n° 54 du 21 août 2006

	n° 54 du 21 août 2006
Les nouveautés de la semaine Commerce traditionnel
Cette nouvelle saison s'annonce propice en nouveautés intéressantes dont voici deux premiers exemples. BORGWARD Isabella coupé et limousine – Norev- références  820015 et 820000   Deux belles réalisations pour les nostalgiques de la célèbre marque allemande à l’autre losange, hélas disparue depuis très longtemps. Toutefois la version Dinky-toys des années 70 n’a pas a rougir de la comparaison tant dans le respect des lignes que de la qualité de sa présentation. Ne pas oublier que cette dernière propose suspension et direction.
Et cinq des marchands de journaux
BUCCIALI TAV8-32 de 1932 – Ixo – collection Voitures classiques, n° 23   A voiture d’exception, commentaire particulier pour une fois car je ne vais pas me livrer à une analyse critique de la réduction réalisée par Ixo et à laquelle je décerne la meilleure note pour avoir oser nous proposer cette voiture qui avait la prétention d’être plus moderne que les Bugatti dont elle revendique les dimensions. Que penser de l’image de luxe et de puissance qui se dégage de cette voiture ? Dans cette configuration de berline surbaissée le conducteur ne devait pas avoir grand loisir à être distrait par ce qu’il pouvait voir par les surfaces vitrées mis à sa disposition, notamment au travers de ce pare-brise véritable meurtrière horizontale.  Réduites à minima celles-ci devaient favoriser l’aspect cocon de son intérieur. L’imposant capot avant, opposé à un arrière très court composé de la malle à bagages et de deux roues de secours, donne au profil une impression de vitesse même à l’arrêt. Les roues, revenons y un instant… elles paraissent être aussi imposantes que celles des Bugatti Royale.  En raison de la démesure de cette berline j’ai voulu lui associer une Bentley Arnage T de 2002 pour montrer l’évolution de la conception du luxe et de la puissance en 70 ans. Je vous laisse tirer la conclusion de votre choix.  Merci Ixo de nous avoir proposé cette Bucciali qui, comme toute belle, a su se faire attendre et désirer.
CITROEN DS21 coupé « le Dandy » de 1967 – Norev – collection Voitures françaises, n° 105 Réduit par Norev, ce coupé a déjà eu les honneurs de Collec’ Hebdo 43 (cf. son n° 28 du 13 février 2006) où j’écrivais que « si les lignes générales (…) se retrouvent dans cette réduction, et si les volumes sont bien respectés, il convient de noter un manque de finesse dans le traitement des joncs chromés et des pare-chocs. De plus le traitement des roues est assez grossier, le dessin des butoirs en caoutchouc du pare-chocs avant est trop arrondi. Et surtout, Norev a oublié, outre les feux de position, les clignotants avant ! L’intérieur est une nouvelle fois intégralement noir ce qui rend très difficile la mise en valeur de son équipement. » Tout cela s’applique au modèle proposé aujourd’hui dans la collection des Voitures françaises, lequel ne bénéficie d’aucune peinture noire sur les butoirs des pare-chocs et de tout monogramme à l’arrière. Toutefois un effort a été accompli puisqu’il est immatriculé.
CITROËN Evasion  de 1994 – Universal Hobbies – collection Passion Citroën, n° 53   Solido nous avait proposé de longe date deux de ses cousins, le Peugeot 806 dans une livrée bleue et le Fiat Ulysse dans une livrée verte. Aujourd’hui c’est Universal hobbies qui a réduit le Citroën Evasion dans la livrée rouge foncé de l’original. Les lignes et le volume assez rigides de l’original se retrouve sur cette miniature à la finition très soignée qu’ Universal Hobbies et Atlas semblent améliorer au fil des sorties. Merci beaucoup. Toutefois je ferai une petite remarque quant à la position des ensembles veilleuses-clignotants qui ne sont pas assez rejetés vers l’extérieur et placés sous un pare-chocs qui me parait un peu trop épais. L’entourage des vitres latérales est assez fidèle et le répétiteur des clignotants peint en orange. Les monogrammes ornent bien l’arrière et les feux arrière sont assez réalistes. La résistance de désembuage n’a pas été oubliée. Bravo pour cet intérieur sobrement décoré et très bien réalisé et détaillé. On voit bien les sept sièges qui composent son mobilier. Le soubassement est détaillé et la miniature roule bien.
PEUGEOT 203 familiale - Ixo - collection Chères voitures d’antan, n° 65  Déjà réduite par Ixo sous la forme d’une fourgonnette dans la collection Chères camionnettes d’antan, la Peugeot 203 avait fait l’objet d’une analyse critique assez sévère en raison de son aspect quelque peu body-buildé (1). Qu’en est-il de cette nouvelle version ? En premier lieu je dois dire que j’ai été content de retrouver une Ixo « ancienne méthode » où il y a matière à écriture. Puis dire aussi que par rapport à la fourgonnette cette familiale souffre moins d’erreurs d’interprétation. Si de loin l’on reconnaît facilement que l’on est en présence d’une 203 familiale le traitement de ses lignes et volumes est cependant approximatif. Reprenant certainement le moule de la fourgonnette l’on retrouve pêle-mêle : un parebrise trop étroit, un décalage trop inportant entre son sommet et le haut des surfaces vitrées latérales, des ailes hypertrophiées. Je vous renvoie à l’article précédent pour le reste. Toutefois, il faut bien le reconnaître cette familiale ne produit pas la même sensation désagréable que la fourgonnette. Est-ce dû à la présence des vitres latérales supplémentaires ? Toujours est-il que son aspect passe bien mieux. Notons cependant qu’Ixo semble avoir tenu compte de certaines remarques car les essuie-glaces sont bien antagonistes alors qu’ils étaient à tort parallèles sur la fourgonnette. Le déflecteur sur la portière avant droite a été replacé correctement. Il manque toujours côté gauche.  Pourquoi avoir doté cette 203 de clignotants avant oranges alors qu’elle est déjà équipée de bâtons de direction encastrés dans les montants des portières arrière ? L’intérieur est noir, le soubassement un peu détaillé et la miniature roule bien.  (1) Analyse faite dans le n° 34 du 27 mars 2006 de Collec’ Hebdo 43
SIMCA Aronde P60 – Solido – Série limitée réalisée pour les membres du Club Solido, exemplaire n° 0291   Je ne suis toujours pas parvenu à identifier clairement le modèle que Solido a voulu nous proposer. Déjà dans la version du commerce traditionnel (rouge) ou dans celle diffusée dans la collection Voitures françaises (bleu clair) je pensais être en présence d’une Etoile 6 de 1960 en raison de l’aile de mouette du jonc courant sur ses flancs, mais le dessin des enjoliveurs ne cadre pas, ceux-ci pouvant être ceux de l’Etoile Super 6 de 1962 qui disposait, outre du jonc rectiligne commun à toute la gamme, de la bi-coloration de la carrosserie. De ce qui précède on pourrait en déduire au premier abord que cette nouvelle Aronde P60 bicolore puisse être cette Etoile Super 6, mais ce ne peut en être une puisque le jonc chromé à la forme de l’aile de mouette. Ceci dit, cette P60 a une ligne réussie et sa finition est un peu plus soignée que le modèle de série. L’intérieur est beige, le soubassement peu détaillé et la miniature roule bien.