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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 08:13
2013 CH43Mag NF mod
 
 n° 05/405 du 13 mai 2013
 

Jeudi dernier, 2 mai, fut le jour d’ouverture de la nouvelle Maison de la presse. Et, j’ai eu la surprise d’y découvrir un certain nombre de numéros parus entre mars et avril derniers qui me tendaient les bras. Je vous en présente cinq dès ce numéro. La pompe est donc réamorcée. Ainsi, si j’espère recevoir bientôt les modèles manquants de la collection des Classiques de l’automobile, il me manquera la de Rovin de la collection des Voitures françaises d’autrefois. A moins que… 

 
 Modèles presse en retard

DELAHAYE VLR de 1953

Oxo/Hachette/AutoPlus – Collection Classiques de l’automobile, n° 85

  

Tiens, déjà une revenante ! Pourtant il n’y a pas si longtemps qu’elle nous avait été proposée pour le première fois ! Dans la collection des Voitures françaises d’autrefois, n° 20 pour être tout à fait précis. (Cf. le n° 380 de CH43, daté du 19 novembre 2012). Si lors de cette première parution j’ai pu saluer cette initiative qui comblait un vide, cette fois ci j’ai envie de crier au surplus. En effet, non seulement l’on nous propose à nouveau ce modèle, mais encore ce dernier est affublé de la même immatriculation. A croire que c’est la même voiture qui a été repeinte aux anciennes couleurs des DDE. J’écris anciennes car de nombreux services départementaux des routes ont choisi le jaune acide pour leurs véhicules. Je reprendrai donc une partie de mes premiers commentaires en écrivant que cette VLR est encore fort bien restituée, d’autant qu’elle jouit d’une très belle grille de calandre qui laisse deviner la traverse de renfort en V inversé qui se trouve derrière. Elle a des phares légèrement teintés en jaune comme devraient l’être ceux de la quasi-totalité des modèles de cette collection, pour avoir été équipés d’ampoule à globe jaune. L’armature de la capote est toujours trop épaisse. Ixo en a réalisé de bien plus fines pour ses Jeep Willys. Capote fort joliment réalisée par ailleurs avec plis et petite lunette arrière. Le soubassement est détaillé, mais doté de ressorts à lames incongrus sur ce modèle ! Il en était dépourvu. 
4736GR Delahaye VLR orange 
 

HOMMEL Berlinette RS de 2000

Ixo/Altaya – collection Voitures françaises d’autrefois, n° 32

 

Quel hommage est rendu ici à cet amateur et collectionneur de voitures… jusqu’à en devenir à son tour fabricant ! Bravo et tant pis si nous avons du l’attendre plus longtemps que prévu. Malgré sa livrée bleu métallisé foncé qui ne rend pas facile la perception de ses lignes et volumes, pourtant bien restitués, cette berlinette viendra combler un vide dans nombre de collection. D’autant que sa présentation est assez soignée avec ses quatre petites optiques serties de chrome à l’avant, épaulées par des clignotants orange rapportés et en plastique, enfoncés dans leurs cavités. Les prises d’air latérales et les évacuateurs placés à hauteur des phares ; sont bien creusés. Les jantes alliage en étoile sont bien reproduites et laisse voir les disques de frein avec étriers. Les poignées latérales d’ouverture du capot avant sont présentes, tout comme le monogramme RS placé devant les roues arrière. Le petit guichet placé sur les plexis latéraux est bien présent. Dommage que celui de la portière droite n’ait pas bénéficié du même traitement que celui de la portière gauche. Et qu’il manque le dessin des rails de coulissement. Le dessin de la proue est réussi et propose bien les quatre feux circulaires, rapportés en plastique et très bien colorés. Ils encadrent les monogrammes Hommel et Berlinette RS. La sortie d’échappement est bien implantée au centre du diffuseur d’air. Le capot moteur est bien à « deux étages » avec ouïes dessinées et une lunette arrière en U composée de trois éléments. Le mobilier intérieur est entièrement noir et comporte deux beaux sièges baquets à appuie-tête intégré. Sièges protégés par un fin arceau de protection placé juste devant la lunette arrière et complété par un extincteur placé verticalement derrière lesdits sièges. Le soubassement n’est pas détaillé. 
4737GR Hommel Berlinette RS 
 

PANHARD Dynamic de 1939

Ixo/Altaya – collection Voitures françaises d’autrefois, n° 30

 

Liminaire : Lorsque les premières photos de ce modèle sont parues sur le net j’ai cru tout d’abord qu’il y avait un défaut sur celui-ci. En effet, pour moi la Dynamique était une grosse berline, voire un gros coupé, dotée d’un pare-brise dit panoramique grâce aux « hublots » verticaux placés dans ses montants. Mais surtout avec un poste de conduite central. C'est-à-dire avec le conducteur assis au milieu de la voiture et avec un passager éventuel de chaque côté de lui. D’où la présence d’un troisième essuie-glace, central lui aussi. Et puis, à force de recherche sur le net j’ai découvert que ce modèle avait été « normalisé » et que nous nous trouvions en fait devant un modèle 1939 dont le poste de conduite avait migré côté gauche et perdu ainsi son essuie-glace central.

 

De fait, nous nous trouvons en présence d’un modèle bénéficiant d’une finition très soignée, digne d’un modèle boutiques. En effet, outre un bon respect des lignes, volumes et coloris de l’original, un soin tout particulier a été apporté à nombre de détails. A commencer par la présentation des grands verres des optiques qui encadrent la haute calandre chromée et qui sont soulignées par un large  pare-chocs nervuré. Puis les enjoliveurs centraux frappés en rouge du monogramme Panhard. Et à l’intérieur, la présence d’une cloison vitrée de séparation juste derrière la banquette avant. Dommage cependant que la gravure des poignées des portières ne soit pas totalement horizontale. Mais le dessin des jantes ajourées est correct. Les feux arrière sont métalliques et peints. La sortie d’échappement, chromée, est cachée derrière le pare-chocs. L’intérieur jouit d’un beau mobilier caramel, très détaillé, avec cette fameuse cloison de séparation avec tablettes rabattables. Les accessoires des contreportes sont soulignés d’un trait de peinture alu. Tout comme les cadrans du tableau de bord, derrière un volant à trois branches. Et si le rétroviseur intérieur brille par son absence, il y a cependant la représentation de la poignée de relèvement du pare-brise. Le soubassement est peu détaillé. 
4734GR Panhard Dynamic crem 
 

ROSENGART Ariette cabriolet de 1951

Ixo/Altaya – collection Voitures françaises d’autrefois, n° 30

 

Je l’ai déjà écrit, ici, mais, faute de grives l’on mangera des merles. Et oui ! Personnellement, quand il a été question de l’Ariette pour cette collection, je pensais à la berline. Non à cette « demie voiture » qu’est pour moi ce cabriolet découvert. A quand une version fermée ? Mais bon, faisons avec, une fois encore. D’autant que ce « qui reste » de la voiture est très réaliste dans le rendu de ses lignes courbes très simples. Pourtant, il faudrait s’interroger sur l’origine du pare-brise à séparation centrale qui n’a rien à faire sur ce modèle. La face avant jouit d’une belle représentation de sa calandre chromée et encadrée par quatre optiques à l’éclairage jaune et serties de chrome. Le dessin des roues toutes simples est correct et les pneus assez étroits pour être réalistes. Il y a même le monogramme Ariette phototamponné sur les ailes avant et la présence des feux de stationnement au-dessus des passages des roues arrière. Feux de stationnement, obligatoires un temps, blanc vers l’avant et rouge vers l’arrière. Si les feux arrière, placés juste au-dessus de la lame de pare-chocs sont à leurs places, tout comme l’élément d’éclairage de l’immatriculation, surmonté du monogramme Rosengart. Que vient faire cette espèce de bouton sur le côté gauche du couvercle du coffre à bagages ? Quant à l’habitacle, celui-ci bénéficie d’un mobilier coloré, blanc cassé et vert olive, avec des accessoires souligné d’un trait de peinture alu. Le cadran du tableau de bord central est détaillé et surplombe le long manche du levier de vitesses. Une question cependant : où est la pédale de l’accélérateur ? Le soubassement est très peu détaillé. 
4738GR Rosengart Ariette ca 
 

TOYOTA Alphard (taxi de Tokyo, 2005)

Ixo/Altaya – collection Taxis du monde, n° 18

 

A bien le regarder, je doute de sa provenance. Mais bon, l’ensemble est plaisant à regarder dans cette livrée vert sombre et jaune. Les lignes et volumes sont bien restitués mais ne bénéficient pas d’une gravure très fine. Gravure qui n’apparait pas au premier regard sous la peinture et la décoration. Pourtant, il y a une large calandre chromée, encadrée par des blocs optiques rapportés assez quelconques. La faute, non au réducteur, mais aux concepteurs du modèle original. C’est la « maladie » de ce nouveau siècle. Il nous faudra faire avec.  Si le dessin des jantes est correct, il contribue à me faire douter de l’origine de cette réduction. Tout comme le traitement du large bandeau des feux arrière, rapporté, en plastique coloré, et intégrant des baguettes chromées. Je trouve que cela fait beaucoup pour un modèle presse. D’autant que la lunette arrière est dotée d’un essuie-glace à sa base. Et qu’une sortie d’échappement chromée traverse le bas du bouclier faisant fonction de pare-chocs arrière. Le pavillon comporte deux éléments rapportés, occultant ce qui pourrait être des éléments vitrés sur des modèles de gamme supérieure. Le mobilier intérieur, offrant 6/7 places sur trois rangées de sièges, est malheureusement, entièrement noir. Même s’il est correctement détaillé. Détaillé, est aussi le soubassement où la police de caractères utilisée est différente de cellle utilisée habituellement. 
4739GR Toyota Alphard taxi 
 
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Published by Trebor Yles - dans Nouveautés de la semaine