n° 354 du 21 mai 2012
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Modèles presse |
Alors que l’on voit fleurir nombre de collections presse dédiées aux pays de l’Est, nous connaissons chez nous une raréfaction de celles-ci depuis plusieurs mois. Au point où j’en suis réduit à me procurer des modèles de rallye ou de course pour pouvoir vous en présenter cinq une fois tout les quinze jours. Qu’il est loin le temps où il y en avait plus d’une dizaine au numéro… pourtant je sais qu’il y a encore des personnes qui croient en ce genre de collection et qui nous préparent de l’inédit pour la rentrée de septembre. Et quand j’écris inédit, ce sera vraiment de l’inédit. J’espère seulement que l’accueil sera à la hauteur. Rendez-vous est donné. |
Semaine du 07 au 13 mai 2012 |
MERCEDES C-Class AMG DTM – Brands Hatch 2010 Pilote Paul Di Resta (pole position et victoire finale) Ixo/Altaya – Passion de la vitesse, n° 16 Je vous avais présenté dans le n° 306 de CH43, daté du 20 juin 201, une première C-Class AMG TDM, celle essayée par Valentino Rossi sur le circuit Hockenheimn en 2006, produite par Minichamps. C’est aujourd’hui Ixo qui nous en propose une autre, plus récente puisque de 2010. Ses lignes et volumes sont bien restitués sous une livrée blanche de fort bel attrait. Sa décoration est sobre. L’essuie-glace est à peine visible mais présent à la base du pare-brise. Les flanc sont bien creusé sous les portières pour laisser la place aux grosses sorties d’échappement qui débouchent sous les portières avant. Les jantes sont correctes, tout comme les évacuateurs d’air latéraux et arrière. Un imposant aileron s’appuie sur le coffre arrière. Côté droit, il y a même la représentation des deux entrées des goulottes du réservoir mais celles-ci ne sont pas reproduites à l’intérieur. Dommage ! Intérieur qui reçoit un renfort par arceau-cage, le siège baquet du pilote et les principales commandes. Notamment une colonne de direction que je trouve trop haut placée, donnant l’impression que le pilote doit regarder à travers celle-ci comme pour viser avec une mitrailleuse !?! Le soubassement est plat. |
Semaine du 14 au 20 mai 2012 |
BERLIET Dauphine 11cv de 1939 Ixo/Altaya – collection Voitures françaises d’autrefois, n° 09
Liminaires : Que l’on soit bien d’accord sur ce qui est reproché plus loin à cette Dauphine. Une représentation d’un modèle au 1/43ème doit correspondre au modèle à l’échelle 1/1 dans son état d’origine, tel qu’il fut proposé à la clientèle lors de sa commercialisation. Non en fonction de l’évolution de la réglementation au cours de sa conservation. Pour être plus précis, et par exemple, un modèle de 1939 doit être reproduit tel qu’il était commercialisé en 1939, non comme il devait être équipé pour pouvoir rouler en 1980 ou plus tard. Il en ira de même pour un modèle commercialisé en 1952. Sa reproduction au 1/43ème devrait le représenter tel qu’il était en 1952, non comme on pouvait le retrouver sur nos routes en 2011, avec d’éventuels accessoires hétéroclites et/ou anachroniques.
Encore de l’inédit en production industrielle cette quinzaine avec cette Dauphine. Non, il ne s’agit ni d’une Renault (mais bel et bien d’une Berliet) ni d’une variante de la Peugeot 402. Bien que cette Dauphine en reprenne la carrosserie avec une partie avant plus classique et traditionnelle que celui en fuseau d’origine. Pourquoi Dauphine ? Parce que… Dauphiné. Donc, cette Dauphine aux faux airs de 402, et pour cause, vient combler un vide en nous proposant un modèle peu connu du grand public. Pourtant le plaisir de la tenir en main pour la détailler est gâché par une série de petits détails irritants au nombre desquels je citerai en premier le montage très approximatif des phares, qui, sur l’unique exemplaire disponible chez mon pressier – ce qui est un véritable handicap et un frein aux ventes – sont très mal emboités et du coup trop hauts par rapport au jonc de chrome courant sur les volets du capot moteur. De plus, celui de droite est atteint d’un fort strabisme convergeant. La voiture semble loucher. Je poursuivrai avec les vitrages affleurant, qui, lorsqu’ils sont réussis, augmentent le réalisme de la miniature. Mais ici aussi, l’à peu près est de sortie pour la vitre de custode côté droit, qui donne l’illusion qu’elle est entrebâillée ! Je terminerai par ce qui m’horripile de plus en plus dans la reproduction de modèles anciens mal sélectionnés… La reproduction d’éléments ajoutés au fil des ans et qui n’existaient pas à l’origine du véhicule. Le rétroviseur extérieur, côté gauche. Mais surtout, la kyrielle de feux arrière qui n’a pas du tout de raison d’être. Où les ont-ils trouvés ? Sur un modèle circulant dont la signalisation électrique a été mise au goût du jour de la réglementation. Et même au-delà ! Les feux sur les ailes et ceux fixés sur le pare-chocs arrière, n’ont pas leur place sur ce modèle qui ne disposait, d’origine, que de ceux placés au-dessus de la plaque d’immatriculation. A tout vouloir reproduire, pourquoi manque-t-il alors les deux catadioptres placés sous ledit pare-chocs, de part et d’autre de ses butoirs, que l’on peut voir sur les photos du modèle qui a servi à la réalisation de cette miniature ? Il serait temps que ceux qui sont en charge de ce travail se penchent sérieusement sur le sujet. D’avance merci. Autre critique concernant le modèle qui est devant moi : la présence de traces blanchâtres entre le pare-chocs avant et le phare gauche, comme s’il y avait un début de réaction chimique entre les pièces (?). Pour le reste, nous bénéficions d’une bonne reproduction des lignes et volumes de la vraie, avec des jantes de roues assez réalistes mais une garde au sol que je trouve un poil trop généreuse. La gravure est de bonne facture avec les gongs de portières juste assez saillants. Il y a même le dessin des puits des flèches de direction juste devant les portières avant. Le pavillon comporte un toit ouvrant par coulissement, non fonctionnel. A l’intérieur, le mobilier caramel est bien détaillé. Il est identique à celui de la Peugeot 402, avec sa banquette avant dotée d’une barre de maintien à usage des passagers arrière. La planche de bord est bien dessinée et comporte, outre le volant et le levier de vitesse, la poignée du frein à main placée entre le volant et la portière ? Le soubassement est détaillé. |
RENAULT Fuego GTX de 1980 Ixo/Hachette/AutoPlus – collection Classiques de l’automobile, n° 60 Cela fait déjà plus d’un lustre que la Fuego proposée par Ixo figure dans de nombreuses collections particulières puisqu’elle fit sa première apparition dans la collection espagnole Nuestros queridos coches años 80 sous le n° 23 (cf. le n° 104 de Collec’Hebdo 43 daté du 06 août 2007) avant d’être rejointe par sa déclinaison française dans la collection des Voitures d’antan, n° 89 (cf. le n° 105 de Collec’Hebdo 43 daté du 13 août 2007. Ce bref rappel historique pour signaler que malgré le temps écoulé, cette nouvelle représentation du coupé Fuego souffre toujours d’une plage trop étroite à la base du pare-brise pour être vraiment réaliste. Je rappelle à ceux qui ne l’ignoreraient encore, que sur le modèle de la collection espagnole cette plage était inexistante. Les essuie-glaces étant fixés à même le capot moteur. Heureusement que sur le modèle destiné au marché français, une légère modification y a été apporté avec l’apparition de cette plage, mais manquant de largeur. C’est celle-ci que l’on retrouve aujourd’hui dans une livrée bleu foncé métallisé. Il restitue d’honnête manière les lignes et volumes arrondis de l’original. Ayant rappelé la mauvaise représentation de la base du pare-brise, je me contenterai d’écrire que le traitement du reste de l’ensemble de la carrosserie est fort correct avec de belles pièces rapportées très fines et correctement colorées. Les monogrammes figurent au bas des panneaux de custode et à l’arrière. De plus les bandes nervurées qui courent sur les flancs et l’arrière sont bien reproduites. Les roues sont réussies et fidèles correspondent bien à la version GTX. Le mobilier intérieur est entièrement noir mais l’on peut tout de même constater la présence des quatre places offertes par ce coupé. A noter (économie oblige ?!?) l’absence de cadrans sur le tableau de bord, alors que ceux-ci étaient présents sur les présentations antérieures. Le soubassement est peu détaillé. |
SOMUA JL19 de 1959 Ixo/Altaya – collection Camions d’autrefois, n° 60 Retour de Jojo le mérou dans nos collections avec ce soixantième modèle de cette collection. Nous l’avions déjà rencontré sous le n° 30 dans une livrée verte aux couleurs du pétrolier BP en version citerne à carburants. Aujourd’hui dans une livrée jaune orangé et associé à un fourgon Gondrand. Nous retrouvons donc la cabine fort réussie dans le rendu de ses lignes et volumes avec son imposante calandre bleue, arborant l’écusson de la marque en son centre. Cette fois-ci, le pare-chocs avant, toujours doté d’une attache, affiche la plaque bleue affichant le département d’attache du camion, en l’occurrence la Haute Vienne. Cette cabine est dotée de toute la signalisation lumineuse de la vraie, correctement colorée. L’intérieur de la cabine comprend la banquette double pour les passagers et le siège conducteur. Les contreportes sont détaillées. Les cadrans du tableau de bord semblent absents. Les jantes des roues avant sont fidèles aux vraies. La partie fourgon est archi connue pour avoir été déjà utilisée à moult fois depuis le n° 01. Je ne m’étendrai pas sur elle. Le châssis est classique et la roue de secours de retour. |
VOLKSWAGEN Polo S2000 – Rallye d’Ypres 2007 Equipage Freddy Loix/Robin Buysmans (abandon) Ixo/Altaya – collection Passion du rallye, n° 52 Cette Polo S2000, outre sa présentation rallye d’Ypres 2007, présente l’intérêt pour moi de ne pas déjà figurer dans ma collection, même en version civile. Ce qui compense partiellement son achat. Ses lignes, volumes et livrée gris argenté métallisé sont fidèles. La décoration semble complète avec la présence de multiples stickers dont certains sont peu visibles, notamment ceux placés juste au dessus des optiques avant. Les roues sont dotées de jantes à rayons laissant voir les disques de freins et leurs étriers. La lunette arrière est surmontée d’un aileron. Les feux arrière sont bien dessinés et correctement colorés. La sortie d’échappement est constituée par une pièce rapportée bien creusée qui traverse le bouclier arrière. A l’intérieur nous retrouvons le mobilier habituel de cette collection : arceau-cage, sièges baquets avec têtière et harnais, extincteur et roue de secours. Le soubassement est détaillé, confirmant que l’on est bien en présence d’une voiture à transmission intégrale. |