n° 95 du 04 juin 2007

	n° 95 du 04 juin 2007
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Cinq des nouveautés de la semaine (presse)
CITROËN 2cv de 1952 – Universal Hobbies – collection la Poste, n° 59  Réduite par Universal Hobbies, cette 2cv devrait rappeler quelque chose à ceux qui suivent la collection Passion Citroën car elle leur a été proposée en version décapotée sous le n° 3. En effet, il s’agit du même moule présentant de fait, les mêmes défauts.  Si l’allure générale et la livrée de l’original sont au rendez vous, cette réduction souffre d’erreurs en plusieurs points. Notamment en ce qui concerne une inclinaison exagérée de la calandre dont la partie supérieure forme un V trop refermé. De plus les essuie-glaces sont trop rapprochés et à l’arrière la lunette ovale est trop généreuse. Notons au passage la présence de bavettes – trop grandes – sur les ailes avant et celle de clignotants latéraux qui, si je ne me trompe pas, devaient être en forme et de couleur quartier d’orange (1). Enfin, il manque sur le côté gauche le catadioptre pourtant obligatoire. L’intérieur permet de constater la présence d’un volant placé trop bas et trop loin du pare-brise. Si le pare-soleil conducteur est encore présent, il n’en va pas de même de la roue de secours à l’arrière. Le soubassement est détaillé et la miniature roule mal. (1) Les premières 2cv furent longtemps dépourvues de clignotants. Avant qu'ils ne soient montés en série sur le panneau de custode, beaucopup de propriétaires de 2cv firent équiper de clignotants en forme de quartiers d'orange apparus sur la 4cv dès l'AM 1951, ce qui pourrait être le cas pour ce véhicule de la Poste.
CITROËN B12 Normande de 1926 – Universal Hobbies – collection Passion Citroën, n° 73  Réduite par Universal Hobbies cette B12 Normande nous séduit d’emblée par son compartiment arrière qui nous sort des modèles habituellement proposés. Mais une chose surprend, c’est la grande hauteur – toute relative – tout pare-brise. Sinon, formes et volumes sont corrects  avec une livrée un peu trop brillante à mon goût. L’avant est soigné mais j’aurais préféré une manivelle en position basse, plus réaliste. Le profil met en évidence le découpage des portières tel qu’il se pratiquait alors. Les roues sont très réalistes. L’arrière est affublé de feux supplémentaires. Le poste de conduite mérite que l’on s’y attarde pour remarquer la présence de deux sièges de formes et dimensions différentes pour tenir compte de son étroitesse. Le soubassement est détaillé, surtout au niveau du train arrière avec une ligne d’échappement au tracé très fidèle. La miniature roule bien.
	Décor: Ferme de la Forêt à Courtes (01) - éco musée
Proto JULES  de 1980 – Norev – collection Légende du Dakar, n° 28 Réduit par Norev, ce proto Jules nous restitue parfaitement ce qu’a été ce premier prototype. Le second, baptisé Jules II a fait l’objet du n° 24 de cette même collection. C’est l’originalité de l’idée qui m’a poussé à vous présenter ce modèle aux dimensions imposantes, à la garde au sol généreuse et à la finition très soignée, mais trop propre. Elle aurait gagnée à être salie comme cela a été la mode il y a peu.  A part l’antenne de radio, rien ne paraît manquer à l’extérieur de cette voiture. De même l’intérieur est très complet avec la cage-arceau de sécurité et même la poignée de maintien pour le co-pilote. Le soubassement met en évidence la transmission intégrale de ce prototype. La miniature roule bien. Un modèle qui va ravir les amateurs et les autres.
PEUGEOT 203 camionnette bâchée – Norev – collection Peugeot, n° 34  Réduite par Norev, cette 203 bâchée, nous est proposée – une fois encore – dans une livrée d’opérette. La vraie n’a pas eu de pare-chocs avant chromé mais peint couleur carrosserie et ses butoirs se trouvaient à l’aplomb des phares. A part les tout premiers modèles, la calandre n’était pas chromée. De plus aucun chrome ne courait sur les côtés de la carrosserie. Enfin, les ridelles montaient jusqu’à la hauteur du pli de tôle passant au-dessus des poignées des portières. Ceci dit cette miniature est plaisante et une fois admise sa présentation customisée aura sa place dans beaucoup de vitrines et diorama. En effet, lignes et volumes de la partie avant sont bien reproduits et le plateau avec sa bâche amovible non déplaisant.  Par contre les rétroviseurs extérieurs type télescopique pour traction de caravanes font très frime. L’intérieur gris est soigné. Le soubassement est bien détaillé, notamment à l’arrière – merci le plastique, de plus en plus envahissant. La miniature roule bien.
Simca 9 Sport coupé de 1953 – Ixo – collection Simca, n° 11 Réduit par Ixo ce coupé s’avère très plaisant, surtout dans cette livrée bordeaux vif mais je suis gêné par l’aspect clinquant des enjoliveurs et des pièces rapportées qui brillent trop. Avec le temps cela devrait s’arranger. Les lignes et les volumes sont corrects et bien restitués. De face, pare-brise et essuie-glaces n’appellent pas de remarque particulière. Ce sera la façade qui va retenir mon attention car il y manque les ouvertures entre les barres chromées. Dommage qu’elles ne soient même pas suggérées par un trait de peinture noire. De plus la barre supérieure aurait mérité d’être un peu plus épaisse. En tout cas elle est trop basse par rapport aux phares, l’espace entre elle et eux est trop important par rapport à la vraie. Le profil simple est réussi. Les roues me plaisent beaucoup même si elles ne sont pas celles des derniers modèles de ce millésime dont le rond central était rouge avec le S de Simca. Toutefois, le rétroviseur extérieur n’est pas d’origine. L’arrière est sobre et fidèle. L’intérieur coloré est réussi avec ses cadrans sur la planche de bord et son volant très réaliste. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien.