ans. En effet, elle était le n° 29 de la collection des Voitures de rêve (cf. le n° 27 de l’alors Collec’Hebdo 43, daté du 10 février 2006).

Toutefois, la présentation originale faite alors par Ixo de cette voiture déroutait un peu car elle était proposée avec les phares en position semi-sortis. Je dis semi-sortis car tels que représentés ils avaient plutôt tendance à éclairer le ciel que la route. De plus ils n’avaient pas de cils au-dessus et au-dessous des optiques, mais des caches pleins. Aujourd’hui, nous les retrouvons en position plus classique, reposant au fond de leurs logements. Par contre, cette nouvelle Miura n’a plus de rétroviseurs obus placés sur les ailes avant !!! Ceci dit, passons à l’examen général de cette voiture.  Ses lignes et volumes sont bien restitués et dégagent toujours une impression d’agressivité. La face avant a gagné des clignotants orange mais reste dépourvue de toute plaque d’immatriculation. Un comble pour un modèle censé être immatriculé en France. De plus la gravure des jantes alliage a perdu beaucoup de sa finesse par rapport à celle du premier modèle. Usure du moule ? D’autre part, il semblerait que la surface vitrée des portières ait été augmentée, suite aux critiques formulées à ce sujet. De même, l’écusson Bertone a été descendu et est enfin à sa place.  Enfin, autre modification, celle des sorties d’air à l’arrière du pavillon, plus nombreuses et plus fines. A l’arrière, Ixo a maintenu la reproduction du fameux V12 placé transversalement en position centrale arrière qu’il est toutefois difficile d’apercevoir entre les lamelles du capot arrière du fait qu’il n’est plus argenté. Les feux arrière sont rapportés, en plastique uniquement rouge. Les sorties d’échappement sont bien creuses et argentée. Le mobilier intérieur est assez bien reproduit mais tout noir, avec un rétroviseur intérieur en place. Le soubassement est détaillé. 

 

VOLKSWAGEN Passat B2  de 1981

Ixo/Altaya – collection des Taxis du monde, n° 52 (Bagdad, 1985)

Cette Passat B2 ne vous est pas inconnue puisqu’elle vous a été présentée, en version civile, il y a peu dans le n° 11/456 de QUINZO43 daté du 21 juillet 2014 dans le cadre de la collection des Classiques de l’automobile, n° 115. Utilisant le même moule, elle nous restitue – une nouvelle fois - assez correctement les lignes et volumes de l’original dans une livrée blanche avec ailes orange. Je continue d’écrire assez correctement car je trouve qu’elle a encore une garde au sol exagérée. Et cela provient toujours du manque de hauteur du bas de portière. En effet, toute la partie de la caisse située dans l’empattement ne descend pas assez. Le bas de caisse devrait se situer plus bas, au niveau des axes des roues pour être réaliste. Pour le reste, la face avant est honnête. Le dessin des enjoliveurs est correct. Les feux arrière, rapportés, sont correctement colorés. Par contre, la lunette arrière n’est plus équipée d’une grille de désembuage, comme sur la première. Le mobilier intérieur est noir et bien détaillé, sauf le tableau de bord, vierge de tout cadran. Le soubassement est, lui aussi, sobrement détaillé.