n° 12/412

 n° 12/42 du 01 juillet 2013

Le SCOOP du 1er juillet

A en croire ce que j'ai reçu ce matin, je pense avoir confirmation de ce que j'écrivais dans le n° 02/402 de CH43Mag. J'attends l'autorisation de vous montrer de quoi il s'agit. Mais elles vont tenir de la place, même si elles sont issues de collections déjà connues et diffusées ailleurs que chez nous. de plus, leur finition est très proche de celles vendues en boutiques. Bravo.

 Modèles presse

BUGATTI type 41 Royale, cabriolet Weinberger de 1926

Ixo/Altaya – collection des Voitures françaises d’autrefois, n° 36

Et encore une Royale ! Je ne vais pas m’en plaindre. Quoique… Il y a encore tant de modèles français qui mériteraient d’être reproduits au 1/43^ème. Mais bon ! Toujours aussi démesuré que ses sœurs, ce cabriolet nous est restitué d’assez belle façon car certains éléments manquent – à mon goût du moins – de finesse. Toutefois je reste septique quant à sa réelle conformité avec l’original car je pense davantage me trouver en présence d’un hybride, mélangeant les coloris du modèle  de 1926 à des composants datant de sa restauration. Donc, surdimensionnement de certaines pièces : A commencer par les lames des pare-chocs avant et arrière, mais aussi les compas permettant de replier la capote dont il est équipé (même si sur l’original, ils sont déjà surdimensionnés). Et puis il y a les supports des feux arrière. Généreux eux aussi et qui me semblent monter trop haut. Ne semblent d’ailleurs correspondre ni aux éléments d’origine, ni à ceux provenant de la restauration. Et puisque je suis dans la phase des critiques, j’ajoute l’absence d’immatriculation à l’avant et la curieuse forme de la calandre aux côtés très verticaux et de forme trop rectangulaire pour représenter celle de l’originale qui était, même avant la restauration du modèle, en forme de fer à cheval, comme pour les autres Royale. Pourtant un effort a été accompli pour nous proposer des optiques avant à ampoules jaunes et à verres gravés. Il y a aussi les deux trompes des avertisseurs sonores. Or, d’après les photos d’époque trouvées sur le net les deux optiques inférieures et lesdites trompes n’existaient pas d’origine. Elles ont été ajoutées lors de cette fameuse restauration. Le dessin des jantes correspond d’ailleurs à celles du modèle restauré. Les feux arrière sont seulement peints et placés trop haut (voir remarque antérieure). Le mobilier intérieur est crème. Le volant à quatre branches est placé à droite devant un grand nombre de cadrans placés sur la planche de bord. Le soubassement est peu détaillé. 

 

GAZ Volga M21 de 1958

Ixo/Hachette/AutoPlus – collection des Classiques de l’automobile, n° 89

Les voitures des pays de l’Est furent longtemps très rares sur nos routes jusqu’à la commercialisation des Lada. Pourtant la Volga M21 fut importée en Europe via la Belgique où elle recevait un moteur diesel. C’est semble-t-il un tel modèle qui nous est proposé aujourd’hui puisque son immatriculation est française. Nous nous trouvons une nouvelle fois en présence du moule que nous connaissons depuis déjà quelques années pour avoir été utilisé pour nous proposés les trois générations de cette voiture, rassemblées dans le n° 03/403 de CH43 Mag daté du 29 avril 2013. Aujourd’hui c’est d’un modèle de deuxième génération dont il s’agit, reconnaissable à son motif de capot (un renne bondissant) et à sa grille de calandre verticale à gros fanons. Sa présentation date un peu avec ses clignotants avant chromés. Les roues sont très simples et dotées de petits enjoliveurs centraux. La gravure des montants des déflecteurs ne va pas jusqu’en haut des vitrages. Les feux arrière sont toutefois en plastique rouge, rapportés et sertis de chrome. L’habitacle renferme un mobilier bleu vert très soutenu avec un volant crème. Ici aussi, l’habillage des contreportes ne monte pas assez haut. Le soubassement est un peu détaillé. 

 

FERRARI 599XX Programme privé 2010

Pilote K. Aluko

Ixo/Hachette/AutoPlus – collection Ferrari GT (cadeau aux abonnés)

Imposante par sa largeur et attirant l’œil par sa robe jaune citron, cette 599XX, vient compléter le parc de mes Ferrari. Nous retrouvons facilement les lignes et volumes de l’original dont nombre de vidéos circulent sur le net. L’ensemble est bien reproduit mais il manque les étriers sur les disques des freins que l’on aperçoit à travers les jantes alliage. A noter que les deux appendices placés sous les extrémités de l’aileron arrière ne sont pas les feux arrière mais deux sorties d’évacuation d’air chaud destinées à améliorer le refroidissement de la voiture. Les feux arrière étant en réalité représentés par les quatre petits carrés blancs placés juste en dessous. Le dessin en forme d’hélices étant un feu rouge plus puissant que les autres. L’habitacle accueille deux sièges baquets avec harnais, protégés par un arceau cage. Le soubassement est à fond plat. 

 

KRAZ 256 de 1967

Ixo/Altaya – collection des Camions d’autrefois, n° 85

Curieux comme ce camion d’apparence volumineuse se révèle être très léger. C’est vrai que le recours aux matières plastiques y est pour quelque chose. L’ensemble reste plaisant à regarder malgré cet orange criard retenu pour sa livrée. Sa présentation est très réaliste dans son style soviétique, toute utilitaire. Les lignes et volumes sont bien au rendez-vous. La face avant est très réaliste avec sa grosse grille de calandre où l’on remarquera la gravure des deux poignées de maintien du capot moteur. Les deux phares sont bien placés dans leurs carénages trapézoïdaux. Il  y a même des feux orange rapportés et encastrés dans le pare-chocs.  Les roues sont bien dessinées et la benne est basculante. A l’arrière, les feux sont à chercher près de l’articulation de ladite benne. Le mobilier de la cabine est tout simple. Il est noir. Les cadrans du tableau de bord sont représentés. Le châssis, de type 6x6 est classique. Mais il n’y a pas de roue de secours sur ce camion. 

 

RENAULT R10 de 1967 (taxi de Bogota)

Ixo/Altaya – collection des Taxis du monde, n° 22

Qui se souvient des critiques émises lors de la sortie de sa cousine française, sous le n° 33 de la collection des Voitures d’antan, dans une livrée bronze soutenu ? C’était avant la création de Collec’Hebdo 43. La principale concernait l’absence de représentation de la petite plaque métallique ornant les panneaux de custode de cette R10, ceux-ci étant complètement lisses. Or cet élément de décoration était un signe distinctif par rapport à sa petite sœur la R8 qui n’avait qu’un pli de tôle sur les siens. Rappelons pour ceux qui n’ont pas connu cette époque que la R10 n’était qu’une version allongée de la R8 par étirement des porte-à-faux avant et arrière. Aujourd’hui, nous avons droit à une couche de peinture alu sur lesdits panneaux de custode pour représenter cet élément décoratif. Ceci étant précisé, l’ensemble est plaisant à l’œil malgré cette livrée grise. Les lignes et volumes de l’original sont correctement restitués malgré une gravure moyenne. L’élément chromé placé entre les phares est frappé du monogramme Renault et du losange de la marque. Si les ensembles verticaux regroupant les veilleuses et les clignotants sont correctement colorés, il en va différemment pour les feux placés sur les ailes avant. Soit ce sont encore des feux de position, auquel cas les couleurs (blanche et rouge) ont été inversées. Soit ce sont déjà des répétiteurs des clignotants, et ils doivent être entièrement orange. Le dessin des jantes est moyen et les enjoliveurs sont dépourvus de la reproduction du boulon central de fixation. Les feux arrière sont rapportés, en plastique rouge. Le panneau vertical laisse une impression d’inachevé avec une plaque arrière très réduite. Le pavillon est correctement nervuré. Le mobilier intérieur est entièrement noir mais il y a bien la représentation du tableau de bord horizontal. Le soubassement est peu détaillé.