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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 15:52

n° 82 du 05 mars 2007

   

A tout Seigneur tout Honneur 

Jamais cadeau à un abonné ne m’a fait plus plaisir que cette façade de garage Simca. Une vraie merveille. Et cerise sur le gâteau le trottoir est étroit et la chaussée goudronnée. Un grand MERCI à Ixo. J’en redemande. Et je ne pense pas que je serai seul à réclamer qu’un réducteur accepte enfin à nous offrir des façades d’aujourd’hui. Et pour l’occasion, devenons exigeant … avec des ouvrants. Je pense que certains se lanceront dans la découpe du passage sous le rideau métallique. Mais ils devront assurer pour offrir un décor derrière.

 
   

Une Simca promotionnelle

SIMCA 1500 Break Gazoline – Eligor – série limitée

Je ne pouvais manquer cette fois-ci cette Simca 1500 aux couleurs du magazine qui aime les populaires, vu que mon cœur de cible – comme on dit aujourd’hui – sont les voitures populaires françaises. J’ai déjà raté la Messagère, la Marly et la 1000 Rallye 2. Comme toutes les Eligor made in France et issues de moules Norev, les lignes sont assez fidèles mais la finition des plus rudimentaires. Mais ce n’est pas le plus important. Ce qui pour moi fait l’intérêt de ce modèle, c’est qu’il peut très bien s’intégrer dans un diorama comme véhicule aux couleurs du magazine. Ce sera celui d’une équipe en reportage photographique. Toute publicité étant gratuite. Il sera présent sur http://blog.ifrance.com/fcfretrovision mais aussi sur http://blog.ifrance.com/surleblog43

   

Quatre des nouveautés de la semaine (marchands de journaux)

MATRA Djet V – Ixo – collection Rallye de Monte Carlo, n° 27 

Réduit par Ixo ce coupé nous restitue de manière très séduisante les lignes et volumes de l’original. Sa robe est très seyante et très fine, ce qui permet de découvrir que son pavillon comporte l’option toit escamotable (dans le coffre arrière, sous la verrière). Mais je doute – peut-être à tort – que la voiture aux mains d’Henri Pescarolo en fut dotée. De face, l’allure est assez bien rendue malgré une grille de capot trop en avant. En effet, l’ouverture du coffre avant débute en réalité à l’aplomb du haut des optiques principales. Minialuxe qui a réduit ce modèle à l’époque l’a fait correctement. De plus il manque le monogramme Matra-Bonnet au dessus du logo. Je passe sur la taille des optiques secondaires qui auraient gagné à avoir un diamètre plus important. Le profil est réussi et s’agrémente de jolies roues alu. L’arrière  est lui aussi assez plaisant avec ses deux feux ronds et cette grande lunette ovoïde. Le toit accueille une roue de secours fixée sur de simples barres de toit.  L’intérieur est lui aussi très soigné avec une très jolie planche de bord aux nombreux cadrans  avec un volant « sport » à trois branches. Il accueille deux sièges baquets havane. Mais là où cela se gâte, c’est justement derrière ces sièges. Où se trouve le moteur ? Si c’est dans la surépaisseur ceinte du jaune des ceintures de sécurité, c’est loupé. Mais dans une vitrine cela ne se verra pas. Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien. (pour en savoir plus sur la Djet V, consultez le n° 7 de novembre 1996 d’Automobilia) 

 
   

RENAULT break R18TS – Norev – collection Renault, n° 53 

Réduit par Norev, ce break est le second proposé dans une collection de presse. Le premier est apparu dans celle de la Poste (n° 31) mais ne supporte pas la comparaison avec celui-ci. En effet, un effort a été apporté au niveau de la finition de ce joli break vert profond qui nous restitue assez fidèlement les lignes et volumes de ce break. De plus sa peinture est beaucoup moins épaisse que celle utilisée pour la version postale et laisse bien apparaître les différents joints de caisse. De plus les rares chromes de l’original bénéficient d’un fin trait de peinture. La calandre est fort réussie avec des clignotants à la couleur « passée », comme si le temps et le soleil avaient fait leur œuvre. Les jantes sont elles aussi très soignées et réalistes mais les pneus me semblent un peu trop étroits, même pour les montes de l’époque. Les feux arrière sont réalistes et les monogrammes sont présents. L’intérieur noir comporte un cache bagages mais pas de compteurs au tableau de bord. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien. 

 
   

SIMCA Aronde Châtelaine de 1954 – Norev – collection Voitures françaises, n° 119

Réduite par Norev, cette Châtelaine - tout comme la Messagère déjà présentée dans ces colonnes et issue du même moule - déçoit à son tour par ses approximations. Elle est tout d’abord trop étroite d’au moins 2 à 3 mm. Il suffit pour cela de la placer aux côtés de la berline réduite également par Norev pour s’en convaincre. Elle est ensuite trop haute en raison d’une ligne de caisse trop élevée ce qui étire les espaces entre les différents composants de sa face avant. De plus, le diamètre des phares est trop généreux ainsi que le bossage du capot qui vient trop en avant. Seul le profil aurait pu tirer son épingle du jeu sans cet étirement vertical et des roues trop généreuses et trop larges. L’arrière est correct mais manque de largeur – et pour cause. Pour terminer avec l’extérieur, rappelons une fois encore la finition minimaliste de cette collection. L’intérieur est noir avec son compteur cylindrique.  Une question : où est passée la banquette arrière ? Je veux bien que cette voiture soit représentée avec la banquette rabattue. Mais aucune marque sur le plancher plat ne simule son repliement au sol.  Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien. Norev nous a habitués à plus de réalisme dans ses productions. Et ne parlons pas du fascicule d’accompagnement qui ne traite que de la Châtelaine de la 3ème génération, celle à la calandre en V inversé et au hayon débordant sur le pavillon ! 

 
   

VOLVO PV544 D de 1963 – Ixo – collection Chères voitures d’antan, n° 78 

Réduite par Ixo, cette PV544 n’est pas une inconnue pour les collectionneurs puisqu’elle a déjà fait l’objet du n° 48 de la collection Voitures de rallye, en version sportive. Aujourd’hui c’est une version tourisme qui nous est proposée. Il semble que l’on soit en présence d’une PV544 D de 1963 ne serait-ce qu’en raison des roues du modèle. L’aspect général du véhicule est correct. La face avant est soignée avec une calandre très fine arborant un logo doré du plus bel effet. Le profil met en évidence un porte à faux avant un peu trop généreux à mon goût, mais surtout un mauvais dessin (trop anguleux) du motif qui orne le capot moteur – sur une Simca j’aurais parlé d’hirondelle, mais sur une Volvo ?  Tous les chromes sont l’objet d’un trait de peinture et la protection des ailes arrière n’a pas été oubliée. L’arrière particulier de cette voiture parait soigné malgré une lunette arrière un poil trop étroite mais surtout une découpe du coffre arrière qui ne descend pas jusqu’au pare-chocs. Mais ce n’est que peccadilles. L’intérieur, bien que noir, permet de se rendre compte de la forme du volant et de la présence de l’écran du tableau de bord. Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien. 

 
   
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Published by Trebor Yles - dans Nouveautés de la semaine