n° 129

									n° 129 du 28 janvier 2008
Réédition de deux collections
La collection consacrée aux Voitures mythiques du Rallye de Monte Carlo repart pour un tour. N’ayant déjà suivi que très sporadiquement la première édition, je ne suivrai pas cette réédition dont le premier numéro, proposé à 1 euro est une Ford Focus WRC ayant participé à l’épreuve en 2007.
La collection FERRARI repart également pour un tour avec comme n° 1 la 288 GTO de 1984 qui était proposée en n° 8 lors de sa première diffusion en France. Nous devrions retrouver les mêmes modèles dans les mêmes coloris. L’ayant suivie dans son intégralité, je ne suivrai pas cette réédition.
FERRARI 288 GTO de 1984 – Ixo – réédition collection Ferrari, n° 01
Réduite par Ixo, cette 288 GTO  est toujours aussi impressionnante tant ses lignes et volumes sont bien rendus dans une livrée rouge  malgré tout un peu épaisse. Ce qui nuit à la lecture des gravures, mieux visibles sur celle de la première édition pour le capot et les ailes avant. Le profil est quelque peu gâché par le mauvais ajustement des vitres de custode. Les roues sont honnêtes. L’arrière bénéfice de feux circulaires mieux colorés (les orange) que sur la précédente édition. L’intérieur est  entièrement noir à l’exception de la console centrale alu mais aussi des différents cadrans à chiffres rouge. Ne pas oublier non plus l’écusson Ferrari au centre du volant. Le soubassement est gravé et la miniature roule bien.
Une du commerce traditionnel
PEUGEOT break 404 – Solido – réf. 451122
Réduit par Solido, ce break 404 nous réconcilie complètement avec l’original grâce à la fidélité de ses lignes, volumes et coloris. De plus sa livrée verte est des plus conformes. Une jolie réussite esthétique pour un prix encore raisonnable de l’ordre de 14 euros suivant les bonnes adresses. D’accord c’est plus cher que ce à quoi Solido nous avait habitués jusqu’ici mais la finition est plus soignée qu’auparavant. Ceci dit, entrons plus dans les détails. Et commençons par le désagréable : l’absence de rétroviseur intérieur et la présence de simples essuie-glaces gravés à même le pare-brise. La présence d’enjoliveurs de roues recouvrant entièrement les jantes indique que nous nous trouverions face à un break Super Luxe apparu lors du salon 1964 (AM 1965) ce qui nécessiterait la présence de visière de phares chromées et une carrosserie gris métallisé ou mordorée. Je lui préfère la version Grand Luxe plus proche de la finition de cette miniature, y compris pour son aménagement intérieur. L’avant de ce break 404 est le plus réussi et fidèle de tous les modèles que je possède avec une calandre hyperréaliste mais surmontée d’un monogramme 404 dilaté. Hormis les roues le profil est incomparable avec de fins montants tout à l’arrière. Arrière très fin et bien dessiné et accueillant les colonnes de feux colorées correctement. Le pavillon est correctement nervuré. L’intérieur bénéficie d’un mobilier havane avec  contreportes et partie arrière bien moulées. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien.
Suite du test Citroën Type H
CITROËN H 1200 kg de 1948 – Eligor – test de la collection Type H, n° 02
Réduit pour Eligor ce H nous restitue de belle manière la première version du H produite en 1948 avec ses rideaux toilés latéraux.  Lignes, volumes, carrosserie alu sont au rendez-vous. A noter que la portière latérale coulissante est fonctionnelle ainsi que la partie haute de l’ouverture de l’arrière. Cette dernière bénéficiant de la reproduction sommaire de son articulation. Notons toutefois l’absence de tout dispositif d’indication de direction sur ce modèle et la présence d’un unique feu rouge sous l’immatriculation arrière. Comme à l’époque. De plus le traitement du pare-brise en deux parties déroute un peu, tout comme le train arrière à la voie trop large. A l’inverse, saluons la finesse de la gravure de la carrosserie métal bénéficiant de pièces rapportées de bon aloi (poignées de portière, rétroviseurs ou poignées d’aide à la montée ou à la descente sur les montants du pare-brise). Les roues sont magnifiquement reproduites avec leur petit enjoliveur central. L’intérieur  reproduit le poste de pilotage sommaire. Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien.
Quatre des nouveautés (presse) de la semaine
CITROËN C35 phase II – Ixo – collection Michelin, n° 50 et dernier
Réduit par Ixo ce fourgon C35 séduit par sa masse qui repose sur des lignes et volumes corrects sous une robe jaune très voyante aux couleurs de Michelin. Toutefois la forme et la hauteur de son pavillon peuvent surprendre mais il semble que ce type de toit fut bien utilisé. Ce fourgon bénéfice d’une gravure assez fine. L’ensemble calandre – optiques nous indique que nous sommes en présence de ce que l’on nomme aujourd’hui une phase II avec les clignotants rejetés sur les côtés. Le profil est soigné et bénéficie de jolies roues alu. Le flanc droit est flanqué d’une large portière coulissante. L’arrière est soigné avec les différents blocs de signalisations. L’intérieur accueille un poste de pilotage au mobilier noir. Le soubassement n’est pas détaillé mais la miniature roule bien.
CITROËN Saxo Bic de 2000 – Universal Hobbies – collection Passion Citroën, n° 90
Réduite par Universal Hobbies cette Saxo Bic reprend le moule de la version 3 portes phase II de la Saxo (n° 43 de la collection de la Poste) mais en version 5 places et non plus affaires. Nous retrouvons donc les lignes et volumes de l’original dans une livrée d’orange mango saturé. Extérieurement cette version est dotée de bas de boucliers couleur carrosserie. De profil il est permis de constater la présence des logos et monogrammes affichant la marque Bic, avec des jantes assez réussies. L’arrière reçoit tous les monogrammes et dispose de feux arrière réalistes. Il semble cependant un peu écrasé à cause du bouclier arrière qui paraît trop épais. L’intérieur noir au mobilier bleu est très réaliste. Le soubassement est détaillé et la miniature roule bien.
PEUGEOT 304 de 1979 – Norev – collection Peugeot, n° 51
Réduite par Norev, cette 304, phase II semble issue d’un nouveau moule et non plus de celui utilisé pour celle (phase I) de la collection des Voitures françaises (n° 89) qui provenait de l’antique moule plastique dont les ouvrants des portières avaient été supprimés. Aussi pouvons nous retrouver facilement les lignes et volumes simples de l’original dans une livrée très Sapeurs-pompiers. Toutefois ce modèle garde un aspect plus de jouet que d’objet de collection avec ses essuie-glaces grossiers et ses optiques avant aux formes incertaines. De plus la présence de « chromes » pour l’entourage du pare-brise et de la lunette arrière passe mal.  Les roues assez bien dessinées font « toc ». L’arrière est plus soigné avec de beaux feux horizontaux. Par contre l’intérieur noir est des plus banals. Le soubassement est détaillé et la miniature roule bien.
RENAULT concept-car Zoé (Genève 2005) – Norev – collection Concept-cars, n° 25
Réduite par Norev Zoé est très craquante dans sa livrée bordeaux métallisé. Lignes et volumes sont au rendez-vous.  L’avant très « humain » de ce concept-car est très réussi malgré la complexité du dessin des blocs optiques. Le profil aux grandes roues souffre d’un mauvais ajustement des vitrages qui laissent un jour à leur base. L’arrière n’appelle pas de remarque particulière. Par contre, attardons nous dans l’examen de l’intérieur particulièrement soigné et détaillé, très visible grâce à l’importance des surfaces vitrées aux dessins particuliers. L’aménagement intérieur est insolite en ne proposant que trois places et un mini coffre à bagages à la place de la 4ème. Comme pour tout concept-car qui se respecte le design du mobilier est inédit. Le soubassement est plat et la miniature roule bien.