Analyse des automobiles miniatures au 1/43 ème entrant dans ma collection
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n° 27/427 du 14 octobre 2013 |
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Spéciale test Camions et véhicules des Sapeurs-pompiers
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Dans le n° 24/424 de CH43Mag daté du 23 septembre 2013 je vous ai présenté le premier camion de ce test. Aujourd’hui je suis en mesure de vous présenter les trois autres. Aussi pour regrouper l’ensemble je vous représente le premier avec eux. |
CITROËN type PY « Belphégor » Ixo/Hachette – test de la collection des Camions & véhicules de sapeurs pompiers, n° t01 Voici donc en avant-première le premier numéro de ce test qui est un CITROËN type PY dit « Belphégor » avec citerne tonne Berliet. Et tout de suite, il m’incombe de signaler qu’il n’a rien à voir, côté finition, avec celui que l’on nous a proposé dans la collection Michelin. Déjà par ses dimensions bien plus généreuses, qui confirment que le premier n’était pas au 1/43ème. Et puis sur celui-ci les petites vitres à hauteur de la calandre, sont bien vitrées. Combinant de belle manière métal et plastique, ce véhicule nous représente fidèlement l’original avec un grand respect de ses lignes et volumes. Ceci, grâce à une bonne gravure et à la présence d’accessoires rapportés très finement réalisés. La cabine est soignée, avec une très belle face avant, à la jolie grille de calandre. Les roues me paraissent toutefois un poil trop grandes. Un ensemble de quatre balais métalliques est accroché sur le flanc gauche du camion. Mais c’est l’arrière du camion qui mérite que l’on s’y attarde. Ce, alors même que dans de nombreuses vitrines, il ne sera plus visible. Et là, Ixo a reproduit les différentes vannes alimentées par la citerne. Et les tuyaux et leurs dérouleurs, avec housses sur les tuyaux. Une échelle double complète l’équipement extérieur. A l’intérieur de la double cabine, le mobilier est rouge foncé et complet. Avec le gros coffrage du moteur et le long levier de vitesse recourbé au-dessus de celui-ci. Le châssis est classique, mais sans roue de secours. |
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MAGIRUS-DEUTZ Mercur TLF15 Ixo/Hachette – test de la collection des Camions & véhicules de sapeurs pompiers, n° t02 Un petit tour outre Rhin pour poursuivre ce test avec ce beau camion en service à Baden-baden. Les lignes et volumes de l’original sont bien reproduits et bénéficient d’une bonne gravure et d’une belle finition. Outre les équipements et accessoires traditionnellement visibles sur un camion, nous trouvons en plus sur celui-ci, deux trompes pour l’avertisseur sonore et un projecteur orientable, placés côté droit de la cabine. Les larges marchepieds servent aussi de rangement à deux tuyaux de chaque côté de la double cabine. La grosse sortie d’échappement débouche derrière les roues jumelées arrière. Les feux arrières ne sont que gravés. Ils sont surmontés par deux petits dérouleurs de tuyaux. Eux-mêmes surmontés d’un petit projecteur et de deux gyrophares orange. Le dessus de la citerne supporte une longue échelle double et une roue de secours. Il y a aussi un tuyau supplémentaire et un harpon. Le mobilier intérieur de la double cabine est gris. Il est composé de deux larges banquettes. Avec siège séparé pour le conducteur. Je n’ai pas vu de cadran pour le tableau de bord. Le châssis est classique. |
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BERLIET FF 6x6 Ixo/Hachette – test de la collection des Camions & véhicules de sapeurs pompiers, n° t03 Voila du pratique. Pas de l’esthétique. Du fonctionnel, vous dis-je. Avec ses lignes droites et ses volumes genre boite à chaussures. Si l’ensemble reproduit très bien lesdits volumes, il y a encore un problème de dimension de roues. En effet, pour avoir retrouvé une photo du véhicule reproduit, j’ai la confirmation que leur diamètre est trop important, certainement en raison de l’épaisseur des pneus utilisés. Pour le reste nous avons un véhicule bénéficiant d’une belle gravure et d’accessoires rapportés assez fins. Ce qui n’est pas le cas des essuie-glaces, qui manquent de finesse. Ils sont de meilleure tenue sur les autres camions. L’imposante grille de protection de la face avant est bien présente. Les feux latéraux sont rapportés, en plastique orange. Les poignées d’aide à la montée à bord ne sont que gravées. Les feux arrières ne sont que gravés. Et curieusement, l’immatriculation se trouve à droite, derrière une petite échelle et surmontée d’un phare de recul. Au centre de l’arrière nous trouvons un ensemble de tuyauterie avec vannes, surmontée d’un dévidoir et d’une échelle double avec crochets. Il y a, en plus, deux chariots dérouleurs avec leurs tuyaux, cette fois-ci, sans housse de protection. Sur le dessus de la citerne, il y a aussi quatre autres tuyaux, et devant elle, une roue de secours. Le mobilier intérieur de la double cabine est crème pâle avec deux sièges noirs. Avec, à l’arrière, une large et simple banquette, sans dossier ! Les contreportes sont détaillées. S’il y a bien le long levier de changement de vitesses et celui qui l’accompagne, il n’y a pas de cadrans au tableau de bord. Le châssis représente celui d’un 6x6. |
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RENAULT GBH280 citerne Ixo/Hachette – test de la collection des Camions & véhicules de sapeurs pompiers, n° t04 Pour moi, le moins intéressant des quatre, certainement parce qu’il a un air de déjà vu et d’une certaine banalité, du fait de sa citerne. Pourtant l’ensemble ne démériterait pas s’il ne me procurait, de profil, un certain malaise du un déséquilibre visuel entre son empattement – que je trouve trop court – et le porte à faux arrière – que je trouve, à l’inverse, trop long. Je laisse le soin aux spécialistes de confirmer ou infirmer mon point de vue. S’il n’y avait à l’avant le monogramme Renault et son losange apposé sur la grille du radiateur, j’aurais juré que nous nous trouvions en présence d’un Berliet. Et pour cause, le premier ayant racheté le second. Comme je l’écrivais plus avant, l’ensemble est seyant dans sa belle livrée rouge et la finition toujours d’un bon niveau. Toutefois je trouve la cabine assez étroite alors qu’au niveau des marchepieds sa largeur est correct et correspondrait bien à 2.50 m. Les phares sont encastrés dans le bouclier faisant fonction de pare-chocs avant. Les clignotants et feux de gabarit sont rapportés, en plastique orange. Les poignées d’aide à la montée à bord et les rétroviseurs latéraux sont constituées par des pièces rapportées. Il existe une protection latérale pour la roue de secours, côté gauche. La partie citerne est archi connue et possède toujours ses deux longs tuyaux placés dans les rigoles latérales. A l’arrière, la barre anti-encastrement reçoit les feux réalisés en plastique entièrement rouge. L’immatriculation est militaire. C’est vrai qu’il s’agit d’un camion affecté au camp militaire de Canjuers (83). Le mobilier de la cabine est entièrement noir à l’exception des cadrans du tableau de bord. Le châssis est classique pour ce 6x4. |
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Conclusion – Les premiers numéros sont superbes. Si les suivants sont du même niveau de finition, les amateurs de camions de sapeurs-pompiers devraient trouver matière à assouvir leur passion en espérant que cette collection n’arrive pas trop tard pour cela. Je la verrais bien accompagnée de soldats du feu pour animer les dioramas. Il semblerait que je ne sois pas le seul à l’avoir pensé. Affaire à suivre donc. |