n° 18/418

 n° 18/418 du 12 août 2013

Quelle triste semaine anniversaire. Alors que CH43 Mag entame la neuvième année d’existence de ce blog, quasiment rien à se mettre sous la dent, côté collections presse. Il semblerait que la diffusion d’Altaya soit reportée - pour cause de vacances - comme cela se produit depuis des années. Aussi, ce numéro reprend-t-il la présentation de modèles de la collection russe « Russian Soviet Service » en attendant son retour.

 Modèles presse

RENAULT 17TS de 1972

Ixo/Hachette/AutoPlus – collection des Classiques de l’automobile, n° 92

Enfin de l’inédit dans cette collection. Et quel inédit… une Renault 17 ! Enfin presque… Hors Norev, devrais-je préciser. D’autant que certains rétorqueront qu’ils l’ont déjà vue dans la collection Rallye de Monte-Carlo. D’autres, dans la collection Voiture de mon père. Mais c’est la première fois que nous avons droit chez Ixo, à une version civile dans une collection diffusée par voie de presse. Le modèle s’avère agréable à regarder et nous restitue de bonne manière les lignes et volumes particuliers de ce modèle de première génération. Surtout avec cet empattement très court et ces grands porte à faux avant et arrière, issus de la R12. Pourtant, j’ai du mal à le situer dans le temps (1) car la composition de ses feux arrière n’est pas celle des premiers modèles où les feux de recul étaient orange, et non blancs. Les blancs ne datent que du millésime 1975. Auquel cas la  17TS n’existe plus, mais vient d’être remplacée par la 17 Gordini. Or, la plage noire, sous la lunette arrière, date bien du lancement de ce modèle. Auquel cas, le cartouche à fond noir est anachronique, tout comme lesdits feux de recul.  Ceci étant, revenons à l’avant où les essuie-glaces sont noirs, et non chromés, comme sur la vraie. Par contre, les différents reliefs du capot moteur sont biens à leurs places et l’original pare-chocs chromé ceinturant la large calandre aux quatre optiques est assez réussi, avec son bourrelet noir. Toutefois, les clignotants placés en dessous sont un poil trop bas. Ils devraient légèrement débordés sur ledit pare-chocs. Mais là c’est du pinaillage. Le rétroviseur latéral est un accessoire rajouté. Les jantes, de type Gordini, sont bien dessinées, mais dotées de pneus trop larges pour l’époque. Les claires-voies des panneaux de custode sont assez bien restituées, alors que la grille de désembuage de la lunette arrière manque vraiment de discrétion. Belle sortie d’échappement- accessoirisée elle aussi ? vu son diamètre ! A noter que le toit, sensé être en toile, et découvrable, n’est en fait représenté que par un pavillon peint en noir mat. Il y manquerait le dessin des arceaux de maintien. Et que dire du mobilier intérieur ? Qui est tout noir. Que la première génération de R17 n’a jamais eu de série de sièges enveloppant avec appuie-tête, mais seulement des sièges à dossier ne dépassant que de peu la ligne de caisse. Et que le volant sport à trois branches est certainement, lui aussi, issu de la liste des accessoires disponibles pour ce modèle. Le soubassement est un peu détaillé.

_(1) Je rappelle que le plus souvent c’est l’année de lancement d’un modèle qui est affichée sur le socle des voitures et les fascicules d’accompagnement. Même si le modèle reproduit correspond à un modèle ultérieur, simplement restylé ou même, d’une génération suivante. 

 

GAZ 32214 Gazelle  Ambulance 

Ixo/DeAgostini – collection russe « Russian Soviet Service », n° 11

Cette collection nous permet de trouver des modèles inconnus chez nous, comme cette ambulance dont les lignes, volumes et présentation, sont fidèles. Elle bénéficie d’une belle gravure et d’une finition correcte. A commencer par de fins essuie-glaces sur le pare-brise et des rétroviseurs latéraux à miroir. La grille de calandre est chromée et le dessin des blocs optiques est honnête. Les jantes sont réalistes.  A noter la présence de bavettes derrière les roues (jumelées à l’arrière).  Les feux arrière verticaux sont rapportés, en plastique correctement coloré. Le pavillon supporte une rampe de gyrophare, deux projecteurs et un aérateur. Les vitrages latéraux et arrière, partiellement occultés, laissent pourtant deviner le mobilier de la partie ambulance proprement dite, avec deux placards verticaux, placés sur le flanc gauche, une civière et un siège pour l’accompagnant. La cabine avant en est séparée par une cloison. L’ensemble du mobilier est noir. Le soubassement est partiellement détaillé. 

 

RAF 22034  Latvija de 1975 (Lettonie) poste de commandement sapeurs pompiers

Ixo/DeAgostini – collection russe « Russian Soviet Service », n° 12

Ce minibus aux lignes simples est très réaliste. Non seulement il reproduit les lignes, volumes et décoration de l’original de bonne manière. Mais en plus, il jouit d’une bonne gravure et de la  reproduction détaillée de son aménagement intérieur. Ses essuie-glaces sont rapportés et chromés. Sa large calandre noire est encadrée par deux jolies optiques bien dessinées. Par contre, les clignotants, placés sous la lame du pare-chocs, ne sont que gravés.  Les rétroviseurs latéraux n’ont que leur coque. Le dessin des roues est tout simple avec un grand enjoliveur chromé. Les feux arrière, sont rouges, rapportés en plastique coloré. Le pavillon supporte trois projecteurs, un gyrophare avec mégaphone, un aérateur et deux antennes radio. Deux autres projecteurs sont dirigés vers l’arrière. Les grandes surfaces vitrées permettent de voir l’aménagement intérieur de ce minibus. Aménagement qui comprend, outre les deux sièges avant, encadrant le coffrage du moteur, trois autres sièges, une table supportant un téléphone, deux placards arrière, dont un contenant quatre casques de sécurité.  Le soubassement est partiellement détaillé. 

 

ZIL 118KL Yunost de 1968 Laboratoire criminel d’analyses

Ixo/DeAgostini – collection russe « Russian Soviet Service », n° 13

Au terme de son examen, ce bus me laisse sur la faim. Pourtant tout commence bien avec un bon rendu des lignes, volumes et décoration de ce véhicule. Même si la représentation des rideaux occultant les baies vitrées est assez quelconque. Sa gravure est correcte, tout comme les essuie-glaces et les rétroviseurs extérieurs, tous chromés. Les quatre optiques avant sont rapportées, en plastique transparent. Par contre, les clignotants sont seulement peints. Les roues sont dotées d’enjoliveurs intégraux chromés, très clinquants. Les blocs des feux arrière sont entièrement rouges, en plastique coloré et rapportés. Les autres feux ne sont que peints.  Le pavillon supporte un gyrophare coiffant un mégaphone, et une petite galerie de toit. C’est à l’intérieur que les choses se gâtent. En effet, seul le mobilier de la cabine – à porte unique, côté gauche – est représenté. Poste de conduite avec volant et siège, à gauche. Et une grand coffrage côté droit. Puis plus rien sur toute la partie située derrière le train avant ! Le soubassement est très peu détaillé. 

 

GAZ 3302 transport de fonds 

Ixo/DeAgostini – collection russe « Russian Soviet Service », n° 14

L’examen de ce fourgon me suggère l’idée d’une future collection : les véhicules de transport de fonds à travers le monde ! Faut bien rêver en cette période au temps capricieux. Toujours est-il que ce fourgon restitue d’assez belle manière les lignes, volumes et livrée de l’original. Si sa gravure est d’un bon niveau, sa finition est un peu en retrait par rapport à l’ambulance présentée plus haut. En effet, ici, les rétroviseurs extérieurs sont dépourvus de miroir.  Par contre, les phares et les clignotants avant, sont rapportés et en plastiques correctement colorés.  Les jantes sont alu et bien dessinées. Roues jumelées à l’arrière. Les petits vitrages latéraux et arrière sont accompagnés de « meurtrières » circulaires. Le coffre à roue de secours occupe l’arrière et surplombe les blocs des feux arrière, rapportés, en plastique correctement coloré. Le pavillon supporte deux gyrophares orange. Seul le mobilier de la cabine, entièrement noir, est visible. La partie arrière étant dissimulée derrière une cloison pleine. Le soubassement est partiellement détaillé.