n° 119

					n° 119 du 19 novembre 2007
Nouveauté 2007
CITROËN C-Crosser – Norev – réf. AMC018880 ou UV1 155650 Réduit par Norev, cet SUV est fort correctement reproduit dans des lignes, volumes et coloris fort bien respectés. Il est vrai qu’avec les procédés modernes il eut été difficile de faire moins bien. Toutefois le grain est un peu trop gros. Ainsi, cette miniature bénéficie d’une finition soignée avec barres de toit rapportées et « chromées », jantes alliage laissant voir les disques de frein munis de leurs étriers. De plus l’arrière s’ouvre comme le vrai, en deux parties. Mais pourquoi il n’y a rien pour maintenir levée la lunette arrière qui retombe tout de suite ? C’est vrai que dans une vitrine ce modèle sera rarement présenté ouvert. Alors pourquoi cette ouverture ? Peut être pour montrer l’aménagement intérieur du coffre. Dommage, qu’une fois encore, un intérieur noir nous prive de la vision des sept sièges composant le mobilier. Seuls quelques inserts « chromés » colorent cet intérieur. Le soubassement est bien détaillé et la miniature roule bien.
Quatre des nouveautés (presse) de la semaine
CITROËN DS23 Pallas de 1975 – Norev – collection DS, n° 47 Réduite par Norev, cette DS23 nous restitue de très bellle façon le dernier modèle produit par Citroën sur ses chaînes parisiennes. Nous retrouvons avec plaisir le moule le plus réussi de la DS restylée même s’il souffre d’une finition simplifiée, notamment en ce qui concerne les faux encadrements de fenêtre qui ne sont en fait que les joints caoutchouc qui ne sont pas peints en noir comme sur la version boutique ou celle des voitures françaises. Malgré cette finition la miniature est réussie avec des lignes de pare-chocs très fines, des optiques avant soignées. Dommage que l’éclairage de l’immatriculation arrière ne soit pas chromé. Par contre les butoirs des pare-chocs sont noirs et cette DS23 bénéficie d’un intérieur bleu des plus seyants. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien.
DODGE Tradesman 300 de 1977 – DelPrado – collection Camions de pompiers du monde, n° 139 C’est rare que j’achète un modèle de cette collection dont les composants sont à échelles variables mais ce fourgon est au 1/43ème. Si les lignes et volumes paraissent corrects il n’en va pas de même de la finition qui en fait plus un jouet qu’un véritable objet de collection. Mais bon, il comble un vide car ce n’est pas si fréquent que l’on nous propose un modèle US. Ceci dit l’avait est desservi par une calandre des plus rudimentaires où les différentes optiques ne sont que dessinées, et où le pare-brise paraît manquer de hauteur. Il en va de même pour les vitres latérales. Les roues sont honnêtes mais le profit est abimé par l’ensemble des pièces rapportées manquant de finesse. C’est le moins que je puisse dire. L’arrière est des plus simplissimes et souffre d’un manque de soin dans l’application de la peinture. L’intérieur est noir, le soubassement peu détaillé, mais la miniature roule bien. C’est peu mais utilisable dans un fond de garage ou de diorama.
PEUGEOT 302 de 1937 – Norev – collection Peugeot, n° 46 Réduite par Norev cette berline 302 nous séduit par une belle restitution des lignes et volumes de l’original, mais aussi par une robe d’un coloris réaliste. Une fois encore le rendu de la calandre est assez fin pour permettre de voir les optiques dissimulées derrière la calandre qui surplombe un pare-chocs en forme de cornes de bovins. Toutefois je m’interroge sur la présence de renflements existant de part et autre du bas de ladite calandre. Le profil est très soigné avec les trois flèches de capot et les flammes à tête de lion sur les ailes arrière. Les roues sont correctes. L’arrière dispose de l’ensemble immatriculation et feux arrière à rétroéclairage doté d’un incongru éclairage type 2cv  rajouté par la suite en son milieu. C’est en regardant l’arrière que j’ai trouvé la réponse à la question des renflements à l’avant. Il s’agit certainement de clignotants car les ailes arrière comportent chacune deux renflements plus petits pour des clignotants et des feux arrière, les catadioptres placés au ras du pare-chocs sont eux aussi reproduits mais non peints. L’intérieur est noir, le soubassement peu détaillé et la miniature roule bien.
SIMCA Week-end de 1955 – Ixo – collection Simca, n° 22 (sortie abonnement) Réduit par Ixo, ce cabriolet Week-end nous restitue de très belle manière les lignes, volumes et coloris de l’original. A noter que la belle robe ivoire est assez fine pour ne pas cacher les détails. C’est pour moi l’un des plus réussis bien qu’il ne soit exempt de critiques, notamment dans le traitement de l’avant  où la moustache chromée manque un poil d’épaisseur et devrait se terminer à ses extrémités sous le joint des tôles qui court jusqu’au passage des roues. Toutefois l’ensemble est très réussi avec un pare-brise à l’entourage réaliste et assez fin, muni de ses deux pare-soleils et avec ses essuie-glaces antagonistes. Signalons les deux traits noirs figurant les entrées d’air. Ils faisaient défaut sur les coupés. Le profil très simple de l’original est bien restitué même si la courbure des bananes du pare-chocs avant ne soit pas assez prononcée. A noter la reproduction des rares chromes de l’original et du monogramme Week-end sur le côté droit et même la serrure de la trappe à carburant. Très jolies roues bien réussies et réalistes avec la présence du S doré de Simca au centre des enjoliveurs. L’arrière est fidèle mais dommage que le pare-chocs arrière ne soit pas vraiment horizontal. Bien que très sobre, l’habitacle est fort réussi avec un mobilier très réaliste avec un ensemble volant-tableau de bord très élégant. Mais il faut aller au fond des choses et découvrir la gravure du tapis de sol à l’avant. Le soubassement est sobrement détaillé et la miniature roule bien.
Deux nouveautés du commerce traditionnel
TALBOT Samba Rallye de 1983 – Ixo – réf. CLC163 Réduite par Ixo, voici aujourd’hui la version boutique du n° 19 de la collection Simca, dans une livrée rouge cette fois ci. Il s’agit de la version de série. Reprenant le même moule, nous retrouvons  un avant assez fin avec ses essuie-glaces noirs et une belle prise d’air sur le dessus du capot. L’ensemble optiques et calandre est correct avec le logo Talbot en son milieu, de même que le bouclier. De profil, l’inclinaison de la calandre est bonne mais cette dernière gagnerait à être moins enfoncée pour être affleurante à l’arrête du capot. La décoration bicolore (blanc et caramel) est correcte mais il est dommage toutefois que ladite bande caramel soit si peu visible et que la pose soit assez aléatoire suivant les voitures. A noter le monogramme Talbot sur les cabochons noirs des roues. A l’arrière, belle lunette arrière avec son désembuage très discret et présence trop discrète des monogrammes sur la bande noire qui la souligne. Jolis feux arrière et bouclier correct complète l’ensemble. A noter encore que si cette version est dotée du crochet de remorquage elle perd le petit trait noir du système d’ouverture du hayon. Le pavillon arbore un point noir à l’emplacement de l’antenne radio. A l’intérieur, honnête  mobilier noir avec planche de bord correcte. Le soubassement n’est pas détaillé mais dispose d’une ligne d’échappement argentée et la miniature roule bien.
SIMCA 1000 Rallye 2 coupe SRT 77 de 1977 – Norev – réf. 571018 Réduite par Norev cette Rallye 2 dans reprend le moule de la  Rallye 3 qui fut l’ultime version sportive de la Simca 1000 (réf. 571017). Nous retrouvons donc sans difficulté les formes cubiques de l’original dans une décoration originale. L’avant est somme toute correct avec ses gros phares rectangulaires mais sans ampoules à cabochon jaune. Dommage que la petite grille sous le pare-chocs ne soit pas noire et que le sigle Simca soit un peu trop haut. Les clignotants sont blancs. Le traitement du profil nous restitue assez difficilement le côté bricolage des élargisseurs d’ailes, d’ailleurs dépourvus de sabots de protection à l’avant des passages de roues arrière. Les roues sont bien rendues. A l’arrière le becquet, bien que discret, est noyé dans le noir mat du capot moteur. Les feux arrière sont réussis. Par contre le pare-chocs est trop épais, notamment au regard de celui de l’avant, alors qu’ils sont de même épaisseur sur la vraie. C’est au niveau de la sortie d’échappement avec son très étroit pot de détente transversal que l’on peut faire la différence entre Rallye 2 et Rallye 3 et ce d’autant que le bas de la jupe n’a pas été encore découpé et que l’on retrouve les sept perforations rectangulaires. L’intérieur noir est très (trop) sobre. Le soubassement est détaillé avec une ligne d’échappement différente de la Rallye 3. Cette miniature roule bien et complète la série des 1000 sportives.