n° 71 du 18 décembre 2006

	n° 71 du 18 décembre 2006
La collection SIMCA est-elle en route ?
A en croire les photos qui circulent sur le net en provenance de nos « fournisseurs » de scoops, Super-hk et ses confrères, la collection SIMCA semble être dans les starting-blocks pour débuter dans les premiers jours de 2007. En effet il nous est donné de voir depuis quelques jours de nouvelles versions de la Présidence, avec enfin des nervures sur son pavillon (Ce n’est plus une version découvrable mais une version fermée et immatriculée) et du coupé Simca 8 sport avec des essuie-glaces antagonistes (et non plus parallèles) et une lunette arrière rabaissée (plus réaliste) et avec une nouvelle immatriculation. Aucune illustration ici où je ne présente que les photos que je prends moi-même. Pour plus de détails merci de recourir à votre moteur de recherche favori. Toutefois à titre de rappel voici les quatre modèles issus du test de cet été.
Cinq des nouveautés de la semaine (marchands de journaux)
CITROËN DS21 cabriolet Palm Beach Henri Chapron de 1966 – Norev – collection DS, n° 25 Réduit par Norev, ce cabriolet nous restitue assez bien l’allure de l’original mais souffre de mauvaises interprétations. En effet c’est de profil que les remarques apparaissent. Tout d’abord dans le traitement des ailes avant qui remontent vers les phares alors qu’elles devraient être quasi horizontales, voire légèrement s’incliner vers l’avant. Mais le plus surprenant et qui n’est pas acceptables de la part d’un réducteur réputé, c’est le traitement des butoirs en caoutchouc qui ne rejoignent pas le carénage inférieur. Et puis ces « enjoliveurs » de roues manquant de finesse et de sobriété. Sinon le reste est bien réalisé avec l’apposition du monogramme du carrossier au bas des ailes avant, mais il manque celui « DS21 » sur le coffre arrière. L’idée de proposer cette miniature avec les vitres en position haute sur un seul côté est intéressante. Pour ma part j’eus préféré disposer d’une capote comme ce fut le cas pour une certaine Alpine A108. Si le mobilier travaillé et les contre-portes bénéficient d’un coloris rouge sang la planche de bord est entièrement noire avec un volant trop bas et touchant le siège. A noter que ce cabriolet est dépourvu de rétroviseur intérieur ! Le soubassement est détaillé et la miniature roule bien.
JAGUAR E Type série 1 (1961-1968) – Ixo – collection Voitures de rêve, n° 50 (et dernier) Réduite par Ixo, cette E Type vient clore avec un brin de nostalgie cette collection des voitures de rêve. Si les volumes sont correctement traités, la ligne souffre à mon avis d’une interprétation avec un pare-brise et ses montants pas assez inclinés, avec en plus, un encadrement de portière trop arqué.  Mais vue de ¾ cette miniature « rend » bien avec ses trois essuie-glaces, ces bulles de phares cerclées métalissées et sa fameuse calandre ovale. De profil, outre la remarque formulée plus avant, les roues à rayons sont assez bien restituées. Dommage que la peinture, encore trop épaisse, dissimule la trappe à carburant sur l’aile arrière gauche. L’arrière est très fin avec son monogramme et ses sorties d’échappement sous l’immatriculation. Les feux sont corrects. L’intérieur, bien que noir, permet de vérifier qu’il s’agit d’une stricte deux places avec son plan de chargement derrière les deux sièges. Le soubassement est peu détaillé et la miniature roule bien. Merci à Ixo et Altaya de nous avoir fait rêver pendant 50 numéros.
PEUGEOT J9 de 1987 – Norev – collection la Poste, n° 47 Réduit par Norev, ce J9 a la particularité d’être en fait un J9 de longueur normale ( !?!). Pour une fois que le véhicule reproduit est photographié dans le fascicule d’accompagnement. Ceci signalé nous retrouvons sans difficultés les lignes cubiques de l’original. Un détail toutefois, le pli de tôle qui court tout autour de la caisse à hauteur du sommet du capot moteur n’est pas marqué. Cela n’enlève rien à la qualité de traitement de l’ensemble qui comporte monogrammes et logos de l’époque. De plus les feux arrière sont assez réalistes. Toutefois échelle et galerie auraient gagnées à être plus fines. L’intérieur noir comporte la roue de secours placée derrière le siège passager. Bravo ! Le soubassement est travaillé et la miniature roule bien.
PEUGEOT 3 litres Indianapolis – Norev – collection Peugeot, n° 22 Réduite par Norev, cette Peugeot 3 litres, outre le fait de combler une lacune dans nombre de collections, présente l’intérêt d’une réalisation assez soignée, notamment dans le traitement de ses roues à rayons. Roues derrière lesquelles sont présents les tambours de frein. L’ensemble n’est pas déplaisant dans sa livrée bleu foncé. De nombreux détails n’ont pas été oubliés  comme les sangles du capot ou la poignée située derrière le pilote. Le poste de pilotage est assez détaillé avec ses sièges décalés, son volant en croix, ses différents leviers et … sa burette d’huile au plancher. La miniature roule bien.
RENAULT 4CV commerciale de 1949 – Ixo – collection Chères camionnettes d’antan, n° 46 La réduction de la 4cv commerciale produite par Ixo propose une belle voiture aux couleurs d’une marque de cirage belge, pourtant non exempte d’erreurs.  En effet, s’il est indéniable que les lignes et les volumes de la 4cv se retrouvent très bien restitués par cette miniature, quelques détails clochent. Si de face, rien de particulier n’est à signaler, sinon la présence de clignotants anachroniques qui n’existaient pas encore en 1949 dernière année d’utilisation de cette forme d’immatriculation où les lettres servaient d’indicatifs départementaux. En effet, nous nous trouvons en présence d’une 4cv commerciale produite après le salon de 1949 où est apparue la plaque arrière « carrée » et les feux arrière sur les ailes, la 4cv étant jusqu’alors dotée de battons de direction lorsqu’elle avait encore la plaque arrière horizontale. Toutefois les clignotants latéraux avaient la forme et la couleur de quartiers d’orange verticaux. Ici nous avons leur évolution. Et il manque les bavettes au bas des ailes avant. Dommage aussi que la poignée d’ouverture du capot avant ne soit représentée que par un trait de peinture. Enfin, il est regrettable que les ouïes d’aération du moteur, sur l’avant des ailes arrières soient une fois encore oubliées. L’intérieur noir est peu visible mais recèle un mobilier qui n’a pas lieu d’être (banquette arrière et siège passager avant sont en trop). Le soubassement est détaillé et la miniature roule bien.