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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 11:35
 
n° 354 du 21 mai 2012
 

Modèles presse

 
Alors que l’on voit fleurir nombre de collections presse dédiées aux pays de l’Est, nous connaissons chez nous une raréfaction de celles-ci depuis plusieurs mois. Au point où j’en suis réduit à me procurer des modèles de rallye ou de course pour pouvoir vous en présenter cinq une fois tout les quinze jours. Qu’il est loin le temps où il y en avait plus d’une dizaine au numéro… pourtant je sais qu’il y a encore des personnes qui croient en ce genre de collection et qui nous préparent de l’inédit pour la rentrée de septembre. Et quand j’écris inédit, ce sera vraiment de l’inédit. J’espère seulement que l’accueil sera à la hauteur. Rendez-vous est donné.
 
Semaine du 07 au 13 mai 2012

MERCEDES C-Class AMG DTM – Brands Hatch 2010

Pilote Paul Di Resta (pole position et victoire finale)

Ixo/Altaya – Passion de la vitesse, n° 16 

Je vous avais présenté dans le n° 306 de CH43, daté du 20 juin 201, une première C-Class AMG TDM, celle essayée par Valentino Rossi sur le circuit Hockenheimn en 2006, produite par Minichamps. C’est aujourd’hui Ixo qui nous en propose une autre, plus récente puisque de 2010.  Ses lignes et volumes sont bien restitués sous une livrée blanche de fort bel attrait. Sa décoration est sobre. L’essuie-glace est à peine visible mais présent à la base du pare-brise. Les flanc sont bien creusé sous les portières pour laisser la place aux grosses sorties d’échappement qui débouchent sous les portières avant. Les jantes sont correctes, tout comme les évacuateurs d’air latéraux et arrière. Un imposant aileron s’appuie sur le coffre arrière. Côté droit, il y a même la représentation des deux entrées des goulottes du réservoir mais celles-ci ne sont pas reproduites à l’intérieur. Dommage !  Intérieur qui reçoit un renfort par arceau-cage, le siège baquet du pilote et les principales commandes. Notamment une colonne de direction que je trouve trop haut placée, donnant l’impression que le pilote doit regarder à travers celle-ci comme pour viser avec une mitrailleuse !?! Le soubassement est plat.

 
Semaine du 14 au 20 mai 2012

BERLIET Dauphine 11cv de 1939

Ixo/Altaya – collection Voitures françaises d’autrefois, n° 09

 

Liminaires : Que l’on soit bien d’accord sur ce qui est reproché plus loin à cette Dauphine. Une représentation d’un modèle au 1/43ème doit correspondre au modèle à l’échelle 1/1 dans son état d’origine, tel qu’il fut proposé à la clientèle lors de sa commercialisation. Non en fonction de l’évolution de la réglementation au cours de sa conservation. Pour être plus précis, et par exemple, un modèle de 1939 doit être reproduit tel qu’il était commercialisé en 1939, non comme il devait être équipé pour pouvoir rouler en 1980 ou plus tard. Il en ira de même pour un modèle commercialisé en 1952. Sa reproduction au 1/43ème devrait le représenter tel qu’il était en 1952, non comme on pouvait le retrouver sur nos routes en 2011, avec d’éventuels accessoires hétéroclites et/ou anachroniques.

 

 

     Encore de l’inédit en production industrielle cette quinzaine avec cette Dauphine. Non, il ne s’agit ni d’une Renault (mais bel et bien d’une Berliet) ni d’une variante de la Peugeot 402. Bien que cette Dauphine en reprenne la carrosserie avec une partie avant plus classique et traditionnelle que celui en fuseau d’origine. Pourquoi Dauphine ? Parce que… Dauphiné. Donc, cette Dauphine aux faux airs de 402, et pour cause, vient combler un vide en nous proposant un modèle peu connu du grand public.  

     Pourtant le plaisir de la tenir en main pour la détailler est gâché par une série de petits détails irritants au nombre desquels je citerai en premier le montage très approximatif des phares, qui, sur l’unique exemplaire disponible chez mon pressier – ce qui est un véritable handicap et un frein aux ventes – sont très mal emboités et du coup trop hauts par rapport au jonc de chrome courant sur les volets du capot moteur. De plus, celui de droite est atteint d’un fort strabisme convergeant. La voiture semble loucher. Je poursuivrai avec les vitrages affleurant, qui, lorsqu’ils sont réussis, augmentent le réalisme de la miniature. Mais ici aussi, l’à peu près est de sortie pour la vitre de custode côté droit, qui donne l’illusion qu’elle est entrebâillée ! Je terminerai par ce qui m’horripile de plus en plus dans la reproduction de modèles anciens mal sélectionnés…  

     La reproduction d’éléments ajoutés au fil des ans et qui n’existaient pas à l’origine du véhicule. Le rétroviseur extérieur, côté gauche. Mais surtout, la kyrielle de feux arrière qui n’a pas du tout de raison d’être. Où les ont-ils trouvés ? Sur un modèle circulant dont la signalisation électrique a été mise au goût du jour de la réglementation. Et même au-delà ! Les feux sur les ailes et ceux fixés sur le pare-chocs arrière, n’ont pas leur place sur ce modèle qui ne disposait, d’origine, que de ceux placés au-dessus de la plaque d’immatriculation.  

     A tout vouloir reproduire, pourquoi manque-t-il alors les deux catadioptres placés sous ledit pare-chocs, de part et d’autre de ses butoirs, que l’on peut voir sur les photos du modèle qui a servi à la réalisation de cette miniature ? Il serait temps que ceux qui sont en charge de ce travail se penchent sérieusement sur le sujet. D’avance merci.  

     Autre critique concernant le modèle qui est devant moi : la présence de traces blanchâtres entre le pare-chocs avant et le phare gauche, comme s’il y avait un début de réaction chimique entre les pièces (?).   

     Pour le reste, nous bénéficions d’une bonne reproduction des lignes et volumes de la vraie, avec des jantes de roues assez réalistes mais une garde au sol que je trouve un poil trop généreuse. La gravure est de bonne facture avec les gongs de portières juste assez saillants. Il y a même le dessin des puits des flèches de direction juste devant les portières avant. Le pavillon comporte un toit ouvrant par coulissement, non fonctionnel. A l’intérieur, le mobilier caramel est bien détaillé. Il est identique à celui de la Peugeot 402, avec sa banquette avant dotée d’une barre de maintien à usage des passagers arrière. La planche de bord est bien dessinée et comporte, outre le volant et le levier de vitesse, la poignée du frein à main placée entre le volant et la portière ? Le soubassement est détaillé.

 

RENAULT Fuego GTX de 1980

Ixo/Hachette/AutoPlus – collection Classiques de l’automobile, n° 60

Cela fait déjà plus d’un lustre que la Fuego proposée par Ixo figure dans de nombreuses collections particulières puisqu’elle fit sa première apparition dans la collection espagnole Nuestros queridos coches años 80 sous le n° 23 (cf. le n° 104 de Collec’Hebdo 43 daté du 06 août 2007) avant d’être rejointe par sa déclinaison française dans la collection des Voitures d’antan, n° 89 (cf. le n° 105 de Collec’Hebdo 43 daté du 13 août 2007. Ce bref rappel historique pour signaler que malgré le temps écoulé, cette nouvelle représentation du coupé Fuego souffre toujours d’une plage trop étroite à la base du pare-brise pour être vraiment réaliste. Je rappelle à ceux qui ne l’ignoreraient encore, que sur le modèle de la collection espagnole cette plage était inexistante. Les essuie-glaces étant fixés à même le capot moteur. Heureusement que sur le modèle destiné au marché français,  une légère modification y a été apporté avec l’apparition de cette plage, mais manquant de largeur. C’est celle-ci que l’on retrouve aujourd’hui dans une livrée bleu foncé métallisé.  Il restitue d’honnête manière les lignes et volumes arrondis de l’original. Ayant rappelé la mauvaise représentation de la base du pare-brise, je me contenterai d’écrire que le traitement du reste de l’ensemble de la carrosserie est fort correct avec de belles pièces rapportées très fines et correctement colorées. Les monogrammes figurent au bas des panneaux de custode et à l’arrière. De plus les bandes nervurées qui courent sur les flancs et l’arrière sont bien reproduites. Les roues sont réussies et fidèles correspondent bien à la version GTX. Le mobilier intérieur est entièrement noir mais l’on peut tout de même constater la présence des quatre places offertes par ce coupé. A noter (économie oblige ?!?) l’absence de cadrans sur le tableau de bord, alors que ceux-ci étaient présents sur les présentations antérieures. Le soubassement est peu détaillé.

 

SOMUA JL19 de 1959

Ixo/Altaya – collection Camions d’autrefois, n° 60

Retour de Jojo le mérou dans nos collections avec ce soixantième modèle de cette collection. Nous l’avions déjà rencontré sous le n° 30 dans une livrée verte aux couleurs du pétrolier BP en version citerne à carburants. Aujourd’hui dans une livrée jaune orangé et associé à un fourgon Gondrand. Nous retrouvons donc la cabine fort réussie dans le rendu de ses lignes et volumes avec son imposante calandre bleue, arborant l’écusson de la marque en son centre. Cette fois-ci, le pare-chocs avant, toujours doté d’une attache, affiche la plaque bleue affichant le département d’attache du camion, en l’occurrence la Haute Vienne. Cette cabine est dotée de toute la signalisation lumineuse de la vraie, correctement colorée. L’intérieur de la cabine comprend la banquette double pour les passagers et le siège conducteur. Les contreportes sont détaillées. Les cadrans du tableau de bord semblent absents. Les jantes des roues avant sont fidèles aux vraies. La partie fourgon est archi connue pour avoir été déjà utilisée à moult fois depuis le n° 01. Je ne m’étendrai pas sur elle. Le châssis est classique et la roue de secours de retour.

 

VOLKSWAGEN Polo S2000 – Rallye d’Ypres 2007

Equipage Freddy Loix/Robin Buysmans (abandon)

Ixo/Altaya – collection Passion du rallye, n° 52

Cette Polo S2000, outre sa présentation rallye d’Ypres 2007, présente l’intérêt pour moi de ne pas déjà figurer dans ma collection, même en version civile. Ce qui compense partiellement son achat.  Ses lignes, volumes et livrée gris argenté métallisé sont fidèles. La décoration semble complète avec la présence de multiples stickers dont certains sont peu visibles, notamment ceux placés juste au dessus des optiques avant. Les roues sont dotées de jantes à rayons laissant voir les disques de freins et leurs étriers. La lunette arrière est surmontée d’un aileron. Les feux arrière sont bien dessinés et correctement colorés. La sortie d’échappement est constituée par une pièce rapportée bien creusée qui traverse le bouclier arrière. A l’intérieur nous retrouvons le mobilier habituel de cette collection : arceau-cage, sièges baquets avec têtière et harnais, extincteur et roue de secours. Le soubassement est détaillé, confirmant que l’on est bien en présence d’une voiture à transmission intégrale.

 

 

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 11:48
 
n° 353 du 14 mai 2012
 

Modèles boutiques

BENTLEY S1 Continental Fastback de 1957

Oxford – réf. BCF002

Au premier abord, ce coupé Continental fastback ressemble beaucoup à celui proposé jadis par Dinky alors qu’il en diffère par le dessin de ses profils. En effet, celui reproduit par Dinky était un type R carrossé par Mulliner, alors que celui présenté aujourd’hui représente un type S1. La différence esthétique principale se trouvant dans le tracé de la ligne de fuite des ailes avant, quasi horizontale sur le type S1 alors qu’elle retombait sur le type R avant d’atteindre l’aile arrière. Une autre se trouvant dans la forme moins arrondie de la vitre latérale arrière. Ceci écrit, les lignes et volumes de l’original sont bien au rendez-vous et bénéficient d’une belle livrée bleu foncé. La présentation reste d’un bon niveau malgré un prix encore maîtrisé par ce réducteur. Pour combien de temps encore ? Les entourages des vitrages sont soulignés par une peinture métallisée. De fins essuie-glaces chromés sont posés sur le pare-brise. La haute calandre est elle aussi chromée, et noircie. Elle est constituée par une pièce rapportée surmontée de l’emblème de la marque. Tout comme les petites grilles la reliant aux antibrouillards. Les quatre optiques sont rapportées, et en plastique. Seules les principales sont serties de chrome. Les grandes roues, toute simples, sont d’un diamètre correct. Les poignées de portière, rapportées et chromées, ont un dessin original. Outre l’écusson Bentley gravé sur le coffre, celui reçoit une poignée d’ouverture rapportée et chromée. Les feux arrière sont eux aussi rapportés et chromés. Ils sont seulement peints. Mais une bizarrerie sur cette voiture : son immatriculation. Pourquoi l’avoir dotée d’une immatriculation française récente et avoir gardé les lettres GB juste au-dessus ? L’intérieur de l’habitacle est brun foncé, lui donnant l’impression vieux cuir. Si la gravure est détaillée, la planche de bord est dépourvue de tout cadran alors que leurs emplacements sont dessinés. Le soubassement est détaillé et propose une sortie d’échappement chromée et creusée. La Continental R type fastback carrossée par Mulliner en vidéo.

 

MITSUBISHI new Outlander de 2011

Vitesse – réf. 29334

Cette version restylée de l’Outlander, recevant un avant plus moderne, semblable à celui de son petit frère l’ASX, nous est proposée dans une réplique aux lignes, volumes et livrée fort ressemblants. A noter que ce modèle propose un haut de pare-brise surteinté bleu-vert. Les essuie-glaces sont en plastique noir. La partie supérieure de la calandre arbore le logo aux trois diamants de la marque, photodécoupé et chromé. Le trapèze de la calandre est serti d’un chrome. Tout comme les optiques inférieures. Les blocs supérieurs, sont rapportés, en plastique et correctement colorés. Le dessin en étoile des jantes alliages est réaliste et laisse voir les disques de frein et leurs étriers. La lunette arrière est dotée de son essuie-glace, d’une grille de désembuage très discrète et arbore le monogramme 4WD à sa base. Par contre, point de trace du troisième feu stop. Par contre le logo aux trois diamants est bien présent au-dessus de la plaque d’immatriculation, photodécoupé et chromé. Tout comme le sont les deux monogrammes Mitsubishi et Outlander de part et autre de celle-ci. Les feux arrière, rapportés et en plastique, sont peu colorés, suivant la tendance actuelle. Seuls les feux de brouillard placés dans le bouclier sont rouges. Le mobilier intérieur est gris foncé, placé dans un environnement noir. Sa gravure est très réaliste et propose une version à sept places sur trois rangées de sièges. La planche de bord et la console centrale sont très détaillées. Le soubassement est lui aussi bien détaillé avec une double sortie d’échappement chromée et creusée.  L’Outlander en vidéo.

 

PEUGEOT 504 pick-up 4x4 par Dangel de 1980

Norev- réf. 475450

Les véhicules de sapeurs-pompiers sont très rares dans ma collection, axée sur les voitures de Monsieur Tout-le-monde. Mais là, j’ai succombé à sa présentation, vu que ce pick-up 504 était sorti de sa boite et était exposé sur le comptoir. Ce ne sont pas ses lignes et volumes, rendus de façon assez moyenne qui m’ont séduit. Mais la finesse des pièces rapportées le personnalisant. En effet, la gravure des parties métalliques composant la carrosserie manque de finesse et de lecture, notamment au niveau des contours du haut des portières. Et que penser de la représentation des poignées desdites portières, seulement soulignées d’un trait de peinture alu ? Par contre, les parties en plastique jouissent d’une belle restitution. Outre les essuie-glaces et les rétroviseurs extérieurs, en plastique noir, c’est principalement tout ce qui constitue le chargement du plateau et les protections avant et arrière qui est concerné. A commencer par l’armature de protection de la face avant avec grille très fine devant les phares. Le treuil électrique fixé sur le pare-chocs. Le dessin des jantes est fidèle. A l’arrière, l’abattant (articulé) arbore une large gravure du monogramme Peugeot qui en surplombe deux plus petits : 504 et Dangel 4x4 phototamponnés. Les feux arrière, rapportés en plastique bien coloré, sont eux aussi protégés par une grille très fine fixée sur une barre anti-encastrement. La cabine accueille une banquette trois places marron derrière une planche de bord noire très détaillée avec, outre le tableau de bord, un équipement radio.  Les contreportes sont bicolores, marron et noir. Le plateau est occupé par une petite citerne surmontée d’une échelle, d’un tuyau sur dévidoir, deux petits projecteurs, un gyrophare bleu et d’un haut parleur. Il y a aussi une motopompe. Une fois procédé à l’abaissement à l’horizontale de l’abattant arrière, il est possible de découvrir les commandes de la petite motopompe embarquée. Le soubassement est bien détaillé, en quasi 3D, mettant bien en évidence l’aspect 4x4 de ce pick-up. Il y a même une ligne d’échappement alu rapportée. Le pick-up 504 4x4 par Dangel en photos.

 

TATRA 613 de 1976

Ist Models – réf. IST138

Voiture emblématique de l’ex République Tchécoslovaque, la 613 proposée par Ist models était de conception originale puisqu’elle était du type tout à l’arrière avec un gros moteur V8 placé juste derrière la banquette arrière. Les lignes et volumes de cette imposante voiture, surtout utilisée par les dignitaires du régime de l’époque, sont bien rendus et bénéficient d’une belle présentation avec chromes rapportés. De très fins essuie-glaces, en plastique noir, se trouvent placés à la base du pare-brise ? Le capot moteur est nervuré et comporte bien les deux grilles d’aération devant ledit pare-brise. La face avant, dépourvue de calandre – et pour cause – est barrée d’un trait de chrome de part et d’autre de l’écusson Tatra. Les quatre optiques principales sont rapportées et serties de chromes. Par contre les clignotants latéraux ne sont que gravés et peints. Les antibrouillards, placés sous le pare-chocs sont seulement métallisés. Le dessin des enjoliveurs de roue est très fidèle. Tout comme celui des poignées des portières. Les passages de roue arrière sont pourvus de bavettes. La lunette arrière est pourvue d’une grille de désembuage. Le capot moteur est bien nervuré pour représenter la grille de la vraie. Il affiche aussi l’écusson de la marque et le cartouche affichant le monogramme T613 constitués par des pièces phototamponnée, côté droit. Alors que côté gauche, le sigle V8 est chromé et photodécoupé. Dommage que sur ce modèle, pourtant vendu en boutiques, et au prix y afférant, l’on doive se contenter de feux arrière seulement métallisés et peints ! Le dessin du mobilier intérieur, noir et beige, est assez simple. Les accessoires des contreportes sont soulignées d’un trait de peinture alu. Tout comme les pédales du pédalier. Le tableau de bord affiche ses nombreux cadrans. Le soubassement est détaillé et met en évidence la double sortie des échappements, bien creusée. La 613 en vidéo  et son moteur V8

 

ZASTAVA Yugo 45 de 1980

Ist models – réf. IST

Avec ses faux airs d’Autobianchi A112 de trois quarts avant et de Golf I de trois quarts arrière, cette Yugo 45 aurait tout pour séduire le collectionneur de modèles exotiques. Mais c’était sans compter sur cette monte de roues hypertrophiée qui en abime la silhouette et le profil. C’est bien dommage et fort regrettable. D’autant qu’outre un bon respect des lignes et volumes de l’original, ce modèle bénéficie d’une présentation comme je l’aime, avec une jolie peinture et surtout une gravure très fine et bien visible. Et puis il y a la finition, soignée, avec de très fins essuie-glaces noirs. Des logos et monogrammes phototamponnés, bien à leurs places. Une grille d’aération entourée de son bossage coiffe le capot moteur. La large calandre est mise en valeur par une peinture alu. Les phares, clignotants avant et feux principaux arrière sont représentés par des pièces rapportés, en plastique correctement coloré.  Les poignées de portières, bien dessinées, sont soulignées de noir. Les jantes des roues sont réalistes (à l’exception de leur trop grand diamètre). Un très fin essuie-glace est fixé sur le hayon arrière. Le feu de brouillard et celui de recul ne sont que peints. L’intérieur, au mobilier très simple, est gris souris foncé. La planche de bord aux formes cubiques est détaillée. Les cadrans du tableau de bord sont là ainsi que les accessoires des contreportes, peints alu. Le soubassement n’est pas détaillé, à part le tracé très biscornu de la ligne d’échappement dont la fin est rapportée et creusée. La Yugo 45 en photos.

 

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 12:02
 
n° 352 du 07 mai 2012
 

Modèles presse

Semaine du 23 au 29 avril 2012

AUSTIN-HEALEY Sprite frogeye de 1959

Ixo/Hachette/AutoPlus – collection Classiques de l’automobile, n° 59 

Cette Sprite, n’est autre qu’une reprise de celle proposée en son temps dans la collection des Voitures d’antan, n° 80 et présentée dans le n° 85 de Collec’Hebdo 43 du 26 mars 2007. C'est-à-dire il y a un lustre ! J’en reprendrai donc la présentation, sans en varier une appréciation, seulement quelques mots : ce cabriolet  nous restitue pleinement l’allure amusante de l’original. L’avant est réussi avec ses gros phares surmontant une calandre enjouée d’assez bonne facture et un pare-chocs très bas. Le pare-brise est sobrement représenté par une pièce de plastique dont les bords sont alu.  Le profil est respecté et il y a même, sous les portières sans serrure ni poignées, le dessin du trou pour placer le cric en cas de crevaison. Dommage que la taille des pneus soit encore si large et le diamètre des jantes trop petit. L’arrière est lui aussi très fidèle avec ses deux butoirs et le bouchon du réservoir, tous trois chromés. Il y a même le monogramme Sprite au-dessus de l’immatriculation. Mais ce qui fait le charme particulier de cette miniature, c’est qu’elle nous est proposée en version recouverte d’un cache tonneau. C'est-à-dire que seule la place du pilote est accessible. Cela permet de voir un intérieur bordeaux du plus bel effet avec de beaux cadrans sur la planche de bord.  Le soubassement est un peu détaillé. 

 

A noter que ce modèle ne fera pas – lui non plus - double emploi avec celui badgé Solido car, outre le fait que ce dernier est complètement ouvert, le Solido est avec conduite à droite.

 
Semaine du 30 avril au 06 mai 2012

CITROËN U23 – eau minérale Charrier

Ixo/Altaya – collection Camions d’autrefois, n° 59 

Comme le Citroën type 23, n° 54 de cette même collection, le modèle proposé n'a pas, à mes yeux, sa place dans cette collection. De part ses dimensions, il aurait eu sa place dans celle des Camionnettes d'antan.

Pour la petite histoire, cette marque d’eau minérale se fit connaître du grand public à l’époque où Brigitte Barbot (B.B.) était amoureuse de Jacques Charrier, qu’elle épousa et dont elle eut un fils. D’où le slogan, jeu de mots, « Bébé aime Charrier ».

 

PANHARD CD Coach de 1962

Ixo/Altaya – collection Voitures françaises d’autrefois, n° 08 

Il y avait longtemps qu’une collection presse ne m’avait procuré autant de plaisir en découvrant un nouveau modèle. Depuis celle dédiées à Simca, pour être plus précis. En effet, ce coach CD, que je vous présente aujourd’hui, n’avait pas fait l’objet d’une représentation industrielle, me semble-t-il jusqu’à présent. Il vient combler un vide dans ma collection avec ses lignes, volumes et présentation soignés. D’autant plus que le grain de sa peinture métallisée s’avère assez fin et flatteur. Deux fins essuie-glaces chromés s’occupent du pare-brise. Les optiques principales sont serties de chrome. La prise d’air sur le capot est prolongée par un bossage bien proportionné. Elle est précédée du monogramme Panhard, phototamponné mais placé la tête en bas !  Les deux éléments du pare-chocs et les deux butoirs sont rapportés et chromés. Ces butoirs devraient être plus verticaux. Et il manque, au moins, la reproduction de la petite prise d’air rectangulaire sous le pare-chocs, devant la roue droite. Les clignotants, peints, devraient être blancs.  Les feux de positions et les boutons de portière sont présents. Le dessin des jantes est réussi. De petits enjoliveurs centraux et chromés sont placés dessus. A l’arrière, même commentaire en ce qui concerne les éléments du pare-chocs et les butoirs. Le couvercle du coffre arbore le monogramme Panhard, placé correctement cette fois-ci. La serrure est présente sur l’aile arrière droite, ce qui indique une ouverture vers la gauche. Une double sortie d’échappement émerge de sous la carrosserie.  Le pavillon est creusé en son milieu, un peu à la manière des productions du carrossier italien Zagato. Le mobilier de l’habitacle est présenté dans un habillage rouge foncé. Il est bien gravé.  Le tunnel de servitude supporte bien le levier de vitesse mais ne devrait pas avoir de levier de frein à main. Ou du moins une commande quelconque. En effet, le frein à main se trouvait sous le volant et été constitué par une poignée. Ce qui m’amène à la planche de bord qui aurait due être noire et non caramel. Beau volant à trois branches. Par contre, je ne comprends pas, qu’une fois encore, le soubassement nous présente le dessous d’une voiture à transmission classique : moteur et boîte de vitesse à l’avant, arbre de transmission et pont et roues arrière motrices, alors que les Panhard d’après guerres étaient des voitures de type traction avant et mues par de petits bicylindres à plat de type boxer. Carton rouge, cela va de soi pour cette erreur grossière.  

NB – Cet exemplaire souffre, comme d’autres, d’un problème de fixation des vitrages qui a occasionné deux bosses sur le pavillon, côté gauche, au niveau des rivets. J’espère qu’il en sera autrement sur les modèles à venir.

 

Modèles boutiques

Spécial nouveautés PSA

CITROËN C4 Aircross de 2012

Norev – réf. 155460

Proposé en finition Exclusive, ce C4 Aircross représente l’un des deux modèles proposés par PSA, dérivés de l’ASX de Mitsubishi. Ses lignes, volumes et présentation, sont fidèles à ceux de l’original, selon les standards actuels. Les larges chevrons de la partie supérieure de la calandre sont rapportés et chromés. Ils sont encadrés par des blocs optiques assez réussis. Par contre, je n’en dirai pas autant des bandes de LED verticales, faisant fonction de feux de jour, qui ne sont représentées que par un trait de peinture. La grille intégrée dans le bouclier est bien dessinée. Les deux feux additionnels qui l’encadrent sont rapportés, en plastique. Les coques des rétroviseurs extérieurs intègrent bien les rappels des clignotants. Le dessin des jantes alliage est très fidèle et laisse voir les disques de frein et leur étrier. Si les barres de toit et les joncs de bas de caisse ne sont que peints alu, le jonc de chrome qui court sous les vitrages latéraux et celui du panneau de custode (gravé du monogramme et du logo Aircross), sont, eux, bien rapportés et chromés. Le hayon arrière reçoit, outre le petit essuie-glace de la lunette arrière, le troisième feu stop, peu visible sous l’amorce de béquet surmontant ladite lunette. Il affiche les doubles chevrons et le monogramme Citroën, en son milieu. Mais aussi les monogrammes C4 et Aircross sous la partie centrale des feux arrière. Chevrons et monogrammes, photodécoupés et chromés. Le tout étant souligné par un large jonc chromé  intégrant la poignée d’ouverture. Le dessin des blocs des feux arrière, style boomerang est fidèle et correctement coloré. Les feux de brouillard  sont présents sous le bouclier. Si le mobilier intérieur bénéficie d’une bonne gravure, celle-ci est rendue peu visible en raison de sa présentation quasi noire, conforme à l’originale et a un vitrage intégral avec surteinte pour toutes les vitres arrière. A noter que la fixation des rétroviseurs latéraux, débordant à l’intérieur de l’habitacle, donne l’impression d’être en présence de rétroviseurs à réglage manuel, alors qu’il est électrique. Il y a un ciel de pavillon tout autour du toit vitré. Le soubassement est détaillé et permet de voir que ce C4 Aircross est présenté en version 4x4. La sortie d’échappement est cachée juste devant la jupe arrière. Le C4 Présentation  L’Aircross en vidéo.

 

PEUGEOT 208 Féline (3 portes) de 2012

Norev – réf. 472800 

Après la version 5 portes, en finition Allure, présentée dans le n° 351 de la semaine dernière, voici aujourd’hui la 208 dans sa version 3 portes, mais en finition supérieure, dite Féline et dans sa livrée bleu virtuel. Ce n’est pas moi que le dit, mais bel et bien Peugeot. Recourant aux standards actuels de reproduction, c’est dire si ses lignes, volumes et coloris sont fidèles à l’original et que ce modèle bénéficie d’une présentation soignée.  Ainsi, à l’avant le lion qui figure sur le capot est chromé, rapporté et photodécoupé. Le dessin des blocs optiques est assez réaliste. La calandre flottante est constituée par une pièce rapportée gravée et chromée à sa périphérie. Il y a même le petit aplat marqué Peugeot juste sous le lion. Les antibrouillards sont eux aussi rapportés et sertis de « chrome mat ».  Le bas des vitrages latéraux est complété par un fin jonc chromé qui les souligne et se termine en faux cartouche sur le panneau de custode. Son tracé est très fidèle et se veut la reprise de ceux figurant sur la 205 GTI. Le dessin, très travaillé, des jantes alliage correspond bien à la finition Féline. Il laisse voir les disques de frein et leurs étriers. Le dessin des feux arrière est réussi et leur coloration très acceptable. A noter que si ces deux blocs et le feu de brouillard implanté au centre du bouclier arrière, sont constitués par des pièces en plastique rapportées, le troisième feu stop, placé au-dessus de la lunette arrière, n’est que peint. L’essuie-glace de cette lunette surplombe un cartouche chromé gravé Peugeot. Il y a aussi un monogramme chromé et photodécoupé 208 placé entre les feux du côté droit et la plaque d’immatriculation. Laquelle est surmontée du lion, chromé et photodécoupé, lui aussi. Le mobilier de l’habitacle est noir. Sa vision est facilitée par la présence d’un toit vitré précédé d’un large chrome, comme sur la nouvelle Citroën C3. Il jouit d’une belle gravure où le nouveau tableau de bord et l’écran GPS intégré sont mis en évidence. A noter que si, sur ce modèle, il n’y a pas de représentation des ceintures de sécurité, il y a un ciel de pavillon. Le soubassement est un peu détaillé. Présentation La 208 3 portes en vidéo ou encore

 

PEUGEOT 4008  de 2012

Norev – réf. 474800

Après le C4 Aircross voici l’autre modèle proposé par PSA, lui aussi dérivé de l’ASX de Mitsubishi : le Peugeot 4008. Partageant la même base que les deux autres, il ne s’en distingue pas moins par un dessin de carrosserie spécifique.  Ses lignes, volumes et présentation, sont fidèles à ceux de l’original, selon les standards actuels. La large calandre flottante bénéficie d’une belle gravure et est sertie par un jonc chromé rapporté qui est gravé en sa partie supérieure en méplat du monogramme Peugeot. Au-dessus, le lion de la marque est lui aussi chromé et photodécoupé. Les blocs optiques sont assez bien restitués. Ils sont soulignés par des éléments chromés et rapportés encadrant de petites prises d’air. Les optiques additionnelles placées sous le bouclier avant, sont elles aussi rapportées mais en plastique. Les coques des rétroviseurs extérieurs intègrent bien les rappels des clignotants. Le dessin des jantes alliage est très fidèle et laisse voir les disques de frein et leur étrier. Si les barres de toit et les joncs de bas de caisse ne sont que peints alu, le jonc de chrome qui court sous les vitrages latéraux est, lui, bel et bien rapporté et chromé. Le hayon arrière reçoit, outre le petit essuie-glace de la lunette arrière, le troisième feu stop, peu visible sous l’amorce de béquet surmontant ladite lunette. Il affiche le lion et le monogramme Peugeot, en son milieu. Mais aussi le monogramme 4008 sous la partie centrale des feux arrière droit. Lion et monogrammes, photodécoupés et chromés. Le tout étant souligné par un large jonc chromé  intégrant la poignée d’ouverture (mais sans reproduction de la petite caméra de vision arrière). Le dessin des blocs des feux arrière est fidèle et correctement coloré. Les feux de brouillard  sont présents sous le bouclier. Si le mobilier intérieur bénéficie d’une bonne gravure, celle-ci est rendue peu visible en raison de sa présentation quasi noire, conforme à l’originale et à un vitrage intégral avec surteinte pour toutes les vitres arrière. A noter que la fixation des rétroviseurs latéraux, débordant à l’intérieur de l’habitacle, donne l’impression d’être en présence de rétroviseurs à réglage manuel, alors qu’il est électrique. Il y a un ciel de pavillon tout autour du toit vitré. Le soubassement est détaillé et permet de voir que le 4008 est un 4x4. La sortie d’échappement est cachée juste devant la jupe arrière. Présentation Le 4008 en vidéo.

 

 

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 12:16
 
n° 351 du 30 avril 2012
 
Ce numéro, à l’apparence tout aussi ordinaire que ceux qui l’ont précédé, présente cependant pour moi, un certain intérêt, car le tout dernier modèle qu’il vous présente aujourd’hui est en fait le 2.000 ème depuis le premier numéro de Collec’Hebdo 43 paru le 12 août 2005. (aujourd’hui CH43).
 

Modèles boutiques

 

PEUGEOT 208 (5 portes) de 2012

Norev – réf  472801

Encore peu vue sur nos routes ou dans nos rues, la 208 est déjà disponible en miniatures, en version 5 portes, grâce à Norev qui nous la propose dans sa livrée autrefois baptisée cuisse de nymphe, telle qu’elle était visible lors du salon de Genève 2012. C’est dire si ses lignes, volumes et coloris sont fidèles à l’original et que ce modèle bénéficie d’une présentation poussée correspondant à la finition Allure dans la gamme Peugeot.   Ainsi, à l’avant le lion qui figure sur le capot est chromé, rapporté et photodécoupé. Le dessin des blocs optiques est assez réaliste. La calandre flottante est constituée par une pièce rapportée gravée et chromée à sa périphérie. Il y a même le petit aplat marqué Peugeot juste sous le lion. Les antibrouillards sont eux aussi rapportés et sertis de chrome.  L’entourage des vitrages latéraux est complété par un fin jonc chromé qui en fait le tour complet. Son tracé est très fidèle. Le dessin des jantes alliage en étoile à cinq branches correspond bien à la finition Allure. Il laisse voir les disques de frein et leurs étriers. Le dessin des feux arrière est réussi et leur coloration très acceptable. A noter que si ces deux blocs et le feu de brouillard implanté au centre du bouclier arrière, sont constitués par des pièces en plastique rapportées, le troisième feu stop, placé au-dessus de la lunette arrière, n’est que peint. L’essuie-glace de cette lunette surplombe un cartouche chromé gravé Peugeot. Bien que peu visible, il y a aussi un monogramme chromé et photodécoupé 208 placé entre la plaque d’immatriculation et les feux du côté droit. Le mobilier de l’habitacle est gris souris soutenu. Il jouit d’une belle gravure où le nouveau tableau de bord et l’écran GPS intégré sont mis en évidence. A noter que si, sur ce modèle, il n’y a pas de représentation des ceintures de sécurité, il y a un ciel de pavillon. Le soubassement est un peu détaillé. La 208 en vidéo.

 

BMW Série 1 F20 (5 portes) de 2012

Jadi toys pour le compte de BMW– réf. 80 42 2 210 026

Produite pour le réseau BMW cette Série 1 F20 5 portes reproduit fidèlement celle que l’on peut trouver en concessions cette année. Ses lignes, volumes et coloris sont réalistes. Elle représente la version 125i avec ses optiques à paupière bien restituées. La double calandre est rapportée et dotée de chrome. Le dessin des jantes en étoile est réaliste. Leur centre reçoit l’écusson de la marque, que l’on retrouve aussi à l’avant et à l’arrière de la voiture. On peut voir au travers les grands disques de frein avec leurs étriers. Les rétroviseurs latéraux renferment bien les répétiteurs des clignotants.   Si la lunette arrière ne reproduit ni sa grille de désembuage, ni le troisième feu stop, le hayon reçoit le monogramme 125i phototamponné et un essuie-glace. Les feux arrière sont rapportés, en plastique et uniquement rouge avec des traits de peinture alu. La double sortie d’échappement est également alu et bien creusée. Le pavillon est doté d’un toit ouvrant vitré, en position fermée. Tout le mobilier intérieur est noir, à l’exception des cadrans du tableau de bord et d’un élément décoratif de la console central qui est alu. Ce modèle aussi dispose de deux ouvrants. Le hayon se relève pour accéder au coffre. Et comme pour tout nouveau modèle représentant une BMW le capot moteur soulevé permet de découvrir un espace bien rempli et occupé par la mécanique. Malgré les différents caches il est permis de reconnaître nombre d’éléments visibles. Le soubassement est très détaillé au niveau du train arrière, ce qui met en évidence le caractère propulseur de sa transmission. La Série 1 F20 en photos.

 

FERRARI 365 GT4 Daytona de 1969

Kyosho – réf. 05051R

Autant l’écrire tout de suite, ce modèle gagne à être regardé de loin. Je ne vais certainement pas me faire que des amis avec ce qui suit, mais je me devais de l’écrire. A force de la regarder et de la détailler je me rends compte que ce modèle est plein de défauts. C’est surprenant, et pourtant… Tout d’abord, je trouve que si ses volumes sont correctement rendus il en va différemment en ce qui concerne ses lignes. En effet, je trouve que tout l’avant manque de courbure et que la partie sous plastique n’est pas assez inclinée. De plus celle-ci manque d’hauteur car toute la moitié inférieure des quatre phares qu’elle abrite se trouve au-dessous de sa partie inférieure. Ceci semble causé par un bouclier manquant de finesse dans la partie située au-dessus de la prise d’air.  De même ce modèle a une garde au sol trop importante, due certainement au traitement détaillé du soubassement. Puis il y a ces fausses poignées de portières qui n’ont pas lieu d’être. Les pneus sont un peu trop gros. Mais ce qui sauvera ce modèle, c’est sa finition très poussée et soignée. Les entourages des vitrages sont représentés par des chromes rapportés. Les essuie-glaces, très fins, sont photodécoupés. Si les écussons et les différents cartouches, notamment ceux signés Pinin Farina sont phototamponés, le monogramme Ferrari trônant sur le couvercle du coffre arrière est chromé et photodécoupé. Les feux arrière sont très réalistes, correctement colorés et cerclés de chrome. Les quatre sorties d’échappement sont elles aussi chromées et bien creusées. L’habitacle jouit d’un bon traitement malgré sa présentation tout de noir revêtu. La gravure des sièges est fidèle. Le large tableau de bord est très détaillé et précédé d’un fort joli volant sport à jante en bois et branches métalliques. Il reçoit en son centre le célèbre cheval cabré. La console centrale met en évidence la grille de la boîte de vitesses. Et en plus du ciel de pavillon nous avons droit à la reproduction des ceintures de sécurité ancrées sur la plage arrière. ,A noter que ce modèle dispose de deux ouvrants. Le couvercle du coffre soulevé, il est possible de découvrir la petitesse de celui-ci, sans plus. Par contre, le fait de relever le capot moteur révèle une bonne représentation de la mécanique qu’il renferme. Le capot est maintenu en position ouverte grâce à deux vérins fonctionnels. On peut découvrir l’habillage intérieur dudit capot, puis de l’avant vers l’arrière, la radiateur, quelques durit, le moteur proprement dit avec…huit fils de bougies seulement, pour un moteur V12 !?! Et sur les côtés quelques accessoires tels la batterie avec ses fils de cosses où le maître cylindre des freins. Le moteur est estampillé Ferrari côté gauche. Et pour terminer, le soubassement est détaillé en trois dimensions. Un régal pour les yeux… La 365 GT4 Daytona en vidéo.

 

FERRARI 288 GTO de 1984

Kyosho – réf. 05071R

Cette nouvelle Ferrari, est ici une 288 GTO dont les lignes et volumes sont bien restitués et bénéficient d’une belle livrée rouge. Dommage que le traitement de la partie avant, sous le bouclier, bien que peu visible il est vrai, ne soit dotée que d’une signalisation lumineuse peinte. Qu’il s’agisse des ensembles veilleuses-clignotants, que des optiques additionnelles. Si les écussons et les différents cartouches, notamment ceux signés Pinin Farina sont phototamponés, le monogramme Ferrari trônant sur le couvercle du coffre arrière est chromé et photodécoupé. Tout comme d’ailleurs le monogramme GTO placé entre les feux arrière et accompagné du célèbre cheval cabré qui est doré. Feux correctement dessinés et colorés, rapportés en plastique. Le dessin des jantes en étoile est assez réaliste et les roues sont dotées de pneus de taille raisonnable.  Ce modèle ne dispose qu’aucun chrome d’agrément. A l’exception toutefois des quatre sorties d’échappement bien creusées.  Le très petit habitacle, bien que tout de noir habillé met en évidence le rouge des deux sièges qui l’occupent. Le volant, noir lui aussi, reçoit l’écusson au cheval cabré en son centre. Les cadrans du tableau de bord sont peu visibles, mais bien présents. Tout comme le ciel de pavillon.  Ce modèle possède deux ouvrants. A l’avant, le couvercle du petit coffre ne révèle rien à son ouverture, sinon une toile mince qui, en fait, recouvre une roue de secours placée derrière le radiateur. Par contre, à l’arrière, le capot moteur se bascule vers… l’arrière et permet de découvrir comment l’espace est quasiment entièrement occupé par la mécanique embarquée. Un vrai fouillis ! Le soubassement est un peu détaillé au niveau des trains roulants. La 288 GTO en photos et en vidéo.

 
2000ème modèle présenté

ALFA-ROMEO 500 Race Car transporteur Scuderia Alfa Romeo de 1950

Exoto – réf.  EXO 00002  (exemplaire A 2401)

Je me suis fait un vrai plaisir en me procurant ce camion. Et première surprise lors de sa réception : le volume et la qualité de son contenant, qui à lui seul devrait valoir le prix payé. Et j’en ai pour son poids car il s’avère assez lourd. Faut dire que c’est un camion made in USA… Ses lignes et volumes sont très finement reproduits et jouissent d’une belle livrée bordeaux aux couleurs d’Alfa-Romeo. Le tout est soutenu par une très belle gravure et une finition de bon niveau. Les encadrements des vitrages de la cabine sont soulignés d’un trait de peinture alu. De très fins essuie-glaces pendent au-dessus des deux éléments du pare-brise. La longue charnière des volets du capot moteur est rapportée et chromée. Tout comme le motif ornant le sommet de la calandre. Il en est de même pour les rétroviseurs latéraux, les poignées des portières et autres ouvrants. Ainsi que pour les obus des phares et les gabarits. La calandre, rapportée est frappée du monogramme Alfa-Romeo photodécoupé.  Les roues sont dotées de très belles jantes de type artillerie, bicolores et finement détaillées. Les pneus sont bien sculptés et portent la marque Pirelli gravée sur leurs flancs. Les marchepieds sont recouverts d’une mousse antidérapante. Une belle sortie d’échappement émerge à l’arrière gauche du camion.  Les feux arrière sont tout simples, rapportés en plastique et rouges. Ils sont au-dessous de deux portes qui s’ouvrent, à l’aide d’une fine poignée. Celle-ci commande une tige verticale qui assure leur blocage en position fermée. Leur ouverture permet de découvrir le bel aménagement intérieur permettant le transport d’une voiture. Les cloisons sont tapissée de bois et supportent de chaque côté une longue étagère soutenue par des équerres. Le planche, lui aussi en bois est doté de part et d’autre d’une rampe pour rehausser la voiture transportée. Ce qui permettra de glisser sous celle-ci les deux rampes d’accès amovibles qui s’y trouvent entreposées. L’habitacle est lui aussi très détaillé avec son imposant volant à quatre branches, placé à droite ; le long levier de vitesse juste à côté et devant la banquette où trois personnes peuvent prendre places. La cloison qui sépare cabine et chargement est vitrée. Le soubassement est lui aussi bien détaillé et montre un châssis en 3D avec les roues arrière jumelées. Il y a aussi une roue de secours arrimée sous le plancher.

 

 

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 12:22
 
n° 350 du 23 avril 2012
 

Modèles presse

Semaine du 09 au 15 avril 2012
Aucun achat de modèles presse.
 

Semaine du 16 au 22 avril 2012

OPEL Kadett de 1983

Ixo/Hachette/AutoPlus – collection Classiques de l’automobile, n° 58 

Le nouvel opus de cette semaine n’est autre qu’une reprise du moule de la Kadett proposée en son temps avec une livrée jaune citron dans la collection espagnole Nuestros queridos coches años 80, n° 32 (1). Nous retrouvons donc des lignes et volumes assez réussis  mais peu visibles sous cette livrée assez sombre et à la gravure   trop discrète, notamment au niveau de la découpe du hayon arrière. Pourtant la finition reste d’assez bon niveau avec des essuie-glaces avant et arrière rapportés, en plastique noir, une belle grille de calandre et des feux avant et arrière, rapportés, en plastique et correctement colorés. Les jantes sont dépourvues d’enjoliveur dont le dessin correspond plus à celles équipant les Chrysler et autres Talbot Horizon ou 1307/1308 (2). Le bas du hayon affiche les monogrammes phototamponnés Kadett 1.6S et Opel.  La lunette arrière est dotée d’une très fine grille de désembuage. Une question au passage : est-ce en raison du volume produit que les modèles presse, comme cette Kadett, bénéficient encore aujourd’hui de feux arrière rapportés en plastique et correctement colorés, alors que les modèles boutiques commencent à recevoir de plus en plus de feux arrière métallisés et peints ?  Le mobilier intérieur jouit d’une belle gravure et d’une présentation gris souris. Toutefois la planche de bord est noire et dépourvue de toute représentation du tableau de bord, vide. Le soubassement n’est pas détaillé.  

_ (1) et (2) NB – J’ai en son temps cannibalisé la Kadett espagnole (la jaune) en prélevant les roues d’origine pour les monter sur une Horizon française, car plus proches de la réalité que celles montées par Ixo sur cette dernière. Ce sont donc les roues de l’Horizon que vous voyez sur ces photos et qui se rapprochent davantage des jantes qui équipaient réellement les Opel Kadett.

 

SAVIEM SM 240 de 1972

Ixo/Altaya – collection Camions d’autrefois, n° 58

Une nouvelle cabine ! Cela faisait longtemps que l’on n’y avait plus droit. D’accord, elle ressemble fort à celle des deux autres Saviem, le pinardier et la benne à ordures. Mais ici, c’est la version allongée avec vitra arrière presque carrée et couchette à l’intérieur.  Nous retrouvons donc des lignes déjà connues mais avec un volume plus généreux. L’ensemble est réussi avec une présentation soignée et une décoration discrète et réaliste. L’avant reçoit ses trois essuie-glaces, rapportés et alu. Tout comme les larges rétroviseurs latéraux. La calandre est bien dessinée et dotée du losange et du monogramme SM240 que l’on retrouve phototamponné sur les portières. Les ailes ont bien leur retour intégré. A noter que cette cabine est hermétiquement close, si je peux m’exprimer ainsi. Je veux dire par là que la vitre conducteur est présentée fermée. Ce doit être une première dans cette collection.  Et puisque j’évoque ce détail, autant poursuivre avec le mobilier de cette cabine, composé de deux sièges marron encadrant le coffrage du moteur et d’une couchette. La partie fourgon est bien détaillée et propose deux profils aux ouvertures différentes : une seule, et très large, sur le côté droit, multiple côté gauche. A l’arrière, double porte au-dessus de feux au découpage original en quartiers.  Disparition de la roue de secours: si le châssis est standard il est dépourvu de sa roue de secours habituelle. Oubli ou économie ? L’avenir nous le dira… J’ai failli l’oublier, la cabine est surmontée d’un groupe thermo réfrigérant détaillé, accompagné de la mention  réglementaire imposée aux transports de ce type.

 

VOISIN C25 Aérodyne de 1934

Ixo/Altaya – collection Voitures françaises d’autrefois, n° 07

Quel retour en arrière avec cette C25. Non, je ne parle pas d’un retour vers la Belle époque. Quoique … Mais d’un retour vers la collection des Voitures classiques (n° 26) proposée naguère, où nous avions eu déjà droit à un autre modèle produit par Voisin, la C28 Ambassade, dans une livrée bordeaux. Toute  aussi originale par le traitement de ses lignes et volumes, cette C25 Aérodyne surprend aussi par ses proportions et par la présence d’une succession de quatre hublots circulaires placés sur son pavillon. J’y reviendrai plus loin. Si les lignes, volumes et livrée sont bien restitués, je serai plus critique en ce qui concerne la représentation des trois petits essuie-glaces très simplistes qui ne sont que gravés (ou collés) sur le pare-brise. Ceux de la C28 étaient plus réalistes. Il y a pourtant une belle calandre verticale aux contours chromés et surmontée de l’emblème de la marque. Les deux barres de liaison avec les ailes sont un peu grossières à mon goût. Les phares sont  rapportés, tout comme les deux éléments du pare-chocs avant. Les flasques des roues sont d’un dessin fidèle ; ils auraient pu être chromés pour plus de réalisme. Les larges marchepieds sont très détaillés, tout comme les bas de caisse avant et arrière. Les petits feux de position latéraux placés sur les ailes avant et arrière sont présents et représentés par de petits bossages peints alu. Certains pourraient s’interroger sur la signification de la présence d’une touche de peinture alu placée au sommet des panneaux du custode. Elle est du à une erreur d’interprétation du réducteur. En effet, sur certaines photos il est permis de découvrir qu’un exemplaire de C25 a été doté de clignotants du type de ceux équipant la 4cv. D’où ma question : pourquoi les avoir représentés ainsi ? Soit il fallait les reproduire en relief ; soit ne rien mettre du tout. Cette dernière possibilité étant la bonne, d’autant plus que les feux arrière, type 2cv Citroën qui équipaient aussi ce modèle, n’ont pas été reproduits, laissant à juste titre, place aux feux arrière d’origine. Revenons à ce curieux pavillon. Celui-ci étant coulissant, il était possible au conducteur de le faire glisser vers l’arrière par-dessus la carrosserie. Les petits hublots circulaires permettaient alors d’assurer un minimum de visibilité au travers de la lunette arrière en fonction de la position de ce pavillon repoussé sur l’arrière. L’habitacle, tabac est visible au travers des vitrages affleurant. Il bénéficie d’une bonne gravure. Il est doté d’une très belle planche bord alu aux nombreux cadrans. Le soubassement est sobrement détaillé.

 

Modèles boutiques

PEUGEOT 308 5portes Allure phase II de 2012

Norev – réf. 473805

Norev nous propose depuis quelques temps la phase II de la 308 dans une livrée noire qui ne permet pas à la photo de mettre les lignes et volumes de l’original en évidence. Surtout qu’en plus, le mobilier intérieur est, lui aussi, entièrement noir. Dommage qu’entre la reproduction de la phase I et celle-ci Norev ait abandonné le chrome pour la peinture alu pour représenter ceux de la vraie. Cela est d’autant plus regrettable pour l’entourage de la prise d’air avant qui fait vraiment « toc ». De même les LED des feux de jours semblent ignorés. Pourtant le lion est rapporté sur une pièce chromée. Le dessin des jantes alliages est réaliste et permet de découvrir les disques de frein avec leurs étriers. De petit diamètre pour les roues arrière. Les pneus sont de type taille basse.  Même remarque pour le jonc de chrome courant sur le hayon qui n’est qu’un simple trait de peinture alu alors que le lion de Peugeot est quand même chromé et photodécoupé. Ce qui n’est pas le cas des monogrammes seulement photocomposés. A noter que celui de Peugeot a migré de la gauche pour le centre ? Pour l’intérieur, par contre et comme sur la vraie, on reprend la même présentation, mais tout en noir.  Ainsi,  le dessin des sièges, tout comme ceux de la planche de bord et de la console centrale sont identiques à ceux de la phase I. Planche et console ornées de nombreux cadrans, du GPS.  Le toit vitré de ce haut de gamme est entouré d’un ciel de pavillon. Le soubassement est détaillé avec une ligne d’échappement alu terminée par une sortie courbée et creuse. La vraie en vidéo.

 

TOYOTA Land Cruiser 200 de 2012

J-Collection – réf.JC126

Voici aujourd’hui le dernier Land Cruiser 200 dans une livrée gris métallisé qui met bien en évidence les lignes et volumes imposants de ce 4x4 japonais. Il jouit d’une bonne gravure et d’une finition soignée avec, notamment, une belle calandre rapportée et chromée. Encadrée par des blocs optiques assez réalistes mais dépourvus d’ampoules orange pour les clignotants. Et parée, en son centre d’un fort beau logo Toyota photodécoupé. Les jantes alliage en étoile laissent voir les disques de freins avec étriers. Jantes dotés de gros pneus larges. En plus des bavettes ce modèle est doté de marchepieds latéraux rainurés. Les vitres latérales arrière et la lunette du hayon sont surteintées. Lunette dotée d’un essuie-glace. Le hayon arbore un logo Toyota photodécoupé au-dessus d’une barre chromée, rapportée et gravée du monogramme Land-Cruiser. Les feux arrière, ainsi que ceux de brouillard, sont en plastique, rapportés et correctement colorés. Les huit places, que permettent les trois rangées de sièges, sont dissimulées par les vitrages teintés. Seuls les deux sièges avant permettent d’imaginer le détail de ceux derrière. Beau rendu de la planche de bord, du poste de conduite (à droite) et de la console centrale. Le soubassement est bien détaillé avec une belle ligne d’échappement terminée par un très beau pot de détente. La vraie en vidéo.

 

 

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 12:37
 
n° 349 du 16 avril 2016
 

Numéro spécial  consacré à nouvelle gamme métal « Premium X » boutiques (1)

 

Le retour au métal a permis à cette marque de proposer ses modèles à moins de 30 euros à condition de faire appel à des sites étrangers, notamment allemands.   

_ (1) voir le catalogue 2012 de Premium X

 

 

Liminaires :

Avant de commencer leur présentation cette petite vidéo pour vous imprégner de l’offre des utilitaires Ford au fil des années 40 à 80. Juste pour le côté documentaire et le plaisir des oreilles.

 

Puis je poursuivrais avec un petit commentaire concernant le niveau de présentation des quatre modèles réunis dans ce numéro. En effet la qualité de leur gravure est de deux niveaux à croire qu’ils proviennent, soit de deux sites différents. En effet y en a deux qui bénéficient d’une bonne gravure, très fine et soignée : la Mustang coupé et le pick-up F100. Et deux autres : Le minibus Econoline et le 4x4 Bronco II, à la gravure quelconque, moins fine et irrégulière avec des oublis par endroits. C’est dommage car cela rompt l’harmonie de cette nouvelle gamme de produits et est la principale cause de la différence de leurs cotations.

 

FORD Mustang coupé de 1965

PremiumX – réf. PRD205 

Comme naguère le break Simca Marly ne devait pas être placé à côté de ses sœurs Beaulieu, Chambord ou Présidence si non il apparaissait bien plus petit qu’elles alors que c’était lui qui était reproduit à la bonne échelle, aujourd’hui c’est ce coupé Mustang de 1965 qu’il vous faudra écarter de ses frères flashbacks trop volumineux. Et oui, ce coupé est bien au 1/43ème et de mêmes proportions que le coupé produit en son temps par Solido. Les deux versions que j’en possède sont dans un tel état d’usage que je n’ose vous les présenter. Les lignes, volumes et coloris sont très réalistes et jouissent d’une gravure fine et d’une finition soignée.  Le pare-brise est doté de fins essuie-glaces métalliques photodécoupés. Le long capot affiche à l’avant le monogramme Ford, chromé et lui aussi photodécoupé. Ce monogramme surplombe une belle calandre guillochée et sertie d’un fin jonc chromé. Elle est traversée par un motif lui-même chromé enserrant le fameux mustang. Le pare-chocs est correctement dessiné avec ses deux faux butoirs. Les optiques et clignotants sont eux aussi rapportés et sertis de chromes. Ce coupé est censé avoir été immatriculé en 1965 en Oklahoma. L’entourage de toutes les surfaces vitrées est réalisé à l’aide de fins joncs chromés. C’est peut-être très fidèle à la réalité mais latéralement cela nuit un peu à l’esthétique de la voiture car l’ensemble réduit trop à l’œil les surfaces vitrées. Mais vous pouvez très bien ne pas partager ce point de vue très subjectif, j’en conviens volontiers. Les ailes avant affichent les monogrammes Mustang et de puissance, toujours chromés et photodécoupés. Tout comme les enjoliveurs des fausses prises d’air des ailes arrière ou encore les poignées de portière rapportés. Il faut y ajouter la très fine antenne de radio placée sur l’aile avant droite et le rétroviseur extérieur gauche. Les roues sont d’un diamètre très réaliste, chaussées de pneu à flanc blanc et équipées de jantes chromées en étoile avec écusson central. Je trouve les pneus un tout petit peu trop larges pour l’époque. A l’arrière le couvercle du coffre reçoit un écusson rapporté et chromé. Les feux sont eux aussi rapportés et sertis par le chrome, mais ils ne sont que peints. Le mobilier intérieur est blanc alors que planche de bord, console centrale, plage arrière et haut des contreportes sont rouges. Les petits sièges sont bien dessinés, tout comme la planche de bord avec un très beau tableau de bord avec ses nombreux cadrans ou le couvercle noir de la boite à gants. Le volant tulipe est à trois branches métalliques avec écusson central noir. Le soubassement est détaillé et doté de deux lignes d’échappement rapportées et chromées, dépourvues de tout pot de détente !?!  Un beau modèle comme j’aimerais en trouver encore à ce tarif. Le coupé Ford Mustang en vidéo et en photos

 

FORD Econoline minibus de 1972/1974

PremiumX – réf.  PRD136

Insolites pourrait être le qualificatif des lignes de ce petit utilitaire s’il ne s’agissait en fait que d’une évolution du modèle original qui, lui, avait vraiment un avant insolite avec son absence de calandre et des optiques placées dans des « gouttes d’huile horizontales ».  Mais revenons à notre miniature. Si ses lignes, volumes et coloris sont réalistes et fidèles à un vrai, je me demande s’il sort de la même usine tant la qualité de sa gravure est différente de celle de la Mustang examinée plus avant. En effet cette gravure est moins fine et disparait par endroit sous la peinture, notamment au niveau du montant droit du pare-brise et de la découpe de la partie inférieure des portières avant, qui se confond ici avec le pli des ailes qui ne devraient pas être coupées comme c’est le cas ici. Il en va de même avec le haut des portières arrière dont le dessin a été oublié et se confond avec le débord du pavillon. Ceci  étant, le pare-brise reçoit deux essuie-glaces très fins, photodécoupés. L’imposant ensemble calandre-pare-chocs est constitué d’une seule pièce chromée et rapportée très travaillée. Elle contient aussi les optiques avant et les clignotants, en plastique et correctement colorés.  Le minibus est sensé être immatriculé en Californie.  Les roues sont dotées de pneus à flanc blanc et de largeur réaliste pour l’époque. Elles sont entièrement recouvertes par des enjoliveurs chromés avec centre noir avec écusson. Ces enjoliveurs ont un dessin réaliste. Les feux de gabarit ne sont que gravés et peints. Tout comme les poignées des portières. Par contre, à l’extrême arrière, les flancs arborent un monogramme photodécoupé « club Wagon ». A l’arrière, les feux verticaux semblent être rapportés et en plastique correctement coloré. Les portières arrière affichent le monogramme Ford phototamponné accompagné de celui de Super Van sur la portière droite. L’aménagement intérieur pourrait surprendre mais il est à peu près conforme à  un modèle de base avec son coffre de moteur situé entre les deux sièges avant dont le dessin, très simple révèle malgré tout un revêtement plissé. Bravo ! Simple questionnement : lorsqu’il n’y a pas de  troisième rangée de sièges (deuxième banquette), est-ce que la banquette arrière devait laisser un petit passage côté droit pour pouvoir accéder au plan de charge arrière ? Comme sur la vidéo où il y en a une seconde ? A noter qu’il manque la roue de secours qui était fixé sur le côté droit. Par contre toutes les portières ont, à l’intérieur la reproduction de leur contreporte. Et aussi bizarre que cela puisse paraitre, le levier de vitesses est réellement situé entre le volant et le pare-brise. Le soubassement n’est quasiment pas détaillé, à l’exception de la ligne d’échappement alu. Le Ford Econoline Club Wagon en vidéo

 

FORD F100 Pick-up de 1970

PremiumX – réf.  PRD207

Ce généreux pick-up aux lignes, volumes et présentation avenante est très fidèle au vrai. Il bénéficie d’une finition poussée avec de très fins essuie-glaces métalliques photodécoupés, un encadrement de pare-brise et des rétroviseurs latéraux chromés. Sa gravure est très fine et complète. La face avant affiche le monogramme Ford en lettres séparées, chromées et photodécoupées. La large calandre, elle aussi, photodécoupée et chromée reçoit deux optiques en plastique et figure les clignotants avant qui sont peints. Il a une immatriculation en Arizona de 1979. Les pare-chocs avant et arrière sont en plastique. Les flancs sont parcourus par une large flamme blanche. Les poignées de portières sont seulement gravées et soulignée par de la peinture alu. Les ailes avant comportent les feux de gabarit et un cartouche où l’on peut lire FORD F100. Les roues sont équipées de pneus de forte section et de jantes très détaillées avec moyeu central chromé. L’abattant arrière affiche sur toute sa largeur un immense cartouche rapporté avec le monogramme Ford inscrit dessus en lettres noires. Les feux sont rapportés et peints. Il y a même une boule d’attache pour une éventuelle remorque, accompagnée de la prise électrique. Il est possible d’ôter la bâche qui recouvre le plateau dont le fond est nervuré comme le vrai. Mais attention, ici cette bâche est collée au niveau de l’abattant. A l’intérieur le mobilier est noir et bien détaillé. La vaste lunette arrière permet de bien détailler le tableau de bord tout horizontal courant derrière le volant à trois branches.  Une large banquette permet à trois personnes d’être à bord. Le soubassement est un peu détaillé, avec une ligne d’échappement alu. Le Ford F100 en vidéo et en photos  Dépliants publicitaires de l’époque (en bas de page)

 

FORD Bronco II NYPD de 1990

PremiumX – réf.  PRD199

Au sortir de sa boîte je me suis demandé un moment si ce 4x4 Bronco II était bien reproduit au 1/43° tant il fait petit au milieu des trois autres, d’autant que j’ai encore une Peugeot 309 devant mon clavier, qui sert de temps à autres d’étalon. Mais j’avais avec moi un fabuleux joker. En effet, j’ai eu droit à une assistance en ligne depuis l’Asie grâce à M. Ixo lui-même, qui, pied à coulisse en main en a bien confirmé les cotes. Il m’a aussi précisé que la première génération du Ford Bronco dérivait d’un 4x4 d’origine japonaise. D’origine Mazda pour être plus précis, Ford étant devenu actionnaire à plus de 30 % de ce constructeur japonais au début des années 1980. Je le remercie publiquement ici pour son aide et mon écoute. Ainsi, lignes, volumes et décoration aux couleurs du NYPD sont fidèles. Pourtant ce modèle n’a pas bénéficié de la meilleure gravure car celle-ci  est assez moyenne et n’est pas présente, notamment au sommet des portières latérales et arrière. Il en va de même avec les bords du capot moteur. Ceci étant, l’ensemble est assez plaisant avec cette livrée blanche et bleue ? Notez que les fins essuie-glaces sont cette fois-ci en plastique et noirs. La grille de calandre, genre coupe frites est rapportée et chromée. Elle arbore en son centre l’écusson ovale Ford alors que le capot moteur affiche le monogramme Police. Les blocs composés des phares, clignotants feux de gabarit sont rapportés, en plastique, et correctement colorés. Les pare-chocs avant et arrière sont dotés d’une bande caoutchoutée. Si les rétroviseurs latéraux sont rapportés et chromés, eux aussi, il n’en est pas de même pour les poignées de portières qui ne sont que gravées et soulignées d’un trait de peinture alu. Les roues sont équipées de pneus de bonnes dimensions, diamètre et largeur. Elles reçoivent des jantes chromées ajourées avec, en leur centre, un écusson rouge.  Les grandes baies latérales arrière sont surteintées. Les feux arrière verticaux sont en plastique et bien colorés. La roue de secours extérieure est fixée sur un châssis extérieur. Un troisième feu stop est dessiné au-dessus de la lunette arrière qui reçoit une grille de désembuage très peu discrète et un essuie-glace caché derrière la roue de secours. Le pavillon est équipé d’une petite galerie et d’une barre de toit supportant une rangée de gyrophares tricolores. Le mobilier intérieur est soigné avec des sièges noirs à la partie centrale barrée de blanc et de gris. Le tableau de bord est horizontal avec faux bois. Le soubassement de type 4x4 est un peu détaillé, façon 3D avec une liaison des ponts assez originale car en obliques. Et il y a une belle ligne d’échappement alu. Le Ford Bronco II en vidéo. Et en photos

 

Dernière minute

Ce jeudi 12 avril j'ai trouvé chez mon pressier favori le numéro d'une collection proposée par Eaglemoss et dédiée aux Véhicules de Batman. Cela ressemble fort à un test reprenant les modèles qui furent proposés en leur temps en Allemagne. Pour une fois que je suis en zone test, je vous présenterai les numéros au fur et à mesure de leur parution. Mais s'agissant de modèles issus de bandes dessinées, je n'en ferai aucun commentaire.

 

Premier modèle - la BATMAN Movie de 1989

 

 

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 11:50
 
n° 348 du 09 avril 2012
 

Modèles presse

Semaine du 19 au 25 mars 2012

RENAULT Clio R3 – Rallye de Viala Verde (Portugal) 2010

Equipage Adruzilo Lopes – Vasco Ferreira

Ixo/Altaya – collection  Passion du rallye, n° 49 

Légèrement plus volumineuse que la représentation qu’en donne Eligor, cette Clio III 3portes réduite par Ixo nous restitue cependant bien les lignes, volumes et livrée de l’originale. Dommage, une fois encore que la gravure soit en partie cachée par la peinture et la tampographie. Si les optiques avant sont  assez bien reproduites, il y a une belle grille dessinée sous le pare-chocs. Le dessin des jantes est fidèle et permet de devenir les disques de freins qui sont derrière, mais entièrement noirs. Les vitrages affleurent. La décoration de la voiture parait conforme et complète au vu des photos trouvées sur le net. Les feux arrière sont correctement colorés, rapportés et en plastique. Une belle sortie d’échappement dépasse de l’extracteur d’air. A l’intérieur, nous retrouvons le mobilier habituel d’une voiture de rallye avec ses deux sièges baquets dotés d’harnais dessinés, l’arceau-cage, l’extincteur et la roue de secours. A noter la reproduction du plancher du coffre et la présence d’un soubassement détaillé.

 
Semaine du 26 mars au 01 avril 2012

SIMCA Cargo de 1959

Ixo/Altaya – collection Camions d’autrefois, n° 57

Voila qui n’est pas pour me déplaire : un nouveau camion Simca. D’accord, c’est encore un Cargo. Mais après le fourgon Bailly, réplique au 1/43ème de celui qu’ont connu nombre de collectionneurs chez Dinky-Toys, celui-ci est un plateau à ridelles aux couleurs de l’Air liquide. Il pourra rejoindre l’Unic Vercors plus récent  et dont il reprend également une partie du chargement puisqu’il est porteur des mêmes bouteilles cylindriques, mais sans le portique. Nous retrouvons donc la cabine déjà vue qui arbore à l’avant l’écusson de la ville de Poissy au-dessus de la calandre. Les puristes devront noircir les deux ouvertures supérieures pour faire plus vrai. Les essuie-glaces sont encore gravés sur les deux éléments du pare-brise et il manque toujours les cartouches gravés du monogramme Cargo sur les portières. A noter que les rétroviseurs latéraux sont d’une forme différente de ceux du fourgon. Une fausse grille surmonte la ridelle placée derrière la cabine. L’arrière est classique avec des retombées supportant immatriculation et feux arrière. Feux qui ne sont que gravés et peints. Le mobilier de la cabine est entièrement noir et reproduit celui du fourgon, avec l’imposant coffrage au-dessus du moteur et les deux sièges passagers. Le châssis est standard.

 
Semaine du 02 au 08 avril 2012

NISSAN Patrol de 1984

Ixo/Hachette/autoPlus – collection Classiques de l’automobile, n° 57 

Ce 4x4 fit le bonheur des collectionneurs espagnols avant de nous être proposé aujourd’hui. Nous retrouvons donc un moule déjà connu dont les lignes et volumes sont réalistes. L’ensemble jouit d’une gravure honnête et d’une finition soignée pour cette collection. En ce sens que, pour une fois, l’intérieur n’est pas présenté en noir. J’y reviendrai plus après.  Sur ce modèle les essuie-glaces sont rapportés en plastique noir, tout comme les deux petits rétroviseurs latéraux. Ou encore, l’imposante grille de calandre englobant les optiques avant. Grille qui reçoit le monogramme de la marque près de l’optique gauche mais n’a pas l’encoche du passage de la main pour déverrouiller l’ouverture du capot moteur. Les ensembles veilleuses-clignotants sont réalisés à l’aide de pièces rapportées en plastique correctement colorées. On voit que la conception de ce modèle est ancienne et bien amortie car aujourd’hui ce type de détails aurait certainement été traité d’un trait de couleur. Par rapport au modèle espagnol de la Guardia Civil, le répétiteur latéral des clignotants a migré vers l’extrémité des ailes avant. Par contre, le cartouche marqué Patrol est resté à sa place, près des portières. Lesquelles ont des poignées gravées et surlignées d’un trait de peinture alu. Les roues sont dotées de pneus de bonnes dimensions et de jantes ordinaires assez bien détaillées. Toujours par rapport au modèle espagnol celui-ci gagne la représentation de vitrages latéraux arrière coulissants et celle d’une lunette arrière relevable. S’il perd le feu de brouillard dessiné sur le pare-chocs arrière, en plus des cartouches marqués Nissan et Diesel ou de l’immatriculation, on découvre une tampographie marquée Nissan Patrol 4WD. Les blocs des feux arrière sont rapportés, en plastique entièrement rouge. Comme je l’écrivais plus tôt, le mobilier intérieur n’est pas noir, mais havane. Ce qui permet d’imaginer un intérieur cuir (belle imagination !). Sa gravure est très réaliste mais il est dommage que le tableau de bord n’ait pas reçu ses cadrans qui existent sur l’autre. Le soubassement n’est pas trop détaillé.

 

RILEY Mk BMW – 24 heures de Daytona 2011

Equipage Joey Hand/Scott Pruett/Graham Rahal/Memo Rojas

Ixo/Altaya – collection Passion de la vitesse, n° 14

Une fois n’est pas coutume, je vous présente un modèle d’endurance car celui-ci a une esthétique bien à lui. Et si ses lignes, volumes et livrée sont fidèles, il convient de signaler qu’Ixo est allé au-delà du réalisme en faisant des « deux reins » BMW des éléments rapportés alors qu’il ne s’agissait que de dessins sur la vraie. Les stickers des rares sponsors de cette voiture sont présents. Remarquez les deux modes de représentations des optiques avant sous leurs bulles. Le crochet de remorquage est présent, à la base du pare-brise qui est dépourvu de tout essuie-glace (comme la vraie d’ailleurs). Les supports des rétroviseurs latéraux sont réalistes.  Les valves de remplissage du réservoir figurent côté gauche. Les roues ont un joli dessin et les pneus sont siglés Continental.  A l’arrière, un large aileron surplombe l’extracteur d’air avec ses deux sorties d’échappement. Une baie vitrée permet de découvrir le dessus du moteur et une partie de l’arceau cage qui protège l’habitacle dans lequel on ne devine que le rouge du harnais du pilote dans un environnement entièrement noir. Le soubassement est à fond plat. 

 

SALMSON Sport S2300 de 1955

Ixo/Altaya – collection Voitures françaises d’autrefois, n° 06 

Le physique assez ingrat de l’original, aux lignes et volumes tout en courbes, est bien rendu par cette miniature qui jouit d’une finition très proche de celle d’un modèle boutique. J’en veux pour preuve, notamment, la reproduction de la grille de calandre qui n’est pas simplement gravée mais réalisée à l’aide d’une pièce ajourée rapportée et chromée. D’autant plus que celle-ci est placée devant une autre pièce en plastique noire sur laquelle a été gravée la façade du radiateur. Les quatre optiques sont elles aussi rapportées, en plastique. Dommage qu’elles n’aient pas été teintées en jaune clair car cette voiture, comme toutes ses congénères était équipée d’ampoules à cabochon jaune. A surveiller sur les modèles à venir. L’avant du capot est orné de l’écusson ailé de la marque, phototamponné. Les deux petites sorties d’air transversales n’ont pas été oubliées sur le capot moteur, juste devant les petits essuie-glaces, rapportés et chromés. Le profil des pare-chocs correspond à ceux montés sur les premiers exemplaires. La position des optiques secondaires, rejetées sur les côtés est le fruit d’une première évolution dans l’assemblage de la voiture.  Les roues à rayons sont acceptables. Par contre, et là je pinaille, le feu de position placé sur les panneaux de custode est un peu trop haut. Il aurait du être placé sous la ligne de caisse et non sur celle-ci. Les feux arrière sont bien enfoncés dans leurs logements. Ils sont rapportés, en plastique rouge. Les grandes surfaces vitrées de ce modèle permettent à la lumière d’éclairer un habitacle au mobilier havane. Simple mais bien détaillé avec des accessoires de contreportes soulignés d’un trait de peinture alu et surtout… Surtout la très belle représentation de la planche de bord grise avec cadrans de compteurs, autoradio, couvercle de boite à gants, etc. Et une colonne de direction très détaillée avec ses trois leviers et un volant sport à cercle de bois et branches métalliques. Le soubassement est un peu détaillé et doté d’un pot de détente et d’une sortie d’échappement creuse rapportés couleur alu.

 

La semaine prochaine, le n° 349 de CH43 sera consacré à la présentation des quatre premiers modèles de la gamme die-cast (métal) de Premium X. Vous retrouverez les prochains modèles presse dans deux semaines. Ce qui deviendra leur rythme de présentation sur CH43.

 

 

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 12:01
 
n° 347 du 02 avril 2012
 

Numéro spécial – Tests collections presse

Taxis du monde (Suite et fin)

Dans le n° 342 du 27 février dernier je vous ai présenté les deux premiers numéros de ce test, savoir : une Panhard Dyna Z (Paris) et une Ford Fordor (New-York). Aujourd’hui je vous présente les deux suivants…

LTI TX4 de 2009 (Londres)

Ixo/Altaya – Collection des Taxis du monde, n° t03

Fabriqué par la London Taxi Company, ce taxi londonien réduit par Ixo surprend et étonne d’entrée avec sa conduite… à gauche ! Quelle bourde, même pas digne d’un débutant ou d’un novice ! Et après ça on voudrait que l’on en fasse la collection ? Je vais devoir créer un bêtisier J si ça continue. Trêve de plaisanterie. Messieurs les réducteurs, un peu de sérieux tout de même. Passe encore pour une Hotchkiss Anjou, quoique… Mais sur un modèle britannique emblématique, commettre une telle chose. J’espère de tout cœur que si la collection est lancée, que ce modèle se verra doter d’une conduite adroite à droite… Ce qui imposera, outre la redistribution des sièges à l’intérieur de l’habitacle, une nouvelle planche de bord et l’inversion du positionnement des essuie-glaces. Sinon, les lignes, volumes et coloris sont réalistes. La grille de calandre, rapportée et guillochée est légèrement dorée. Curieux ! Les optiques principales et secondaires sont rapportées et en plastique, tout comme les clignotants avant.  Les enjoliveurs de roue sont trop proéminents. Ils comportent un écusson en leurs centres.les vitrages affleurent. Les feux arrière sont eux aussi rapportés, en plastique, et sont correctement colorés. La lunette arrière reçoit une grille de désembuage et un essuie-glace. Les monogrammes sont phototamponnés. A l’intérieur, le compartiment passagers est séparé du poste de conduite et de l’espace à bagages par une cloison vitrée. A noter le fort diamètre du volant digne de la barre d’un navire. Le soubassement est peu détaillé.

 

GAZ Volga 3110 de 1998 (Moscou)

Ixo/Altaya – Collection des Taxis du monde, n° t04

Ce taxi moscovite reprend le moule de la représentation de la Volga 3110 fait par Ist models (réf. Ist006) dans une livrée prune.  Les lignes, volumes et coloris sont réalistes mais souffrent d’une présentation simpliste avec une peinture assez grossièrement appliquée. Je n’arrive pas à décrire exactement le perçu que j’en ai car par endroits elle semble trop transparente et à d’autres trop épaisse, cachant les détails du relief.  Pourtant l’avant reçoit une assez jolie calandre rapportée sertie de chrome et ornée d’un écusson central. Les optiques principales sont correctement dessinées et sont rapportées, tout comme les clignotants orange. Dommage que les optiques additionnelles ne soient que représentées sous le pare-chocs. Les roues sont dotées de jantes ajourées sans enjoliveurs. Les passages de roue arrière sont dotés de bavettes. Mais quitte à laisser la gravure des bandes de protection latérales, autant les peindre en noir ! Les blocs de feux arrière, rapportés et en plastique, sont uniformément rouges. Ils sont surmontés des monogrammes phototamponnés. Le mobilier intérieur est entièrement noir et peu visible. Le soubassement est détaillé.

 

N-B : Si cette collection venait à être lancée au niveau national, il serait souhaitable d’en améliorer la qualité perçue, quitte à en relever légèrement le prix au numéro car je trouve curieux que celui-ci n’ait quasiment pas bougé depuis des années malgré les hausses de prix constatées par ailleurs. A trop vouloir contraindre les prestataires il y aura risque de rupture à un moment ou un autre. Ce commentaire peut aussi s'appliquer à l'autre collection, présentée ci-dessous.

 
Véhicules de POLICE du monde (test limité à trois modèles)

FORD Crown Victoria de 1998 (New York)

Ixo/Altaya – collection Véhicules de Police du monde, n° t01

Cette Crown Victoria n’est pas une inconnue pour nombre de collectionneurs puisqu’elle nous fut proposée en son temps dans la première édition de la collection des taxis du monde dans une livrée jaune  (n°52 – New-York) puis dans une livrée blanche (n° 69 – Dubaï). Son moule servit également à nous proposer une version boutiques avec la fameuse Crown Victoria de la police municipale de Montpellier. Les lignes, volumes et présentation de ce modèle sont assez soignés. Pour autant la finition laisse un peu à désirer avec notamment, une représentation particulière des blocs optiques avant qui ne sont que dessinés dans une pièce rapportée en plastique et colorée. Cela n’a pas le même rendu que les optiques habituelles.  Les essuie-glaces, très fins, sont juste moulés sur la plage au bas du pare-brise. Le dessin des enjoliveurs est assez quelconque. Par contre les décorations latérales paraissent réalistes. A l’inverse de l’avant, les feux arrière sont rapportés, en plastique, correctement moulés et colorés. Les rares chromes de cette voiture sont représentés par une peinture alu. Les sorties d’échappement sont pleines et le troisième feu stop, placé sur la plage arrière n’est pas peint. Le pavillon supporte une guirlande de gyrophares rouge et blanc. Le mobilier intérieur est entièrement noir et détaillé de manière habituelle. Toutefois, je me dois de signaler le retour d’un travers d’Ixo avec le rétroviseur intérieur qui n’a pas été rabattu vers le pare-brise… Cela me ramène très loin en arrière, à l’époque de la sortie d’une certaine Simca Chambord. C’est en démontant la voiture que j’avais découvert le rétroviseur intérieur plaqué contre le pavillon. Ce qui est à nouveau le cas sur ce modèle. A l’inverse, et c’est assez rare en collection presse pour ne pas être signalé, le soubassement de ce modèle est bien détaillé.

 

OPEL Kapitän P2 de 1960 (Berlin)

Ixo/Altaya – collection Véhicules de Police du monde, n° t02

Cette Kapitän P2 reprend le moule utilisé pour la collection allemande dédiée aux modèles Opel où elle fut proposée sous le n° 18. Vous pouvez retrouver mes commentaires sur ce moule dans le n° 336 de CH43 daté du 16 janvier 2012. Toutefois, par rapport à ce que j’écrivais alors, cette version aux couleurs de la police germanique, le pare-chocs avant  est aujourd’hui rectiligne. La calandre s’orne de l’écusson Opel doré. Elle est surmontée d’une couronne et du monogramme Opel. Les clignotants sont juste colorés. Un mégaphone est fixé sur l’aile avant droite alors que le pavillon supporte deux feux clignotants bleus. Les enjoliveurs de roues sont bien dessinés mais les traits de peinture alu représentant les chromes latéraux sont vraiment trop larges. Il ne faut pas confondre lesdites baguettes de chrome avec les bossages de carrosserie qu’elles coiffaient. Les feux arrière sont une nouvelle fois, seulement métalliques et grossièrement peints en rouge.  La sortie d’échappement est creuse. Je reviens sur le pavillon pour signaler que beaucoup d’illustrations de cette Kapitän P2 utilisée par la police germanique montrent celle-ci équipée d’un toit grand ouvrant en toile, quasiment carré. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle a été reproduite au 1/18°. A noter aussi, qu’à l’instar de la Crown Victoria, cette Kapitän P2 a elle aussi le rétroviseur intérieur non rabattu. Et plus grave encore, le modèle reçu n’a pas de volant !!!! Dans une vitrine, cela ne se verra pas trop, mais cela ne fait pas sérieux du tout. M. Ixo si vous me lisez… Le reste du mobilier est entièrement noir et correctement détaillé. Le soubassement est, pour sa part, peu détaillé.

 

GAZ Volga M21 de 1956 (Moscou)

Ixo/Altaya – collection Véhicules de Police du monde, n° t03

Au premier abord cette M21 ne nous parait pas inconnue et nous rappellerait un modèle déjà vu dans la collection Rallye de Monte-Carlo (n° 89), mais aussi un taxi jaune proposé dans la collection des Taxis du monde (n° 27). Or ces deux précédents modèles étaient de deuxième génération avec leur calandre type fanons de baleine. Ici nous nous trouvons en présence de la première génération avec sa calandre à moustache en arc de cercle. Première génération déjà proposée il y a peu sous la référence Ist013 par Ist models. Nous retrouvons donc des lignes et volumes connus, mais dans une présentation nouvelle aux couleurs de la police de la sureté intérieure. Si lesdits volumes et lignes sont acceptables, la finition  est mitigée avec une bonne approche pour ce qui est du traitement de l’ensemble calandre et pare-chocs, constitué de pièces chromées et rapportées. Mais aussi des parties plus négligées comme les essuie-glaces manquant de finesse et peints couleur alu. Il en va de même pour la reproduction des chromes latéraux. La calandre a, tout comme d’ailleurs l’ensemble de la voiture, de faux airs de Ford Custom 1950. Le dessin des jantes est soigné.  Les feux arrière sont rapportés, en plastique rouge.  Le pavillon est surmonté d’une antenne radio et d’un mégaphone. Le mobilier intérieur bénéficie d’une présentation plus soignée que celles des deux premiers numéros, en ce sens que le mobilier est présenté en gris et noir et que le rétroviseur intérieur a été mis en position correcte. Le soubassement est un peu détaillé.

 
Vous retrouverez dès la semaine prochaine mes commentaires sur les modèles presse achetés cette semaine.
 

 

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 12:13
 
n° 346 du 26 mars 2012
 

Chers lecteurs de CH43,

Je viens de reprendre la numérotation d’origine des articles publiés ici pour répondre à certaines remarques faisant état d’un manque de visibilité des nouveautés que j’intégrais au fil des jours. Il y aura donc un numéro par semaine, comme avant, mais je ne peux vous garantir un contenu constant, d’autant que le message de M. Bernard Péres, patron d’Ixo, reçu ce 17 mars 2012, n’est pas des plus rassurants.

 

Qui va pouvoir continuer à être collectionneurs de miniatures ?

Telle pourrait être la question métaphysique du moment au vu de ce message que je vous livre tel quel ci-dessous :

« Il faut savoir que les fabricants de miniatures sont aujourd'hui confrontés à de graves problèmes en raison de l'augmentation des couts de production en Chine. Le gouvernement Chinois a décidé en 2010 une augmentation importante des salaires sur la période 2010-2015, comme cela est expliqué dans le 12ème plan de développement économique chinois. 

 

Dans la pratique, et pour le Sud de la Chine où se trouvent la quasi totalité des usines, cela se traduit par une augmentation minimale de 20% par an ! A titre d'exemple, les salaires dans notre usine ont augmenté de 

- 222% entre le 1er Février 2003 et le 1er Février 2012

- 67% entre le 1er Février 2008 et le 1er Février 2012

- 37% entre le 1er Février 2010 et le 1er Février 2012

- de nouvelles augmentations de l'ordre de 50% à 60% sont inéluctables entre 2012 et 2015

 

Dans le même temps, la monnaie chinoise se réévalue en moyenne de 5% par an par rapport au Dollar, et les matières premières augmentent, parfois de manière spectaculaire (plastiques, papiers, etc.)

 

La Chine se développe, et le pouvoir d'achat de sa population s'améliore à vue d'œil. A titre d'exemple, il était impensable il y a quelques années que des employés de l'usine possèdent une voiture... aujourd'hui nous sommes confrontés à des problèmes de parking !!! Il serait aussi intéressant de savoir le pourcentage des ouvriers possédant un iPhone 4s !!!

 

De plus la Chine veut de plus en plus fermer ses portes aux industries basées sur la main d'œuvre bon marché...

 

Les forumeurs doivent comprendre que le prix de départ usine d'une miniature venue en kiosque incorpore environ 60% de main d'œuvre... donc si la main d'œuvre augmente de 60%... nous devrions augmenter nos prix de vente de 36% ! Même plus, si nous tenons en compte la différence de change et les prix de la matière première...

 

Le problème est que nos clients éditeurs ne peuvent pas accepter ces augmentations... car le marché (pas trop brillant en ce moment) ne peut pas les supporter ! De plus... si on augmente les prix, les quantités baissent et cela fait encore plus augmenter les prix !

 

Pas évident !

 

Donc tout le monde souffre... Donc on doit parfois sacrifier un peu les détails... Donc des usines ferment (deux grosses usines de die-cast ont fermé dans les 3 derniers mois)

 

Malgré un environnement passablement pessimiste, nous continuons à faire des efforts pour développer de nouvelles collections ! Cela mérite quand même d'être souligné ! 

 

Quant au "retour au bercail" proposé par un (…) forumeur... j'aimerais bien mais c'est malheureusement encore impossible.

 

Personne ne signale que nos concurrents dans les collections en boutique ont (presque) tous quitté le navire (Norev, Eligor en dehors des 2CV, Grani...). Contre vents et marées, nous continuons à investir et développer de nouvelles collections (pas seulement en France bien sur) et à nous battre pour continuer les collections existantes, comme les camions. Cela mériterait surement un peu d'encouragements !!!»

 

Les modèles presse

Semaine du 12 au 18 mars 2012

McLAREN F1 GTR 24 heures du Mans 1995

Equipage Andy Wallace/Justin Bell/Derek Bell

Ixo/Altaya – collection Passion de la vitesse, n° 13

Après la version routière, parue dans la collection Voitures de rêve (n° 24), voici aujourd’hui la version circuits, sous la forme de la représentation de la voiture qui termina troisième de l’édition 1955 des célèbres 24 heures du Mans. Cette version diffère extérieurement de la première, principalement par la présence d’un double aileron à l’arrière. Pour le reste, cette voiture a conservé son poste de pilotage central, mais sans les sièges passagers. Et pour cause ! Lignes, volumes, coloris et décoration sont fidèles à l’original. Les stickers sont bien présents et de bonnes dimensions. Et au complet.  Les jantes en étoiles laissent voir les imposants disques de frein avec leurs étriers et leurs stries de refroidissement. L’arrière est toujours doté d’une très jolie quadruple sortie d’échappement bien creusée et chromée. A noter également les feux arrière, rapportés en plastique et bien colorés. A noter également qu’en plus de la reproduction du mobilier occupant l’habitacle (siège baquet avec harnais, arceau-cage et extincteur) nous avons droit aussi à une représentation en 3D du bloc moteur équipé de ses lignes d’échappement mises en évidence par une peinture alu. Le soubassement est à fond plat.

 

VOLVO N88 de 1965

Ixo/Altaya – collection Camions d’autrefois, n° 56

Troisième reproduction du N88 (après celles des camions citernes du test et de la collection proprement dite), ce forestier, s’il reprend la partie châssis-cabine des deux précédents, présente l’originalité de son plateau de chargement. Lequel est constitué par un moulage représentant un entassement de tronçons d’arbres. L’ensemble est surmonté et maintenu en place par le système de chargement. Lequel système est d’un seul tenant et non fonctionnel. Espérons qu’il le soit dans une version boutiques puisqu’Ixo annonce le lancement d’une gamme camions pour les mois à venir.  Pour le reste nous retrouvons avec plaisir l’ensemble cabine-capot moteur que l’on connait bien et qui a gagné une goupille d’arrimage à l’avant. Que les deux citernes n’avaient pas.  L’arrière reçoit une barre anti-encastrement et des blocs de feux horizontaux. Mais je ne vois pas à quoi correspondent ceux qui sont verticaux ? Le châssis est standard.

 
Semaine du 19 au 25 mars 2012

BUGATTI type 101 coach Gangloff de 1951

Ixo/Altaya - Collection Voitures françaises d'autrefois, n° 05

Avec ce coach carrossé par Gangloff, nous entrons enfin dans le vif du sujet de cette collection, puisque jusqu’à présent nous étions encore à reprendre les modèles du test. Et là, nous n’allons pas être déçus car ce premier modèle inédit surprend par ses proportions. Tout en longueur, assez haut et étroit, il reproduit toutefois de bonne manière ce qu’était l’original. Seule peut être la nuance de bleu sera-t-elle jugée trop fade par rapport à celle du modèle exposé à Mulhouse ?  Si les clignotants avant ne sont que gravure peinte, les quatre optiques, qui encadrent la calandre en fer à cheval, sont rapportées en plastique et serties de chrome. La calandre proprement dite est lisse et surmontée de l’écusson Bugatti. Les essuie-glaces et l’antenne radio, bien que simplistes, manquent de finesse. Les fils à rayons et pneus à flanc blanc sont assez grossières. A noter le coffrage de la roue de secours, placé juste devant la portière, côté droit.  A l’arrière, nous trouvons des feux rapportés en plastique rouge dont le dessin rappellera ceux des premières Panhard Dyna X. Et pour cause… Par contre les catadioptres ne sont que gravés et peints. La sortie d’échappement, très fine, est pleine. L’absence de vitrage à la portière droite permet de plonger le regard dans l’habitacle au mobilier couleur cuir. On peut y découvrir une planche de bord détaillée où les compteurs sont dépourvus de fond noir. Il y a aussi un volant bois très vertical sur une colonne de direction trop longue.  Volant qui n'est malheureusement pas à quatre branches, comme c'était la tradition chez Bugatti, mais seulement à trois branches. Les deux sièges avant sont dotés d’une barre de maintien au sommet de leurs dossiers. Les accessoires des contreportes sont soulignés d’un trait alu. A signaler que cette miniature est dépourvue de tout rétroviseur intérieur. Le soubassement est un peu détaillé.

 

Pour les spécialistes  il s'agit du châssis 57454 avec le moteur N° 101503.

 

CITROËN Dyane de 1971

Ixo/Hachette/AutoPlus - collection Classiques de l'automobile, n° 56

Au premier abord, le collectionneur peu averti pourrait penser : Tiens c’est la réplique de la Dyane parue sous le n° 07 de la collection des Voitures d’antan. Et il aurait pu avoir raison si quelques petits détails n’avaient pas résistés à un examen un tout petit peu poussé. En effet, nous retrouvons bien le moule ayant servi à réaliser la première. Si il restitue assez correctement les lignes et volumes de l’original, il est toujours noyé sous une peinture trop épaisse, même si sa teinte est un peu plus claire. Un peu comme disait Coluche : Plus blanc que blanc.  Le modèle des Voitures d’antan représentait un modèle datant de 1975 avec ses poignées de portières à la palette horizontale placée sous le bouton poussoir et la calandre dotée de baguettes horizontales chromées. Aujourd’hui, nous avons apparemment affaire à un modèle datant de 1970 avec lesdites palettes reproduites au-dessus des boutons poussoirs et doté d’une calandre unie sertie d’un jonc chromé. Du moins, c’est ce que l’on pourrait croire en regardant de loin. Mais de près, il est possible de découvrir qu’il n’en est rien car ce ne sont qu’artifices. En effet, la gravure des parties concernées n’ont pas été modifiées. Elles n’ont été que présentées de manière différente. Où l’art de faire du « faux » nouveau avec du vieux. Mais dans une vitrine cela ne se verra pas et l’on pourra présenter l’évolution de la Dyane à 6 vitres. A noter qu’elle a perdu le rétroviseur extérieur dans l’affaire.  Le mobilier intérieur est entièrement noir et peu visible. Le soubassement est détaillé.

 

Modèles boutiques

JEEP Wrangler Rubicon de 2012

Greenlight collectibles – réf. 86022 

Nouvelle venue dans le domaine du 1/43ème, cette marque américaine nous propose son premier modèle son premier modèle à cette échelle à un prix que j’aimerais voir plus souvent, car inférieur à 20 euros. Et pourtant, pour ce prix « réduit » par les temps qui courent, nous nous trouvons devant une bonne reproduction de la nouvelle Wrangler Rubicon en version fermée. Toutefois, celui qui sera observateur remarquera qu’il est possible de la présenter découverte car la partie bâchée est amovible. Et oui ! Et une fois débâchée il est permis de découvrir la structure métallique faisant fonction d’arceau-cage de sécurité. Le tout dans un bon respect des lignes, volumes et coloris de l’original dans cette livrée orange métallisé. De plus, la gravure est de bonne facture. Pourtant certaines économies ont été consenties avec notamment la gravure des essuie-glaces sur la plage, à la base du pare-brise ou le traitement des clignotants avant qui ne sont que dessinés. Il y a un subtil mariage du métal et du plastique utilisé pour la reproduction des ailes et autres marchepieds. Les jantes en étoiles sont fidèles mais ne laissent voir aucune reproduction des disques de freins (absents). Les différents monogrammes sont bien présents. Les rétroviseurs extérieurs sont dotés de miroirs. A l’arrière, les feux sont correctement colorés. Il y a même la roue de secours fixée sur son armature et surmontée du troisième feu stop. L’habitacle reçoit un mobilier entièrement noir mais correctement gravé. Si le tableau de bord affiche ses cadrans et le couloir de servitude les différents leviers de ce 4x4, le volant, très vertical, est placé trop bas, interdisant de glisser un conducteur à bord. La gravure du soubassement permet de vérifier que l’on est bien en présence d’une voiture à transmission intégrale. La vraie en vidéo.

 

 

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Published by Trebor Yles
19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 12:31
 
n° 345 du 19 mars 2012
 

Modèles boutiques

ASTON-MARTIN V8 Vantage Roadster de 2009

Minichamps – réf. 400 137430

Les occupants du cabriolet ont été ajoutés pour la prise de vues.

Pourquoi ai-je craqué pour une « demie-voiture » ? Comme j’aime à appeler les cabriolets vendus ouverts et sans capote permettant de les présenter en version fermée. Parce qu’il s’agit d’une Aston-Martin et que cette marque fait partie des rares à m’intéresser vraiment, même si tous ses modèles ont une furieuse manie à se ressembler les uns les autres et à se confondre chez moi. Toujours est-il que Minichamps nous propose une très belle et sobre représentation du roadster V8 Vantage dans une livrée argent métallisé. Lignes et volumes sont bien restitués et bénéficient d’une finition soignée. Les essuie-glaces sont assez discrets, à la base du pare-brise alors que la calandre est finement grillagée. C’est vrai que l’on retrouve des composants partagé avec le coupé du même nom. Par contre le dessin des jantes alliage est différent et plus dense. Il laisse malgré tout découvrir les disques de frein et leurs étriers.  Les petits déflecteurs de portières n’ont pas été oubliés, ni le dessin des bras de fixation des rétroviseurs extérieurs. Les feux arrière sont rapportés et correctement colorés. Le troisième feu stop et les deux feux de brouillard ne sont que peints. Les écussons ailés Aston-Martin sont bien présents à l’avant et l’arrière de la voiture, phototamponnés. Tout comme le monogramme Vantage placé près du feu arrière droit. Les deux sorties d’échappement sont chromées. Les deux sièges de l’habitacle sont bien gravés et détaillé, comme tout le reste du mobilier. L’absence de pavillon permet de découvrir le levier de frein à main placé à gauche du conducteur, entre portière et siège. Le soubassement est détaillé. L’original en photos

 

CITROËN C4 Sport (concept-car salon de Genève 2004)

Norev – réf. 155415

Les bourses aux miniatures présentent parfois l’intérêt de trouver un modèle « oublié » en son temps. Tel fut le cas pour cette représentation, signée Norev, du concept-car de la Citroën C4 sport présenté lors du salon de Genève 2004. Si l’ensemble est fort plaisant et réussi dans le rendu des lignes et volumes de l’original, il est à noter quelques interprétations. Notamment le fait que les décorations latérales ne se poursuivent pas au-dessus des vitrages. Il n’y a pas de reproduction des deux goupilles de sécurité sur l’avant du capot moteur. Par contre, les chevrons sont rapportés et chromés et encadrés par des optiques assez réalistes. Les ouvertures des prises d’air sont bien soulignées d’orange alors que les stickers Citroën sport sont présents aux quatre coins de la voiture. Le vaste pare-brise est équipé d’un essuie-glace unique et surmonté d’une prise d’air faisant partie du pavillon vitré. Lesquels sont marqué du monogramme Citroën et des chevrons. Les flancs sont correctement décorés, à l’exception de la remarque faite plus avant. Le dessin des jantes est fidèle. A l’arrière, les feux verticaux sont bien présents, rapportés en plastique rouge. Il ne manque que le troisième feu stop placé à la base de la partie basse de la lunette arrière en deux parties. Les monogrammes Citroën et C4 encadrent les doubles chevrons du hayon. Les deux sorties d’échappement sont mises en valeur par un trait de peinture alu.  La lunette est surmontée d’un imposant aileron double. Le pavillon vitré permet de voir l’aménagement intérieur protégé par un arceau-cage. La planche de bord est surmontée d’un système de lecture tête haute. Le cercle du volant et l’extrémité du levier de vitesse sont rouges. Les sièges baquets sont équipés de harnais rapportés et ancrés sur l’arceau-cage. Un extincteur et une roue de secours y sont installés. Le soubassement, à fond plat, est détaillé. La vraie en photos

 

FERRARI Dino 246GT de1970

Kyosho – réf. 05081RS

Ce qui surprend au premier regard, c’est l’absence de tout rétroviseur latéral. Le premier réflexe est de se dire qu’ils ont été oubliés… Alors qu’il n’en est rien. Ils n’étaient tout simplement pas encore obligatoires lors du lancement de la Dino 246GT.  Signée Kyosho, cette représentation séduit par sa belle livrée rouge vif et les « vrais » chromes qui encadrent ses vitrages, y compris la lunette arrière en U évasé. Je lui reprocherai peut-être des éléments de pare-chocs un poil trop généreux. Mais ce n’est que mon avis personnel. A noter sur cette voiture l’absence de toute référence à la marque Ferrari. En effet seul un écusson marqué Dino décore la proue alors qu’un cartouche siglé Pinin Farina est présent au bas de chacune des ailes arrière et qu’un monogramme photodécoupé Dino GT se trouve à côté des deux arrière droit. De fins essuie-glaces noirs et rapportés, trônent à la base du pare-brise. Le couvercle du coffre est ajouré. Les optiques sont serties d’un cercle chromé. Les clignotants orange sont en plastique et rapportés. Tout comme leurs répétiteurs latéraux. Le dessin des jantes est très fidèle. Les feux arrières, circulaires et sertis de chrome, sont rapportés, en plastique et correctement colorés. Quatre sorties d’échappement émergent à l’arrière de la voitures, elles aussi chromées, encadrant un feu  de recul. A noter que la tranche des deux éléments du pare-chocs arrière est creusée pour représenter le système d’éclairage de l’immatriculation arrière, pourtant absente sur ce modèle. La qualité des vitrages de ce modèle permet de bien admirer la gravure et les nombreux détails du mobilier que renferme l’habitacle, strict deux places, avec des sièges beige.  L’instrumentation du tableau de bord est très précise, derrière un volant sport aux trois branches métalliques. Le traitement du soubassement justifie le retrait du socle car il est en quasi 3D au niveau du train avant et en 3D pour la partie arrière, y compris pour la mécanique (moteur, boite, etc.). Mais ce qui fait le plus de ce modèle, se sont une nouvelle fois, ses ouvrants, au nombre de trois. A l’avant, le couvercle du coffre bascule vers l’avant pour montrer que la roue de secours y occupe tout l’espace disponible. A l’extrême arrière le couvercle du petit coffre à bagages se relève pour montrer l’espace réduit qui leur est dédié. Et le troisième, le capot moteur, juste derrière la lunette arrière, permet une fois soulevé, de découvrir une reproduction en 3D du moteur et de ses accessoires, notamment les fils des bougies. Il y a même le dessin du capitonnage anti chaleur de l’habitacle. L’original en chiffres. Et en photos.

 

NISSAN Cube SX Neoclassical de 2006

J-collection – réf. JC131

Etrange, curieuse, bizarre, quel épithète pour définir cette voiture ? Saugrenue me parait le mieux lui correspondre. Toujours est-il que devant cette Cube (de deuxième génération) on ne peut rester indifférent, tant l’originalité de ses lignes tranche avec ce que l’on a l’habitude de voir dans nos rues. Elle est signée J-Collection et nous propose un très bon rendu des lignes, volumes, coloris et aménagement intérieur de la vraie. Si le traitement de la grille de calandre séduit avec sa découpe style grille de rasoir électrique et son écusson central photodécoupé, je n’en dirai pas de même pour la seule représentation des petites sorties d’air et des goupilles de fixation du capot moteur simplement phototamponnée. Les jantes, au dessin original et à la couronne rouge sombre, ne laissent voir que les disques de frein des roues avant. Mais rien à l’arrière !!! La carrosserie comporte moult décorations phototamponnées notamment au niveau des poignées de portières et du bouchon du réservoir. A l’arrière, la porte est ornée de l’écusson de la marque, photodécoupé. Il surplombe des feux rapportés et correctement colorés. A l’intérieur, à conduite à droite, se trouve un mobilier gris et noir où les sièges sont parcourus par des damiers noir et blanc du plus bel effet. La planche de bord et la console sont comportent de nombreux cadrans. Le soubassement est travaillé et comporte une belle sortie d’échappement alu. L’original en photos.

 

 

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