n° 87 du 09 avril 2007

	n° 87 du 09 avril 2007
Deux du commerce traditionnel
LAMBORGHINI Murcielago LP640 Roadster - AutoArt - ref 545593   Réduit par AutoArt, ce roadster en impose par sa masse. Lignes et volumes reflètent bien le vrai, ramassé et trapu.  L'impression de puissance est présente. Il convient de signaler une fois de plus le soin apporté par ce réducteur à reproduire le maximum de détails. Les roues disposent de jantes magnifiques laissant voir des disques de frein qui tournent avec les roues, mais leurs perforations ne sont que suggérées. Un autre regard vers le bouchon du réservoir de carburant très ouvragé. De son côté l'habitacle ouvert met en évidence les rares touches de chrome qu'il comporte et bénéficie d'un traitement très fin. Comme tout modèle proposé par ce réducteur le train avant est orientable. Mais le plus apporté par cette miniature n'est pas visible si elle reste fixée à son socle. Après dévissage et retournement, nous avons une vue sur une très belle représentation de la transmission intégrale et un ensemble moteur-boîte de vitesses moulé, qui mérite le détour. Du beau travail !
MORGAN Aeromax (Salon de Genève 2005) – Spark – ref S0369 Réduite par Spark, cette Aeromax est une petite merveille aux lignes et volumes très fidèles et aux détails très fins, restituant très bien l’agressivité de l’original, notamment vue de face.  L’originalité du strabisme des optiques avant se retrouve ici de part et d’autre de la célèbre calandre. Le pare-brise est nettoyé par une batterie de trois essuie-glaces.  Le profil est réussi avec le beau mouvement de vagues des ailes recouvrant les roues aux jantes très détaillées.  Les sorties d’échappement latérales sont même reproduites par une pièce métallique rapportée de chaque côté. L’arrière très particulier est bien reproduit et permet de voir l’intérieur imitation cuir avec une planche de bord détaillée. Dommage que cette réduction ne comporte pas les ouvrants typique de cette voiture : portières élitres et baies arrière donnant accès au compartiment à bagages. Le soubassement n’est pas détaillé et la miniature ne roule pas.
Et quatre des nouveautés de la semaine (presse)
CITROËN Berlingo (AM1997) – Universal Hobbies – collection Passion Citroën, n° 69  Réduit par Universal Hobbies, le Berlingo, première version, nous est proposé en version tourisme, reconnaissable à ses deux portes arrière, la version supérieure, dite Multispace, disposant d’un hayon. C’est d’ailleurs cette dernière version (AM 1998) que nous avait proposé en son temps Vitesse (ref V98048).  Les lignes et volumes de l’original se retrouvent facilement, ainsi que le coloris vert de sa livrée. L’avant n’appelle pas de remarques particulières. Le profil est correct mais souffre en deux points : un trop large entourage noir des baies latérales et un diamètre de roue trop petit. Je sais, d’habitude je me plaints de l’excès inverse, mais ici les roues font vraiment « riquiqui ». L’arrière n’arbore que des feux uniquement rouges. L’intérieur gris est bien détaillé ainsi que le soubassement et la miniature roule bien.
FIAT Ritmo 75CL de 1979 – Ixo – collection Chères voitures d’antan, n° 81  Réduite par Ixo, cette Fiat Ritmo ressemble comme deux gouttes d’eau à la Seat Ritmo de la collection espagnole « Nuestros queridos coches años 80 »,(n° 8) et pour cause, cette dernière n’étant qu’un clône de la Fiat. En fait seuls les logos et monogrammes sont différents, ainsi que la couleur des phares. Ceci dit, la miniature est plaisante à regarder et nous restituent assez fidèlement les lignes anguleuses et les volumes de l’original. Le tour de la voiture n’appelle pas de remarques particulières. Les roues sont dotées de jantes au dessin très réaliste et les poignées de portières sont bien reproduites.  L’intérieur noir avec un mobilier sobre et une planche de bord ave cadrans. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien.
PEUGEOT 203 Darl’Mat de 1953 – Norev – collection Peugeot, n° 30   Réduite par Norev, cette préparation  nous plonge dans le monde des préparateurs, précurseurs du tunning d’aujourd’hui. Lignes et volumes sont bien rendus malgré une robe bicolore qui surprend un peu. Nous retrouvons aisément l’imposante calandre chromée et les différents chromes – peu discrets – de l’original répartis sur toute la carrosserie, plus ou moins d’origine. Outre cette débauche de chromes, ce sont les lignes de la poupe qui donnent un intérêt à ce modèle. Celles-ci sont bien reproduites et bénéficient de feux arrière réussis grâce à des pièces rapportées métallisées. L’intérieur, noir, accueille un volant blanc avec l’écusson Peugeot en son centre. Le soubassement est détaillé et reproduit une ligne d’échappement à sortie latérale. La miniature roule bien.
RENAULT R21 Nevada de 1989 – Norev – collection la Poste, n° 55  Copie de la version parue dans la collection Voitures françaises (n° 92) cette réduction proposée par Norev représente une phase II de ce break. Les lignes sont fidèles et les volumes respectés. La peinture, une fois encore trop épaisse, ne facilite pas la lecture des détails mais les lignes sobres et rectilignes de l’original ne se prêtent pas à la fantaisie. Fonctionnelle et gracile la ligne générale du break se retrouve dans cette miniature qui donne l’impression de manquer de hauteur de caisse. La face avant est bien restituée dans sa sobriété de traitement. Notons que nous sommes censés être en présence d’un modèle bas de gamme avec ses boucliers entièrement gris. De profil le traitement de l’ensemble des montants, trop épais, nuit à la restitution des larges surfaces vitrées de l’original et en alourdit inutilement la ligne. Les roues semblent être d’un diamètre légèrement trop petit et possèdent les enjoliveurs de la version GTX du commerce (haut de gamme !). Il manque d’ailleurs cartouches et répétiteurs de clignotants sur les ailes avant. De dos, notons la présence des monogrammes et deux feux assez réalistes, mais l’essuie-glace n’était-il pas en option sur la gamme basse. L’intérieur noir dispose du mobilier de la GTX ! Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien. Dommage qu’il y ait toutes ses approximations.