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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 14:56
 
n° 24/474 du 30 mars 2015

page 2/2

Modèles boutiques

BRASINCA 4200GT Uirapuru de 1965

Ixo pour WhiteBox – réf. WB102

 

La BRASINCA 4200GT Uirapuru fut produite au Brésil de 1964 à 1966. Seulement à 76 exemplaires à cause de coups de productions élevés. Elle était mue par un moteur Chevrolet V6 de 4.271 cm3. Elle serait à l’origine du design de la Jensen Interceptor. La preuve en images ? Ici.

Quant à la miniature, cette 4200GT est issue du moule du  n° 42 de la collection brésilienne Carros Inesquecíveis do Brasil. Et, contrairement à ce que l’on pourrait croire à première vue, cette réduction  n’est pas trop large. Elle reflète bien les lignes et volumes de l’original. Qui était très large et bas. Outre ses volumes assez mal proportionnés, ce modèle possède des portières débordant sur le pavillon. Pour faciliter l’accès à bord. Donc, lignes et volumes sont bien restitués. Ils bénéficient d’une gravure assez fine sur tout le pourtour de la carrosserie mais assez floue quant aux découpes du haut des portières sur le pavillon. Les vitrages sont représentés avec des entourages chromés peints alu. Essuie-glaces et rétroviseur extérieur à coque obus, sont rapportés et chromés. Le capot moteur arbore un large bossage avec grille à sa prise d’air. La calandre chromée est encadrée par deux optiques circulaires. Elles mêmes encadrées par des ensembles veilleuse-clignotant rapportés et colorés, débordant sur les flancs. Le dessin des roues est peu mi en valeur par la pièce chromée qui les représente. Le monogramme Brasinca est phototamponné sur chacune des ailes avant, alors que celui 4200GT l’est sur les panneaux de custode. Pour sa part, l’écusson de la marque trône à la proue et sur la proue de cette voiture. Les blocs des feux arrière sont rapportés et correctement colorés. Les deux sorties d’échappement sont chromées.  Les grandes surfaces vitrées permettent de voir le mobilier intérieur, composé de deux sièges, tout en noir. Pourtant l’ensemble est bien détaillé, notamment au niveau de la planche de bord et de la console centrale où moult cadrans sont affichés. Le soubassement est détaillé.

 

 

Les plus :

_ modèle original peu connu

_ fidélité des lignes

 

Les moins :

_ traitement simpliste des roues

_ finition trop proche de celle d’un modèle presse

 

FIAT Linea de 2007

Norev – réf. 770400

 

L’original n’est autre qu’une Fiat Grande Punto à laquelle a été greffé un coffre pour en faire une berline trois volumes. Elle fut produite tout d’abord en Turquie (usine Tofas), puis au Brésil et en Inde. Les lignes, volumes et coloris sont au rendez-vous. L’ensemble est plaisant à regarder même si, selon les standards d’aujourd’hui, cette reproduction est « anonyme ». en ce sens qu’elle pourrait être signée par un autre réducteur. Les blocs optiques avant et ceux des feux arrière sont rapportés, en plastique et correctement colorés. Le dessin des roues est soigné. IL y a même le monogramme fiat inscrit en leur centre, à l’intérieur d’un petit disque rouge. La sortie d’échappement est bien creusée. Le mobilier intérieur a fait l’objet d’un soin particulier. Avec une belle gravure et une présentation bicolore. Noire pour la planche de bord, le plancher et les entourages des contreportes. Taupe pour les sièges et l’habillage intérieur desdites contreportes. Le soubassement est détaillé.

 

Les plus :

_  monogramme arrière photodécoupé et chromé

_ intérieur coloré taupe et planche de bord très détaillée

 

Les moins :

_ absence de représentation des disques de freins

_ mauvais ajustement du pare-brise laissant des « jours »avec les montants

 

FIAT Uno Way de 2015

Norev – réf. 772961

 

Cette version de la Uno est un produit purement brésilien. Cette Uno way est plaisante à regarder de loin et de trois quarts avant avec sa roue avant gauche (ou droite, selon du côté que l’on se place) orientée. Mais cela n’est possible que grâce à un retour en arrière en matière de représentation des trains roulants. En effet et c’est le troisième modèle de ce réducteur sur lequel je constate ce retour, après la Twingo III et le Trafic de 2014. Je veux parler de la reproduction des roues d’un seul tenant, en plastique. Et fixée sur un axe trop fin. Ce qui fait que les roues « nagent » autour de ceux-ci, prenant ainsi un carénage positif ou négatif fort déplaisant. De plus, la bande de roulement des pneus n’est plus sculptée, mais lisse et laisse voir la jointure des deux composants de chaque roue.  Si cela peut être considéré comme acceptable pour les modèles vendus autour de 15 € en concession (chez Renault), cela est inadmissible pour un modèle vendu plus de 35 € en boutique traditionnelle.

Ceci écrit, l’ensemble reste malgré tout séduisant grâce à une bonne restitution des lignes, volumes et coloris de l’original. Notamment pour les zones représentant les éléments plastiques lui donnant son allure de baroudeuse.  Les blocs optiques avant sont cependant assez simplistes. Par centre, les blocs verticaux des feux arrière paraissent plus travaillés et réalistes. Tout comme le dessin des jantes avec monogramme Fiat en leur centre et celui de Way gravé sur la cinquième branche. Way gravé aussi dans la protection des portières arrière. Le mobilier intérieur a bénéficié d’une belle représentation avec des sièges et contreportes noir et gris. Le tableau de bord est coloré. Le soubassement est détaillé.

 

Les plus :

_ modèle « exotique »

_ intérieur soigné

 

 

Les moins :

_ retour aux « roues boutons » aux pneus lisses ; inadmissible pour ce prix !!!

_ cloques de peinture sur le panneau du hayon arrière

 

OPEL BEDFORD Blitz de 1975

Ixo – réf. CLC266

 

Dérivé du n° 78 de la collection allemande dédiée à Opel, ce Bedford Blitz séduit l’œil par ses volumes ramassé et sa livrée bicolore. Bien que sa finition reste assez proche de celle d’un modèle presse, il possède de fins essuie-glaces en plastique noir. Alors que ses rétroviseurs latéraux sont chromés. L’écusson à l’éclair Opel placé au-dessus de la calandre est chromé et photodécoupé. Par contre, le monogramme Bedford Blitz n’est que phototamponné, tant à l’avant qu’à l’arrière.  Le traitement bicolore de la calandre est de bon aloi. Les clignotants avant sont rapportés, en plastique orange. Les roues, très simples, sont réalistes. Dommage que les feux arrière soient simplement colorés. Le mobilier intérieur est bleu avec une planche de bord noire. Les cadrans du tableau de bord sont présents.  Le soubassement est un peu détaillé.

 

Les plus :

_ ???

 

Les moins :

_ le traitement simplifié des feux arrière

 

RENAULT Twingo III de 2014

Norev – boitage Renault réf. 77 11 578 127

 

Quel retour en arrière cette nouvelle Twingo. Je parle ici de celle à l’échelle 1. Je crois qu’après les Twingo I et II, je me tournerai vers une Peugeot 108 ou une Citroën C, pour garder un moteur à l’avant.

Je voulais poursuivre la saga de la Twingo en me procurant la réplique de son dernier opus chez le concessionnaire Renault. Ben… Comment dire pour rester poli ? D’accord, je ne l’ai payée que 13 €. Mais j’aurais aimé la payer un peu plus cher et retrouver le niveau de finition auquel Norev m’avait habitué jusqu’à présent. Notamment dans la déclinaison des différentes Laguna. Pour ne citer qu’elles. Aujourd’hui, j’ai un jouet devant moi. Malgré des lignes, volumes et coloris, respectant ceux de l’original, j’ai du mal à voir en ce modèle une « vraie » miniature. La cause ? D’abord une reproduction des optiques centrales par de simples cercles alu. Que l’on retrouve d’ailleurs pour les optiques inférieures. Puis des rétroviseurs extérieurs mastocs et dépourvus de toute représentation de leur miroir. Enfin des roues pleines et aux pneus lisses. Non seulement dépourvus de toute représentation de leurs nervures mais laissant voir la soudure des flasques, comme au bon vieux temps. Quel recul de qualité perçue. L’arrière est sauvé avec ses feux bien colorés, sa lunette équipée d’un essuie-glace et du troisième feu stop – non peint en rouge ! Lunette surmontée d’un petit béquet. Le mobilier intérieur, entièrement noir, est peu visible. Le soubassement est détaillé malgré tout.

 

Les plus :

_ ???

_ le prix (13 € en concession Renault)

 

Les moins :

_ retour aux « roues boutons » aux pneus lisses 

_ absence de « miroir » sur les rétroviseurs extérieurs

 

RENAULT Trafic de 2014

Norev – boitage Renault réf. 77 11 578 129

 

Tout comme pour la Twingo III, je suis déçu  par l’aspect jouet de cette réduction. Norev décline à vouloir réduire les coûts à ce point : soubassement sans le moindre détail et des roues pleines et lisses !!! Attention dérive qualité.  Pour le reste, le respect des lignes et volumes est toujours présent. Si c’est l’essentiel, cela ne suffit pas pour satisfaire le collectionneur. D’autant que le traitement des blocs optiques donne un résultat assez banal. Pour ne pas écrire décevant. C’est vrai qu’ils sont de plus en plus complexes. Le dessin tourmenté de la « grille » de calandre est fidèle. Tout comme celui des roues. Si les blocs principaux des feux arrière sont rapportés, en plastique correctement coloré, les autres ne sont que peints, tout comme le troisième feu stop. Les monogrammes sont phototamponnés. A l’intérieur, le mobilier est entièrement noir, sans représentation des cadrans du tableau de bord. L’habitacle est séparée de la partie fourgon par une cloison intérieure. Le soubassement n’est pas du tout détaillé.

 

 

Les plus :

_ ???

 

Les moins :

_ retour aux « roues boutons » aux pneus lisses 

_ absence de « miroir » sur les rétroviseurs extérieurs

 

 

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Published by Trebor Yles