n° 84 du 19 mars 2007

	n° 84 du 19 mars 2007
Au retour du salon
La visite d’un salon automobile est pour moi l’occasion de tenter de me procurer des miniatures en évitant de courir les concessions. Si le Mondial 2004 fut pour moi très productif, il faut bien reconnaître,  que depuis, les exposants proposant des miniatures sur leurs stands se font de plus en plus rares. Genève 2007 m’a quand même permis de revenir avec six modèles. Trois de chez Audi (pour la semaine prochaine) et trois de chez Volvo.   C30      réf.  MotorArt VFL 1396
C70      réf.  MotorArt VFL 1271
S80      réf.  MotorArt VFL 1394
Cinq des nouveautés de la semaine (marchands de journaux)
AIXAM Mega Loisir de 1993 – Norev – collection Voitures françaises, n° 120  Réduite par Norev, la Mega Loisir est connue des collectionneurs presse pour avoir déjà été proposée en version découverte dans la collection consacrée au Tour de France (n° 44). Nous retrouvons facilement les lignes plaisantes de l’original, ainsi que ses volumes. L’avant est détaillé et  l’assemblage des différents éléments de couleurs est correct.  Le profil met en évidence la capote dépliée. Une fois encore la voiture paraît chaussée trop grand. A noter que cette version est chaussée de pneus plus larges que celle du tour de France. Curieux ! L’arrière est réussi lui aussi et dispose même de feux bicolores. Le pavillon fait bien apparaître la structure rigidificatrice avec les deux panneaux de pavillon amovibles. Si l’intérieur dispose d’une planche de bord noire, il comporte un mobilier blanc. Le soubassement est détaillé au niveau des deux trains roulants. Le miniature roule bien.
PEUGEOT 403 de 1955 – Ixo – collection Camionnettes d’antan, n° 52  Réduite par Ixo cette 403 est connue des collectionneurs pour avoir été diffusée dans le cadre de la collection des Chères voitures d’antan (n° 39). Lors de cette  première sortie elle avait subit de nombreuses critiques en raison de son côté bodybuildé avec des lignes approximatives et surtout l’absence de flèches de direction sur le panneau de custode. D’ailleurs toujours absents aujourd’hui. Par contre, comme l’on dit, un bon maquillage refait la f… , pardon la voiture. Ainsi grâce à l’ajout de décorations aux couleurs de Seb certains défauts sont dissimulés sur tout le pourtour de la voiture, au point que l’on pourrait croire à un nouveau moule alors qu’il n’en est rien. Cet effet est accentué par une peinture plus fine qui fait ressortir les contours des ouvrants. Et que penser de l’autocuiseur qui trône sur le toit ? Il me rappelle celui de mon enfance. L’intérieur noir ne met pas en évidence son mobilier. Le soubassement est détaillé et la miniature roule bien.
RENAULT Clio 2 RS Team – Universal Hobbies – collection Renault, n° 54  Réduite par Universal Hobbies, cette Clio RS est d’une qualité proche des modèles du commerce traditionnel et des boutiques Renault. Bravo ! Nous retrouvons avec plaisir les lignes et volumes de la RS avec en prime sa décoration particulière. L’ensemble de la voiture n’appelle pas de remarques particulières car les moindres monogrammes sont présents. Les roues sont très fidèles et laissent voir leurs disques avec étriers. L’intérieur, bien que noir, a fait l’objet d’un traitement soigné avec quelques touches alu et compteurs au tableau de bord. Le soubassement est peu détaillé mais comporte des parties « chromées ». La miniature roule bien.
SIMCA Ariane 4 de 1959 – Ixo – collection Simca, n° 06  Un peu d’histoire – En 1956 éclate la crise de Suez, du nom du canal que Nasser, le Président Egyptien vient de nationaliser, provoquant une pénurie de carburant qui sera rationné en France pendant quelques mois. On voit ressortir les tickets d’essence. Les automobilistes ne peuvent utiliser leurs voitures que dans leur département et les départements limitrophes.  C’est dans ce contexte que Simca décide de commercialiser une voiture hybride qui mijotait dans ses cartons, à partir de la carrosserie de la gamme Vedette sur laquelle sera monté le « petit » moteur 4 cylindres de la gamme Aronde. Ce qui donnera naissance à la gamme intermédiaire Ariane.   La miniature – Réduite par Ixo, cette Ariane nous est proposée dans sa version de base.  Je retrouve avec plaisir le moule qui a servi à la Versailles. Cette livrée crème est très plaisante et l’allure générale est séduisante et met en évidence le caractère dépouillé de l’original. De face, le pare-brise est effectivement dépourvu de tout chrome dans son entourage. La calandre est réussie avec ses clignotants à la place des anti-brouillards/clignotants de la Versailles et les pare-chocs ont perdu leurs crosses.  De profil, c’est toujours ce poste qui pose le plus de problèmes. L’allure générale paraît respectée mais … car il y a un mais. L’arrondi du haut de la portière arrière aurait demandé à commencer un peu plus loin pour être un peu plus pentu. De même pour le dessin de l’aile arrière qui descend un poil de trop. D’autre part, et selon René Bellu l’Ariane 4 de 1959 en version de base ne disposait pas de jonc chromé courant le long du pli de carrosserie. Les roues avec leurs petits enjoliveurs conviennent parfaitement.  De dos, la lunette arrière est dépourvue elle aussi de tout jonc chromé à son pourtour. Ce qui confirme la version de base. Aussi, pourquoi avoir conservé les feux arrière de la Versailles alors que ceux de l’Ariane 4 sont un monobloc en plastique rouge avec les catadioptres placés à un tiers de leur hauteur environ ? Pour moi c’est l’erreur principale de ce modèle. Car en fait ce sont les feux de l’Ariane Miramas apparue au salon 1960 (AM 1961) qui se trouvent sur la miniature.  L’intérieur est coloré. Cela permet de constater une planche de bord monochrome (version de base encore) et un mobilier à la sellerie des banquettes simplifiées. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien.  Conclusion : Un modèle des plus honnêtes qui figurera en bonne place dans de nombreuses collections.
TATRA T77 de 1934 – Ixo – collection Voitures classiques, n° 37  Réduite par Ixo, cette T77, est impressionnante par son volume et ses lignes aérodynamiques (pour l’époque). Sa livrée bordeaux nous l’a rend sympathique. L’avant est très fin et reproduit assez bien le pare-brise panoramique en trois parties. Les deux tubes faisant office de pare-chocs sont assez fins. Le profil est imposant avec la dérive arrière et surtout l’immense prise d’air  destinée au refroidissement du moteur. Admirons la pureté des jantes de cette voiture. L’arrière est, lui, insolite avec ses stries d’évacuation de l’air chaud et l’absence de toute lunette arrière. Belle sortie d’échappement creusée. L’intérieur est chamois et dispose de deux larges banquettes. Conduite à droite, SVP, comme cela était l’habitude pour les voitures de prestige. Et levier de vitesse « queue de vache ». Et le rétroviseur, une fois encore collé en plafond. Il est vrai que sur cette voiture il ne servirait pas à grand chose vu la visibilité proposée par les deux petits fenestrons en guise de lunette arrière et qui donnent sur les ouïes d'aération du moteur. De vrais stores vénitiens! (1). Le soubassement n’est pas détaillé et la miniature roule bien. Un modèle original bienvenu.  (1) Merci à Bricole du 34 qui m'a informé la présence de ces fenestrons que je n'avais pas vus.