n° 21/421

30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 14:00

n° 21/421 du 02 septembre 2013

Modèles presse

Comme je vous l’annonçais il y a deux semaines, de nouvelles collections arrivent. Tout d’abord celle de la construction du Garage Moderne, édité par Hachette, dont le premier numéro devrait être en vente le 05 septembre prochain, avec une petite série de véhicules pour l’agrémenter. Puis, la semaine suivante, ce sera au tour de la collection d’assemblage d’un vieil autobus parisien Renault, au 1/12^ème, toujours éditée par Hachette. Hachette qui nous prépare aussi une très belle collection au 1/43^ème pour le début de l’année prochaine.

LADA 1500 de 1994, taxi au Caire (Egypte)

Ixo/Altaya – collection des Taxis du monde, n° 26

Ouille ! Ouille ! Ouille ! Voila-t-il pas que cette Lada 1500 n’est en fait qu’une SEAT 1430, revue et corrigée par Ixo. J’en veux pour seule preuve les moulures du capot moteur et du couvercle du coffre. Sans parler des entrées d’air sous la grille de calandre et les optiques circulaires placées dans des rangements carrés ! Et en plus, il manque à l’avant, les ensembles veilleuse-clignotant entre optiques et pare-chocs. Je trouve que cela fait beaucoup pour une seule et même voiture. Pourtant les moules des dérivées des Fiat 124 et 125 ne manquent pas pour nous proposer le bon modèle. Si, malgré tout, l’ensemble aurait pu être plaisant à regarder, ce serait certainement sans cette imposante galerie de toit, trop démesurée. Il est pourtant doté de jantes dépourvues d’enjoliveurs et assez bien dessinées. A l’arrière, les feux ne sont que métalliques et peints. Le mobilier intérieur est entièrement noir, et bien gravé. Les cadrans du tableau de bord sont présents. Le soubassement est sommairement détaillé.

MERCEDES LP 334 de 1963

Ixo/Altaya – collection des Camions d’autrefois, n° 89

Après le LP 333 (n° 16, de cette même collection, cf. le n° 252 de CH43 daté du 07 juin 2010), voici le LP 334, reconnaissable à ses phares qui ont quitté les abords de la grille de calandre pour descendre dans le pare-chocs. Ils sont rejoints par des antibrouillards placés juste en-dessous. Par contre il a conservé le pare-brise en deux parties. Mais à la différence du premier, celui proposé cette semaine n’est qu’une version classique à deux essieux porteurs. A part ces modifications principales, nous retrouvons la même configuration cabine-plateau bâché. Cabine quasi identique à la première avec ses essuie-glaces antagonistes, ses rétroviseurs latéraux au dessin des bras de fixation particulier et ses poignées latérales d’assistance à la montée en cabine (et à la descente). Les feux de pavillon sont toujours présents. A signaler que l’aménagement de la cabine est traité de fort belle manière et est très coloré. Il en était déjà de même sur le premier. Ixo a continué à pousser le détail jusqu’à reproduire le capiton qui recouvrait le coffre du moteur. Beau volant aux branches en croix et présence des multiples cadrans du tableau de bord. Cette présentation est d’un bon niveau boutiques. Merci. Comme sur le LP 333, la roue de secours, est placée latéralement, côté gauche. Toutefois les réservoirs sont différents. Tout comme les roues qui ne sont plus équipées de jantes artillerie. Le plateau bâché est classique. Sa couleur bleue donne moins l’impression de jouet que l’orange. IL este ouvert sur l’arrière où la reproduction des longs supports de catadioptres est réaliste. Mais pas les feux arrière, seulement dessinés.

ROSENGART LR2 (faux cabriolet) de 1928

Ixo/Altaya – collection des Voitures françaises d’autrefois, n° 40

Encore, une micro voiture dans cette collection ! Mais cette fois-ci je ne râlerai pas trop car ce fut la première voiture de mes parents ! Avec ses trois places intérieures, celle arrière étant placée transversalement à la route. Lignes et volumes sont bien restitués. Avec l’unique essuie-glace plongeant devant le conducteur, placé à droite. N’oublions pas qu’il s’agit d’une voiture construite sous licence et dérivée de l’Austin Seven britannique de 1923. L’avant reçoit un beau radiateur chromé avec écusson de la marque et la gravure de son monogramme. Les deux phares (à ampoule jaune) sont correctement placés sur la barre reliant les ailes avant. Notez l’absence de tout pare-chocs, avant et arrière. Mais aussi la présence du bouchon du réservoir d’essence, chromé, et placé à la base du pare-brise. Alimentation du moteur par gravité oblige. Les flasques de roue sont bien présentes. A l’arrière, l’unique feu rouge gauche est présent. Il est accompagné par la roue de secours, accrochée au petit coffre à bagages extérieur. A l’intérieur, l’on peut voir les trois petits sièges bleus, le troisième faisant face au trottoir. La planche de bord est détaillée malgré l’étroitesse de l’habitacle. Le soubassement est sommairement détaillé.

Presse étrangère

FERRARI 250GTO de 1962

Ixo/Fabbri – collection italienne Ferrari Racing, n° 11

Très voisine de la version civile que l’on nous a reproposée récemment sous le n° 02 de la collection Ferrari GT, (cf. le n° 390 de CH43 daté du 28 janvier 2013), voici une version course. Celle de l’équipage Phil Hill/Olivier Gendebien, engagé lors des 12 heures de Sebring 1962 où il se classera 2ème au terme de l’épreuve. Les lignes, volumes et coloris sont bien restitués et jouissent d’une présentation de bon aloi. La 250 GTO reste ma Ferrari préférée. D’autant, qu’ici encore, un soin particulier semble avoir été apporté pour la réalisation de ce modèle qui propose même le dessin des sangles de fixation du capot moteur en plus des goupilles de sécurité. Les phares principaux sont en plastique et protégés sous une bulle, alors que les feux additionnels, encadrant la calandre, sont métalliques. Le cheval cabré est présent au centre de ladite calandre. Les ailes sont largement creusées au niveau des sorties d’air. Le dessin des roues à rayons est acceptable. Le bouchon du réservoir est rapporté et chromé. Tout comme le sont les quatre sorties d’échappement, de bon diamètre et creuses. Les feux arrière, circulaires et rouges, sont constitués par des pièces en plastique rapportées. La vaste lunette arrière permet de découvrir un mobilier intérieur très détaillé (avec dessins des rivets) dans une caisse alu. Les deux sièges baquets sont noirs. Tout comme la planche de bord qui affiche une multitude de cadrans, derrière un volant à trois branches qui arbore l’écusson Ferrari en son centre. Le levier de vitesses est lui aussi chromé. Le soubassement est détaillé.